Cybercriminalité : vingt et un pays africains signent la Convention de l’ONU à HanoïMercredi 29 Octobre 2025 - 12:00 Lors de la conférence des Nations unies tenue les 25 et 26 octobre à Hanoï, au Vietnam, soixante-douze États dont vingt et une nations africaines ont apposé leur signature sur la Convention contre la cybercriminalité. Ce nouvel accord global vise à renforcer la coopération internationale et à lutter efficacement contre les cybercrimes. Les pays africains signataires incluent l’Algérie, l’Angola, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Égypte, le Ghana, la Guinée-Bissau, la Libye, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Togo, l’Ouganda, la Tanzanie, le Zimbabwe, le Mali et le Rwanda. La convention promeut une coopération internationale renforcée, avec une assistance technique et un développement de capacités, en particulier dans les pays en développement. Dans les faits, la Convention des Nations unies contre la cybercriminalité régit la collecte et l’utilisation de preuves électroniques dans les affaires criminelles, tout en criminalisant des infractions variées comme la fraude en ligne, la diffusion de contenus pédopornographiques et la sollicitation d’enfants sur Internet. Malgré l'enthousiasme suscité par la signature de ce texte, celui-ci nécessite encore la ratification par au moins quarante pays pour entrer en vigueur. Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, a souligné l'importance de passer de la signature à l’action, et a appelé à une ratification rapide par les autres États membres. Il a également insisté sur la mobilisation des financements appropriés et les formations des cadres des pays moins nantis. Cependant, de nombreux rapports de la presse internationale et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme critiquent les insuffisances de protection dans la Convention. Ces organisations craignent qu’elle puisse servir à surveiller et à échanger des informations entre États, ouvrant ainsi la voie à des abus de pouvoir. Des entreprises technologiques telles que Meta et Dell mettent également en garde contre le risque que ce cadre soit utilisé pour réprimer les chercheurs en cybersécurité et criminaliser des comportements jugés indésirables par certains gouvernements. Fiacre Kombo Notification:Non |










