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Cinq années d’expérience exigées dans le privé pour être embauché !

Samedi 2 Juillet 2022 - 16:52

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Plaintes et grincements de dents des jeunes à la recherche d'emploi à cause de la fameuse condition d'au moins cinq ans d’expérience afin que leurs dossiers soient acceptés et traités pour se voir embauchés dans une structure privée. De nombreux jeunes voudraient que cette condition soit assouplie.  Cependant, le constat est que certaines activités reprennent timidement dans le secteur privé, offrant à une catégorique de jeunes des possibilités d’être recrutés. Mais ces derniers sont confrontés à la condition d’une solide expérience dans le domaine postulé.  Ces jeunes trouveront-ils du travail avec cette condition-là dans le privé ?        

Il est certain que la plupart de ces chercheurs d'emploi n’ont jamais travaillé quelque part, après des écoles de formation. Alors, pourquoi  ces entreprises qui commencent à s’implanter sur le territoire national reviennent avec insistance sur cette condition ? Pour de nombreux jeunes abordés, il faudrait assouplir cette condition par des tests écrits et/ou psycho-techniques.  Il est bien clair que sur un échantillon tiré au hasard de près de trente jeune, il est difficile, voire impossible d’avoir même cinq d'entre eux qui ont une expérience de cinq ans dans telle ou telle structure dont ils sollicitent à être embauchés. C’est donc une pilule amère à boire pour eux.

Néanmoins, des conditions telles qu'« Avoir travaillé dans une structure similaire pendant au moins cinq ans » et « Avoir trois à six ans d’expérience dans ce domaine » devraient céder la place à la condition « Le nouveau recruté devrait être formé sur le tas ». Et sur cette question, Dominique Garreau de Loubresse a écrit : « L’essentiel de nos connaissances s’acquiert de manière informelle par un apprentissage permanent qui nécessite une ouverture à de nouvelles situations ».

Le souhait le plus ardent de ces jeunes gens demandeurs d’emploi est de voir se multiplier dans le pays des initiatives socio-professionnelles privées pour que de nombreuses opportunités puissent voir le jour. L’autre souhait, c’est de voir l'amère  condition d’expérience acquise être remplacée par celle qui n'est pas exigeante. Donc laissons ces jeunes apprendre le travail sur le tas.

A bon entendeur, salut !          

 

 

 

   

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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