Cinéma : les producteurs de la série Windeck en partage d’expérience à Brazzaville.

Le PDG de DRTV international Norbert Dabira qui a initié ce voyage estime que la série Windeck  est  aujourd’hui un référentiel dans le cadre des séries africaines télévisées. « Elle est diffusée dans beaucoup de chaines et les Congolais l'ont beaucoup aimée.  Nous voulions bénéficier de cette expérience angolaise afin de faire quelque chose qui nous mette au diapason des réalisateurs du niveau international ».

Inspiré par énergie Angolaise le PDG du groupe de presse DRTV international pense que le Congo a du potentiel et le faire découvrir par des séries télévisées bien faites constituerait une vitrine. « Ils sont là pour qu’ils nous disent comment ils ont fait pour réussir ce chef d’œuvre culturel. Car cette série relate la vie mondaine en Angola pendant que, nous ne filmons que les misères de notre continent, alors que l’on peut montrer autre chose que çà.  Le Cinéma est le moyen par lequel nous pouvons nous défendre ».

Pedro Sousa a souligné que ce séjour s’inscrivait dans le cadre des échanges d’expérience « nous étudions la possibilité de faire quelque chose au Congo. Et cela nous parait intéressant car il est très important pour l’image de ce pays. Mais savons aussi que ce n’est pas facile de faire une telle série cela va être nécessaire que le gouvernement et les privés mettent la main à la patte et comprenne l’importance du projet afin de mieux l’appuyer ».

Windeck est un morceau très populaire en Angola  et aussi le générique de la sérié angolaise diffusée dans plusieurs pays par Canal plus. Tournée en 2012 elle compte cent vingt épisodes déjà tournés. Le projet a été financé par l’Etat angolais et des entreprises privées . «  au début ce n’était pas facile d’avoir des partenaires pour soutenir un projet qui n’avait pas encore vu le jour.  Elle a été tournée en Angola et au Portugal ».

L’idée de cette série émane des deux producteurs  qui voulaient une série différente des telenovelas afin de se démarquer de ce qui existe déjà sur le marché africain. Le casting a été fait à Luanda, au Portugal, en Angleterre et dans les pays à forte colonies angolaises. « il y a des acteurs professionnelles et aussi des modèles, des chanteurs et ceux qui n’avaient jamais fait le cinéma ni la télévision, mais nous les avions formés. il y a une grosse industrie qui s’est développée autour de cette série car beaucoup d’Angolais ont travaillé dans ce projet », a conclu Renato Freitas.