Gouvernance : la société civile prête pour le suivi des réformes

Samedi 18 Décembre 2021 - 13:16

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Les cinq organisations de la société civile retenues pour le contrôle et le suivi des réformes et bien d’autres projets mis en œuvre par le gouvernement ont, du 14 au 16 décembre, à Brazzaville fait le point des actions qu’elles vont mener l’année prochaine, dans le cadre des missions qui leur sont confiées.

« Nous allons mener nos enquêtes sur deux secteurs essentiels, à savoir l’éducation et la santé. L’objectif c’est de voir si les réformes envisagées et budgétisées ont été réalisées », a confié Florent Kihoulou de l’organisation non gouvernementale Niosi. « Nous sommes suffisamment outillés pour nous déployer à travers le territoire national. Il ne nous reste plus qu’à budgétiser les activités puis soumettre l’état de besoins au Prisp pour financement », a-t-il poursuivi.

Face aux nombreux défis de gouvernance dans le pays, la participation de la population et l’engagement de la société civile dans le suivi des réformes contribuent, d’après le coordonnateur du Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp), Ferdinand Doukaga Kwanda, au renforcement de la reddition des comptes et à la redevabilité. « Il était essentiel pour le Prisp, après le soutien à la mission de la collecte documentaire sur les budgets de 2014 à 2019, de continuer à appuyer les organisations de la société civile à renforcer leur engagement à travers cet atelier sur la nomenclature budgétaire de l’Etat et la validation des outils d’enquêtes », a-t-il indiqué.

Signalons que les cinq organisations de la société civile ont été préparées dans la cadre du Prisp, projet financé par la Banque mondiale. Il vise l’amélioration de la mobilisation des ressources publiques hors pétrole et accompagne le Congo dans la mise en place des réformes en matière de gouvernance. Intervenant à l’ouverture de cet atelier, le représentant du Prisp au niveau de la Banque mondiale, Ousman, a déclaré : « Nous ne pouvons pas travailler exclusivement avec l’administration sans impliquer les acteurs externes de contrôle, de reddition des comptes, de suivi-évaluation des politiques publiques et réformes mises en place. Des organes de contrôle externes ont un rôle important à jouer ».

Notons que c’est en juillet 2019 que le Congo a signé une convention de partenariat avec cinq organisations de la société civile pour rendre meilleurs les résultats de développement, dans un contexte d’amélioration de l’environnement de la gouvernance économique par le renforcement de l’efficacité et la transparence dans la gestion des finances publiques.

Lopelle Mboussa Gassia

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