Opinion
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L’an unMardi 20 Décembre 2022 - 9:10 La rumba a été encore sublimée le 14 décembre par les mélomanes et les amoureux de la musique des deux rives du fleuve Congo, à la faveur de l’an un de son inscription sur la prestigieuse liste du patrimoine culturelle immatérielle de l’humanité de l’Unesco. Héritage culturel ancestral, la rumba ne cessera de faire parler d’elle au regard des mélodies, sonorités, compositions et des productions musicales que réaliseront au fil des ans ses fervents défenseurs disséminés à travers le monde. En l’inscrivant au patrimoine mondial, l’organisation onusienne a de loin reconnu la richesse culturelle de la rumba qui demeure inébranlable nonobstant de dures épreuves du temps et la profusion des courants musicaux concurrents, entre autres, le RnB, le soukouss, le makossa, le rap. Le moment est plus que jamais venu de ne plus se limiter à la célébration de la rumba, mais de réfléchir sur les mécanismes permettant de pérenniser cette tradition à travers les générations, en soutenant la production à grande échelle pour que les musiciens vivent réellement de leurs œuvres. Pour ce faire, il revient donc aux pouvoirs publics, aux mécènes, aux producteurs et autres opérateurs culturels d’aider les artistes à mieux s’organiser, de financer la production, construire des salles de spectacle et des studios d’enregistrement ; bref de promouvoir l’industrie musicale dans son ensemble.
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