![]() Gestion des immondices à Kinshasa : les éboueurs débrayent pour non paiement de leur salaireJeudi 21 Juillet 2016 - 18:44 Impayés depuis six mois, ces agents d’assainissement employés par la RATP exigent le paiement de leurs arriérés de salaire équivalant à six-cent dollars par unité en raison de quatre dollars par jour de prestation mensuelle. Après le départ de l’Union européenne, la problématique de la gestion des immondices dans la ville de Kinshasa est de nouveau relancée. Un dysfonctionnement s’est installé dans le système mis en place avec, à la clé, une accumulation d’arriérés de la part du personnel recruté pour l’évacuation des immondices. Aujourd’hui, les éboueurs commis à cette tâche accusent six mois d’arriérés de salaire et, après avoir épuisé sans succès toutes les voies légales de recours pour tenter de rentrer dans leur droit, ils ont pris l’option d’utiliser la méthode forte en faisant pression sur l’autorité urbaine de qui ils dépendent désormais. C’est tout le sens du sit-in initié, le 20 juillet, devant l’hôtel de ville de Kinshasa. « André Kimbuta : payez nos salaires ! », pouvait-on lire sur les cartons qu’ils exhibaient au gré de vent comme pour forcer la note. Excédés par des vaines promesses des autorités qui les font tourner en rond sans déboucher sur du concret, les éboueurs de la ville de Kinshasa ont décidé de débrayer jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause à leur revendication.Évoluant au sein de RAPT, ces manœuvres revendiquent le paiement de six mois de salaire équivalant à six-cent dollars en raison de quatre dollars/jour de leur prestation mensuelle. Et de faire observer qu’ils travaillent tous les jours excepté dimanche de manière assidue de 7 heures à 18 heures en évacuant des immondices dans les différents sites suivant une répartition établie par leur superviseur. Une tâche laborieuse lorsqu’on considère l’étendue de l’agglomération urbaine. La ville-province de Kinshasa a donc tout intérêt à décanter au plus vite cette situation afin d’épargner aux Kinois les affres des maladies diarrhéiques, de la fièvre typhoïde, de la fièvre jaune et du paludisme, ces maladies des mains sales qui résultent souvent de l’insalubrité environnementale. Alain Diasso Notification:Non |