Opinion
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EmploiVendredi 5 Avril 2019 - 14:32 Dans le moment que nous vivons où se précise la relance de l'économie nationale après quatre longues années de crise, la lutte contre le chômage et la précarité doit certainement figurer en tête des priorités que se fixe la nation congolaise. La nation tout entière et pas seulement l'Etat, les administrations, les services publics dont la mission officielle est précisément de lutter contre le sous-emploi et les conséquences dramatiques qui en découlent pour les plus faibles. Il revient, en vérité, à chaque citoyen et à chaque citoyenne qui en ont les moyens d'anticiper le mouvement qui se dessine en développant leurs activités sans, bien sûr, courir le risque de les mettre en péril faute de disposer des moyens financiers suffisants. Vraie pour les chefs d'entreprises petites ou grandes qui quadrillent le pays, cette règle l'est tout autant, sinon même plus pour les artisans, les commerçants, les agriculteurs dont les activités constituent le véritable socle de l'économie nationale. Si, en effet, dans les villes comme dans les campagnes, chacun, à sa place, se préoccupe de les développer et, pour cela, de donner du travail aux jeunes qui les entourent, l'on verra très vite s'amplifier le rebond économique que nous espérons tous. L'enjeu de ce sursaut est considérable à tous égards. Au-delà de la richesse, ou plutôt du bien-être, qu'il créera du haut en bas de l'édifice social, il permettra, en effet, de combattre efficacement le mal qui ronge notre société comme toutes les sociétés modernes, à savoir le malaise social généré par le chômage des jeunes. Des tensions dont la gravité apparaît clairement dans les pays réputés riches de l'hémisphère nord qui s'avèrent eux-mêmes incapables de combattre le sous-emploi à l'origine des crises intérieures qu'il leur faut combattre et dont dépend leur prospérité à venir. Si chacune, chacun d'entre nous prend conscience de l'importance que revêt la création d'un ou deux emplois dans son environnement immédiat, le redressement qui se dessine et que les accords en préparation avec la communauté financière internationale accélèreront fortement dans les prochains mois résoudra le problème le plus grave auquel nous sommes confrontés comme toutes les nations qui nous entourent.
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