Centrafrique :les Nations unies appellent à la libération des otages détenus par le Fdpc

04-10-2014 16:31

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Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, le général Babacar  Gaye, a appelé à la libération sans condition des personnes prises en otage par les éléments du Front démocratique du peuple centrafricain (Fdpc).

Douze personnes ont été enlevées depuis le 14 septembre dernier, dans les environs du village Zokombo à 135km de Bouar, chef-lieu de la Nana Mambéré en République centrafricaine. Lors d’une visite de travail dans la localité, le général Babaca Gaye,  a exigé au Fdpc la libération de ces civils pris en otage. Il a également interpellé le mouvement rebelle, signataire de l’accord de cessation des hostilités de Brazzaville, au strict respect de l’engagement pris, le 23 juillet dernier dans la capitale congolaise.

« La prise en otage de civils est une violation grave des droits de l’homme, punie par le code pénal de la République Centrafricaine, ainsi que par les conventions internationales relatives aux droits de l’homme », a indiqué le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU.

Les responsables de la rébellion doivent veiller de sorte que les éléments sous leur commandement ne puissent commettre des actes contraires aux droits de l’homme, ainsi qu’au droit international humanitaire. Dès lors que selon le Statut de la Cour pénale internationale: «les commandants peuvent être tenus comme pénalement responsables pour les crimes commis par leurs subordonnés », a averti le général Babacar Gaye.

En outre, il a déclaré qu’il va appuyer les efforts du gouvernement centrafricain et des autorités locales en vue de la libération des otages détenus par le Fdpc.

Alors que les Casques bleus déployés, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) montent en puissance, des milices continuent de perpétrer des violences contre la population dans plusieurs localités centrafricaines. Le dernier cas en date est l’attaque, le 1er octobre à Bambari, d’un camp de la Mission onusienne et du siège de l’ONG américaine Mercy corps, faisant plus de 16 morts et de nombreux blessés.

Fiacre Kombo (Stagiaire)