« Je suis un citoyen congolais libre », déclare René Serge Blanchard Oba

Mercredi 5 Août 2015 - 12:30

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Cette réaction fait suite à son interdiction de sortie du territoire national. Il a ainsi marqué son indignation, le 4 août à Brazzaville, devant la presse nationale et internationale.

En partance pour Paris, en France, pour des raisons de santé, le président du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) René Serge Blanchard Oba, a été interpellé le 3 août dernier, à l’aéroport international  Maya-Maya. Pourtant, affirme-t-il, avoir obtenu du cabinet du chef de l’État des assurances verbales à cet effet. Les raisons de cette interdiction de sortie n’ont pas été élucidées par ce leader  politique.

En rappel, René Serge Blanchard Oba a été victime d'un accident de circulation, il y a quelques temps. « Cet accident était tellement sérieux que j’ai été évacué  en France. Je suis porteur d’un clou de 50 cm au fémur gauche. À cette date, je suis attendu par mon médecin pour un contrôle et suite à donner aux soins inhérents », a-t-il argumenté. Et de poursuivre : « Mon étonnement est donc grand de constater que je suis interdit de quitter le territoire national. Le lien pour moi est très évident. Il établit le rapport avec mes dernières prises de positions sur la question du changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Par ailleurs, notre détermination demeure intacte. C’est dans cette optique que nous avons résolu de batailler avec nos idées, nos arguments pour l’alternance démocratique en 2016 au Congo ».

Dans son allocution, il cite l’article 16 de la Constitution en vigueur qui garantit à tout citoyen congolais le droit de circuler librement. « Je n’ai tué personne, je suis un citoyen congolais libre, j’ai le droit d’aller me faire soigner. Ces faits graves et arbitraires sont caractéristiques d’un déni de liberté, de justice et de concorde nationale, en ce qu’ils créent, inutilement, des frustrations, psychodrame dans le pays », a-t-il martelé, avant de mettre un peu d’eau dans le vin, en appelant à  retrouver la voie de la sagesse et de l’humilité afin, dit-il, de faire triompher un État de droit. « Ma communication se veut un cri de cœur, un appel à la sagesse en direction des autorités nationales afin qu’elles prennent le sens de la mesure et de responsabilité face à la nation », a-t-il conclu.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

René Serge Blanchard Oba

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