Art visuel : Fanta Diarra, la photographe du bien-être universelVendredi 11 Décembre 2020 - 10:54 La jeune malienne est inspirée par les faits quotidiens liés à son environnement et au continent africain.
Cette artiste dont la qualité des œuvres laisse transparaitre un savoir-faire original appréhende le monde à travers une vision qui caractérise le bien-être et l’intérêt commun. Dans sa démarche artistique, elle place l’homme et l’environnement au centre de son art. Par ailleurs, en août dernier avec son exposition « Garde-les », l’artiste se lança dans une quête d’équilibre mental. Une démarche psychanalytique qui invite à se souvenir des êtres chers. « Ces images parlent de chacun de nous, car on a tous perdu un être qui nous est cher dans la vie. Donc l’existence de leur objet maintient le souvenir », a-t-elle expliqué. Ses œuvres réalisées s’inscrivent dans une démarche partant du mal ou ce qui fait mal pour exprimer le beau, la joie, afin d’amener la population africaine à prendre conscience. Avec sa série de quinze œuvres photographiques au format 30/45 de portraits de jeunes filles, intitulée « L’Afrique en mode yougou-yougou ou l’Afrique en mode friperie », exposée en 2019, Fanta Diarra dénonçait le phénomène d’importation de la friperie qui met en désarroi la production textile africaine. « A travers les images, je voulais attirer l’attention du public sur ce phénomène de friperie qui envahit nos marchés, rues et places publiques au détriment du développement local », a-t-elle décrié. Originaire de la ville du Ségou au Mali, Fanta Diarra n’est pas à son premier coup d’essai. Elle a déjà participé à plusieurs expositions collectives et individuelles. Ses œuvres sont exposées au Mali, au Burkina Faso, au Maroc, en France, au Liban... Cissé Dimi Légendes et crédits photo :Photo:La photographe Fanta Diarra Notification:Non |