Marché de la poésie 2014 : Jean-Claude Awono répond au « questionnaire Pivot »Lundi 16 Juin 2014 - 12:15 Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses de Jean-Claude Awono, poète du Cameroun…
Littérature. Le mot que vous détestez ? Je ne sais pas. Le son, le bruit que vous aimez ? Les oiseaux qui chantent le matin. Le son, le bruit que vous détestez ? Celui des dents que l'on fait crisser. Votre juron, gros mot ou blasphème favori ? Merde ! Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Médecin. La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? Le chat, par exemple. Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ? Que j'étais un poète, c'est tout. Comment vous est venue l'envie d'écrire ? Grâce à mon professeur de français au lycée. Que cherchez-vous à traduire par vos poèmes ? Moi-même parce que je suis une énigme et que je ne me comprends pas. Or si je peux me comprendre, cela veut dire que je peux comprendre les autres et le monde. Votre actualité littéraire ? Mon dernier recueil de poésie, Météorites. Je prépare le prochain festival de poésie des Sept Collines qui aura lieu en décembre 2015 à Yaoundé. Enfin, je souhaiterais donner plus d'ampleur, plus de force encore au projet Ifrikya, la maison d'édition que je conduis. Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou Légendes et crédits photo :Jean-Claude Awono, poète camerounais, sur le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo lors du 32e Marché de la Poésie à Paris (© Adiac). |
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