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Limiter l’usage des énergies fossiles

Jeudi 24 Novembre 2022 - 18:09

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La multiplication et l’intensification des vagues de chaleur aux quatre coins de la planète sont les manifestations les plus évidentes du réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre. Ces vagues de chaleur sont un avant-goût du climat futur de la planète si les pays pollueurs continuent à faire la sourde oreille et refusent d’appliquer la seule solution que préconisent tous les experts depuis des années, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion des énergies fossiles.

Pointés du doigt depuis bien longtemps, les principaux responsables du réchauffement de la planète sont le pétrole, le gaz et le charbon. Notre dépendance à ces énergies met en péril l’avenir de l’humanité. Et si l’on continue à rester passif face au dérèglement climatique, affirment les scientifiques, les conséquences de la canicule et l’augmentation des vagues de chaleur que l’on observe ces dernières semaines aux quatre coins de la planète risquent de devenir la norme et cela peut devenir bien pire dans le futur si l’on continue d’émettre autant de gaz à effet de serre.

La relation entre le changement climatique et les vagues de chaleur est désormais bien établie, comme le décrit le sixième rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Le réchauffement des températures induit une augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur que les études d’attribution cherchent à quantifier. Il est également attendu, dans un climat qui se réchauffe, que des vagues de chaleur surviennent plus tôt ou plus tard dans la saison, à l’image de l'épisode observé ces dernières semaines.

Les promesses climatiques faites lors des différentes réunions de la COP auraient le potentiel de maintenir le réchauffement climatique juste en dessous de 2°C. Mais uniquement si tous les engagements sont bel et bien mis en œuvre comme annoncés.

Si les objectifs climatiques de 196 pays depuis l’accord de Paris adopté en 2015, jusqu’à la réunion de la COP26 à Glasgow sont mis en œuvre intégralement et à temps, le réchauffement maximal pourrait être limité à 1,9-2°C avant 2100.

Rappelons aussi que la lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas être la seule initiative des gouvernements et des entreprises, mais également des particuliers. De simples petits gestes quotidiens de milliards d’habitants de la planète peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.

Boris Kharl Ebaka

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Édition du Samedi (SA)

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