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Le patriotisme : socle de l’unité nationale

Lundi 24 Mai 2021 - 16:10

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Les Congolais de façon générale tiennent comme priorité le développement de leur pays, le Congo. Or, le développement ne se décrète pas. Il est plutôt un processus auquel devrait participer toute la population à tous les échelons : les dirigeants donnent l’impulsion, les cadres mettent en œuvre et la population participe, à divers niveaux.

 

Cependant, ce processus a des impératifs qui conditionnent le succès. On citerait en exemple l’amour de la Patrie auquel se greffe l’unité nationale, notamment.

 

En effet, les pouvoirs publics mettent en place des lois et règlements régissant la vie de la nation. Ces règles communes sont censées être respectées par l’ensemble de la population, sans exception. Mais, l’amour de la patrie, ciment de l’unité nationale, ne viendrait pas de ces lois et règlements. Il est un sentiment ressenti par chaque Congolaise et chaque Congolais de façon naturelle.

 

Ainsi, dans l’accomplissement de leurs tâches, les fils du pays dans l’ensemble, responsables politico-administratifs ou simples citoyens, devraient avoir le Congo à cœur. Cet attachement rendrait chacun de ses fils fier d’appartenir à la nation. De fait, ils travailleraient pour son développement, en privilégiant l’intérêt collectif.

 

Cette attitude implique ipso facto le respect des lois et règlements, donc la rigueur que chacun mettrait dans la gestion de la chose publique. Dans ces conditions, la bonne gouvernance ne serait plus qu’une exigence légale, mais aussi une obligation morale ressentie vis-à-vis de son pays, de ses concitoyens, par chaque fils appelé à accomplir ses devoirs.

 

De cette manière, l’amour du pays apparait, dès lors, comme un rempart moral contre les abus et les comportements déviants qui retardent ou bloquent la bonne marche du pays. Autant un Congolais ne ferait mal à son compatriote, autant les lois et les règlements ne sont pas d’application à géométrie variable. En clair, la nation appliquerait la politique de deux poids une mesure et garantirait de ce fait l’égalité de tous devant la loi. Dans cette optique, l’autorité de l’Etat est mise en avant, en toutes circonstances.

Valentin Oko

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