Opinion

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Chère Édith,

Samedi 14 Mars 2015 - 10:08

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Chère, très chère Édith, vous nous avez quittés, il y tout juste six ans, et nous vous pleurons comme au premier jour car vous incarniez les valeurs humaines sans lesquelles le monde des hommes ne diffèrerait guère du monde des animaux. Fille du Président Denis Sassou N’Guesso, épouse du Président Omar Bongo, vous apparteniez au cercle des puissants, mais loin de vous détourner des humbles mortels, vous aviez consacré votre vie à la lutte contre les misères qui accablent l’espèce humaine. Et vous étiez ainsi devenue l’une des personnalités les plus en vue de notre continent, notamment dans la lutte contre le Sida.

À quelques heures de la cérémonie qui, à Édou, réunira, autour de votre père et de votre famille, tout ce que le Congo compte de personnalités, sachez que le peuple congolais est plus que jamais à vos côtés. Sans doute n’êtes-vous plus physiquement parmi nous puisque Dieu en a décidé  ainsi, le 14 mars 2009, mais votre âme, elle, ne nous a pas quittés et nous savons bien qu’elle veille sur nous.

À l’heure où notre pays s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son Histoire, aidez-nous à préserver notre unité, cette unité que vous aviez aidé à reconstruire au lendemain des terribles évènements de 1997 et 1998. Vous le pouvez, plus que jamais, vous qui vivez toujours parmi nous, mais qui avez suffisamment vécu pour savoir ce qui arriverait si la passion venait à l’emporter sur la raison, l’égoïsme sur la fraternité. Faites en sorte que la sagesse inspire les actes des hommes et des femmes qui, de par leurs fonctions, joueront un rôle décisif dans les évènements à venir.

Au-delà de ce processus, continuez à nous accompagner, comme vous l’avez fait depuis que vous nous avez quittés, dans l’organisation, chez nous, d’une société plus juste et moins égoïste, plus équitable et moins obnubilée par l’argent, plus mue par l’esprit et moins gouvernée par la matière, plus respectueuse de la personne humaine et moins destructrice de la nature. C’est ainsi, et pas autrement, que le Congo, votre pays, notre pays, poursuivra sa marche vers le progrès social auquel chacun de nous aspire.
Chère, très chère Édith, merci infiniment pour votre aide !

 

Les Dépêches de Brazzaville

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