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A J - 5 …

Lundi 10 Août 2015 - 20:27

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À cinq jours des cérémonies qui marqueront, à Ouesso, notre cinquante-cinquième Fête nationale, il n’est pas inutile de dresser une sorte de bilan du long espace de temps qui s’est écoulé entre l’accession de notre pays à l’indépendance et le temps présent. D’aucuns, dont nous sommes, pensent même que c’est indispensable étant donné l’ampleur des réformes institutionnelles qui se profilent à l’horizon. D’où cette série de réflexions, tirée de l’observation quotidienne de l’actualité, que nous présenterons à nos lecteurs tout au long de la semaine.

Première réflexion : le Congo est certainement l’un des pays les plus stables, sinon même le plus stable, de l’Afrique centrale. Cet atout majeur il le doit à l’ampleur des crises qu’il lui a fallu traverser pour acquérir cette stabilité, crises qui démontrèrent à notre peuple que rien, au final,  n’est plus important que la paix et l’unité. Mais il le doit aussi à la sagesse de ses dirigeants qui surent instaurer une véritable démocratie au lendemain des terribles guerres civiles de 1993, 1997 et 1998 en plaçant le pardon au cœur de leur politique.

Procéder à un tel constat n’a pas pour but d’encenser celles et ceux qui ont mené sans faiblir le long et difficile combat pour la réconciliation, mais simplement de rappeler à ceux qui seraient tentés de l’oublier par ambition personnelle que les acquis des quinze dernières années ne devront en aucun cas être remis en cause, sous un prétexte ou sous un autre, dans les mois à venir. Au-delà, en effet, de l’intérêt national ce qui est en jeu n’est pas autre chose que l’émergence d’une partie de l’Afrique que menacent toutes sortes de convoitises et qui a besoin d’Etats forts.

Imagine-t-on ce qui se passerait au plan régional si Brazzaville venait à sombrer une nouvelle fois dans le chaos ? Alors que nous, Congolais, nous apprêtons à célébrer notre Fête nationale rien n’est plus important que de prendre en compte cet acquis pour le protéger. Ceci, bien sûr, n’empêche nullement le débat d’idées, la controverse politique, l’affrontement idéologique,  mais impose aux acteurs le strict respect des principes démocratiques grâce auxquels la nation congolaise a su se reconstruire

 

(A suivre).

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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