Lire ou relire : « Le carabin, l’oncologue » Jean Bernard Nkoua-Mbon

Samedi 7 Octobre 2023 - 18:56

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Ce livre autobiographique publié cette année à L’Harmattan, décrit l’itinéraire de vie d’un médecin, dans ses joies et ses luttes.  

Le professeur Jean Bernard Nkoua-Mbon, cancérologue ou oncologue de spécialité, se raconte à travers un volume de quatre cents pages divisées en quatorze chapitres. C’est le récit de toute une vie consacrée à la santé et la promotion de la vie.

L’auteur dévoile un parcours parsemé d’embûches et d’épreuves, depuis l’obtention du baccalauréat jusqu’à l’agrégation en oncologie médicale. Il relate entre autres les faits marquants son passage à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville comme étudiant en médecine, et à l’université libre de Bruxelles en Belgique, de même certains souvenirs liés à sa profession d’enseignant chercheur et de médecin.

A la quatrième de couverture, on peut lire notamment, « tout ce parcours est jalonné d’adversités et, grâce à la force de caractère, celles-ci ont été vaincues. C’est la preuve que la réussite est au bout de l’effort. » Ou encore « ce livre est un hymne à la persévérance et à l’effort. Il exhorte à poursuivre un objectif dans la vie, à ne pas se laisser abattre par les obstacles de parcours et à ne pas y renoncer malgré les difficultés ».  

Cet ouvrage véhicule en effet un message de résilience face aux maux pluridimensionnels de la vie et surtout du futur. L’auteur essaie de préparer les lecteurs africains en général, et congolais en particulier, à affronter sereinement et lucidement l’avenir par rapport aux défis et catastrophes qui pointent déjà à l’horizon.

« Nos hôpitaux sont devenus de véritables mouroirs, sans que cela n’interpelle personne. (…) Ce constat implacable nous interdit d’utiliser des slogans soporifiques pour endormir les gens. Dans les années à venir, plus personne n’acceptera d’être berné. Devrions-nous rester les bras croisés devant des bouleversements considérables, qui vont surgir à travers le monde dans vingt (20) ans ? Nous n’avons plus le temps d’ostraciser les uns, ni de condamner les autres. Nous devrions refuser cette apoptose collective », écrit-il à la page 383.

Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Photo : Couverture du livre/DR

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