Fespam : les artistes souhaitent la durée du festival

Samedi 27 Mai 2023 - 13:24

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Le Festival panafricain de musique (Fespam) a été relancé le 13 mai à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, en présence de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault. Pour des artistes musiciens, la relance de ce rendez-vous doit s’inscrire dans la durée après huit années d'interruption.

 

Zara Umporio, président de l’orchestre G7 : Nous, artistes musiciens, sommes fiers de la relance du Fespam. Nous remercions le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso; le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso; et la ministre de l’Industrie culturelle, Lydie Pongault. Aujourd’hui on a choisi Sibiti, une ville culturelle, les gens viennent de partout pour venir assister au spectacle.

Nous pouvons dire que tout est bien, cela nous réconforte. Pour les éditions prochaines, nous demandons au gouvernement de sortir les moyens un peu plus tôt pour que le Commissariat général du Fespam et le ministère de l’Industrie culturelle puissent bien gérer le festival. 

Jonas Grand Rebel, président de l’orchestre Vision des stars

Notre point de vue ne peut être que positif. Il s’agit d’une relance, parce que c’est quelque chose qui existait déjà. Maintenant que le gouvernement relance ce grand rendez-vous culturel, cela ne peut que nous réjouir. Théoriquement, sur  deux ans, il permet aux artistes nationaux et internationaux de jouer sur un même podium. Ce brassage nous donnait la force d’aller de l’avant. Puisqu’il s’agit d’une relance, il faut qu’il y ait un accompagnement parce que nous avons perdu beaucoup de temps. Nos attentes sont très nombreuses.

S’agissant des innovations, il faut dire que c’est un événement panafricain. Mais nous pensons que le Congo dépense beaucoup d’argent par rapport à d’autres pays dans l’organisation. Ce qui lui donne un caractère purement congolais. Cela devra alors faire que les artistes nationaux soient mieux traités et que leurs cachets soient reconsidérés.

Jonas Makosso Leli, président du groupe tradi-moderne Tshi-fumb’

C’est un grand plaisir pour un groupe de participer à un festival. Cela fait chaud au cœur d'être invités à Sibiti. Nous sommes très contents et pensons que c’est le résultat d’un travail bien fait. Puisque le groupe est né depuis 2015, nous avons cinq albums sur le marché. Il y a la visibilité et de temps en temps, nous partons pour Brazzaville. Je félicite le commissaire pour que cette onzième édition. J’espère que nous n’allons plus faire marche arrière. Je souhaite que cela continue et bon vent aux organisateurs.    

A propos de la vision du commissaire générale du Fespam, je pense que chaque manager vient avec ses innovations. Cette vision, il la partage avec l’ensemble du personnel qui doit adhérer à cela. Pour l’instant, nous les artistes musiciens le laissons faire. C’est après cette édition que nous nous retrouverons pour dire notre constat. Mais nous sommes très fiers de ce qu’il accorde la première place aux artistes nationaux que nous sommes.

Achille Tchikabaka

Légendes et crédits photo : 

Des artistes intervenant sur le Fespam/DR

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