Guvano Mwana Vangu : « J’ai beaucoup appris à côté de Tabu Ley »

Samedi 14 Décembre 2013 - 8:40

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Ancien sociétaire de l’African Fiesta National, il dit avoir gardé un très bon souvenir de son « grand frère » Rochereau. Alors recruté comme guitariste, Guvano dit avoir « appris beaucoup » au côté de celui qu’il tient pour un « baobab » et dont la mort l’a rendu « très triste », comme il l’a dit aux Dépêches de Brazzaville

Les Dépêches de Brazzaville : Quel a été l'apport deTabu Ley dans votre parcours ?
GMV : J’ai beaucoup appris à côté de Tabu Ley. Je lui dois ma notoriété. Si je n’étais pas passé à ses côtés, je crois que je serais resté dans l’anonymat. C’est grâce à lui que Guvano est connu.

LDB : Quel est le plus beau souvenir que vous gardez de Rochereau ?
GMV : Le premier souvenir, parce que j’en ai deux, c’est celui que je viens d’évoquer. Le fait d’avoir évolué à ses côtés. Et, le second c’est que Tabu Ley m’a immortalisé dans la chanson Mwana ya Vangu. Il a composé cette chanson-là pour moi entre 1966 et 1967. Depuis qu’il a composé cet air, il n’y en a pas eu un autre pour un autre de ses musiciens. Pour cela donc, je lui dois une reconnaissance perpétuelle.

LDB : Quel sentiment vous anime en ce moment où se tiennent ses funérailles ?
GMV :
Nous sommes très tristes qu’un baobab comme celui-là soit tombé. Le baobab est tombé et nous sommes dans l’impossibilité de le relever, cela nous fait mal au cœur. Mais que pouvons-nous donc contre la volonté du ciel ? Il l’a dit : « De la poussière tu es venu, à la poussière tu retourneras. Chacun d’entre nous a son tour… »

Propos recueillis par Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Guvano Mwana Vangu lors de la veillée mortuaire du samedi 7 décembre. (© DR)