![]() Lutte contre le financement du terrorisme : la Licoco salue les efforts du gouvernement congolaisMardi 4 Octobre 2022 - 17:10 Assurant que la République démocratique du Congo (RDC) pouvait se conformer aux exigences du Groupe d’action financière (Gafi) « si les autorités politiques et administratives s’impliquent en faisant appliquer la loi », la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) note, toutefois, que la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme doit être une affaire de tout Congolais. Elle encourage, par ailleurs, les citoyens à dénoncer les personnes qui sont impliquées dans des activités illicites.
La réforme de la loi sur les blanchiments des capitaux et le financement du terrorisme
La RDC est capable de se conformer aux exigences du Gafi Faisant référence au plan d’action que le Gafi a envoyé au gouvernement congolais, la Licoco pense que la RDC peut se conformer aux exigences de cette structure « si les autorités politiques et administratives s’impliquent en faisant appliquer la loi ». Toutefois, fait-elle savoir, la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme doit être une affaire de tout Congolais. Cette organisation encourage les citoyens à dénoncer les personnes qui sont impliquées dans des activités illicites. « Les personnes qui sont impliquées dans des actes de corruption, la fraude fiscale et douanière, les détournements des fonds publics, le trafic d’influence, la vente d’armes ou d’espèces protégées, les actes terroristes et leur financement, doivent être dénoncées », a souligné la Licoco. Elle s’engage à suivre la mise en application de ce plan d’action pour le respect des engagements pris par le gouvernement auprès du Gafi. La Licoco indique, par ailleurs, que lorsqu’un pays est mis sous surveillance renforcée, cela veut dire qu’il doit prendre rapidement par écrit un engagement de haut niveau, sous surveillance du Gafi, à résoudre les défaillances identifiées dans le rapport d’évaluation mutuelle. Plusieurs pays du monde, renseigne-t-elle s’appuyant sur l’apport d’un expert de la Cenaref, sont présentement identifiés dans la liste des Etats sous surveillance renforcée aux termes de l’évaluation mutuelle et cela ne constitue pas une sanction mais une contrainte à remédier les lacunes identifiées. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :1- Le logo de la Licoco/DR
2- Le secrétaire exécutif de la Licoco, Ernest Mpararo /DR Notification:Non |