Conjoncture : la RDC classée au rang des économies à croissance rapide

Mardi 7 Avril 2015 - 18:45

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Selon le Fonds monétaire international (FMI), le pays a enregistré en 2014 le troisième taux le plus rapide au monde. 

Ces cinq dernières années, la RDC a réussi non seulement à stabiliser son cadre macro-économique mais également à aligner une forte croissance. À présent, la plus grande bataille pour le pays est de continuer à tirer le plus large profit de l’embellie économique. Au-delà, il faut réfléchir sur les moyens de réussir l’inclusion économique en initiant des politiques plus robustes pour surmonter les obstacles encore nombreux.

En effet, la croissance recherchée devrait être plus généralisée et plus solidaire, a recommandé le FMI. Ce dernier a réitéré sa volonté de renforcer sa relation avec la RDC. Déjà un dialogue se poursuit dans le cadre des consultations annuelles et d’un programme soutenu d’assitance technique.

Pour l’institution de Bretton Woods, une meilleure mobilisation des recettes pourrait aider à dégager une marge de manœuvre suffisante pour des investissements plus appropriés dans les secteurs sociaux ainsi que les infrastructures et, surtout, dans le secteur financier.

Le dernier point lié au secteur financier continue à susciter un profond débat car il pose en des termes très clairs le fondement même du développement de l'économie congolaise. Mais pour le FMI, il faut davantage de réformes structurelles pour insuffler un nouvel élan. Certaines d'entre elles sont restées en suspens, notamment celles relatives au renforcement du secteur financier. Il y a, par exemple, les lois relatives à la banque centrale et aux banques commerciales.  

Pour certains analystes, plusieurs paramètres joueront un rôle crucial au développement du secteur financier. L'on a cité une croissance économique forte, une stabilité du taux de change et un bas niveau du taux d’inflation. Toutefois, le contexte financier a enregistré une certaine progression. Plusieurs indicateurs dont le crédit et l’épargne ont connu une croissance estimée à plus de 20%. Ce chiffre marque le début d'une montée en puissance.

Laurent Essolomwa