Environnement : le Congo fait partie des modèles en matière de biodiversité

Mardi 25 Mai 2021 - 15:00

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La célébration de la Journée internationale de la biodiversité, le 22 mai, a porté sur le thème « Nous faisons partie de la solution ». La République du Congo qui n’est pas restée en marge de cette célébration a délivré une déclaration lue par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Le combat pour la préservation de la biodiversité n’est pas une abstraction, encore moins un luxe des pays riches ; plutôt une urgence qui concerne toutes et tous, a souligné dans cette déclaration la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. « La biodiversité, c’est le socle de notre alimentation, de notre eau pure et de notre énergie. Elle est au cœur non seulement de notre survie, mais aussi de nos cultures, de nos identités et de notre joie de vivre. Or, ainsi que le répètent inlassablement tous les rapports d’experts et de scientifiques depuis plus de vingt ans, un grand péril menace notre biodiversité… », a-t-elle signifié.

En dépit des disparitions d’espèces de toutes sortes, a poursuivi la ministre, de tous les continents du monde l’Afrique est celui qui résiste le mieux à l’appauvrissement de la biodiversité. Elle abrite encore une extraordinaire diversité biologique et c’est le dernier endroit sur terre où vivent de nombreuses espèces de grands mammifères.

La ministre a fait savoir dans sa déclaration qu’il est encore possible d’enrayer le déclin de la biodiversité. A ce titre, le Congo fait partie de ceux qui montrent la voie à suivre grâce à la vision de son président de la République, Denis Sassou N’Guesso. En effet, cela fait des décennies que le chef de l’État porte la voix de l’Afrique lors des grandes conférences sur la protection de l’environnement, bien seul au début, puis peu à peu rejoint par ses pairs du continent. Il l’a rappelé, lors de son discours d’investiture du 16 avril dernier, lorsqu’il disait : « Notre nature est un don de Dieu que nous devons exploiter et respecter, pour que cette croissance verte soit vertueuse ». Exploiter et respecter, exploiter tout en respectant. En d’autres termes : trouver le compromis entre le développement économique et la préservation de la nature, ce sont là des paroles de grande sagesse, a-t-elle indiqué.

Le monde scientifique a les yeux fixés sur le Bassin du Congo

Afin d’éviter le basculement de la biosphère dans un nouvel équilibre dont nul ne sait de quoi il sera fait, tout ce que la planète compte de scientifiques, de climatologues, d’environnementalistes et de militants écologistes, le monde a les yeux fixés sur cette formidable réserve de biodiversité qu’est le Bassin du Congo.

Arlette Soudan-Nonault a rappelé qu’avec ses forêts, ses fleuves, ses précieuses tourbières, ses sites protégés et ses zones humides, cet immense patrimoine mondial a la chance d’avoir comme grand conservateur le président Denis Sassou N’Guesso, président de la commission climat du Bassin du Congo. A son initiative et sous son impulsion a été créé il y a quatre ans à Oyo l’instrument financier du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, un fonds désormais opérationnel et décliné en près de deux-cent-cinquante-quatre projets sectoriels des États membres de la commission climat du Bassin du Congo évalués à dix milliards de dollars américains qui tous prennent en compte les savoirs autochtones, tant il est vrai que la conservation de la biodiversité ne fonctionne que lorsqu’elle intègre les besoins des communautés locales et les associe aux actions entreprises.

Parlant de la prochaine conférence des Nations unies sur la biodiversité qui se tiendra en octobre de cette année à Kunming en Chine, la ministre a annoncé que les décisions qui seront prises lors de ces assises devront enfin permettre à l’humanité de rêver à un avenir plus vert et plus durable. « Le Congo notre pays s’y rendra la tête haute, fier du leadership régional qu’incarne en la matière le président Denis Sassou N’Guesso et conscient du rôle crucial que joue notre patrimoine naturel pour l’avenir de nos enfants. Car la biodiversité, c’est nous. Nous et tout ce qui vit sur terre », a-t-elle conclu.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : la ministre Arlette Soudan-Nonault prononçant la déclaration (crédit photo/ ADIAC)

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