Opinion
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MobilisationMardi 29 Mai 2018 - 15:44 Que la communauté internationale dans son ensemble se mobilise enfin pour aider le peuple libyen à sortir de l’ornière dans laquelle il a été plongé ces dernières années ne peut qu’avoir des conséquences positives, même si la bataille pour la paix n’est pas encore gagnée dans cette partie de l’Afrique. Et c’est pourquoi la plus grande attention devra être portée, dans les heures à venir, à la conférence qui se tient aujourd’hui à Paris autour d’Emmanuel Macron et qui réunira les représentants de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne, de la Ligue arabe, des Nations unies. Plus que jamais présent dans la recherche d’une issue positive au drame qui menace la stabilité de l’Afrique du nord et de l’immense zone sahélo-saharienne mais également de la Méditerranée dans son ensemble comme le prouve le déferlement des migrants vers l’Europe du sud, le Congo, notre Congo, qui préside grâce à Denis Sassou N’Guesso le Comité de haut niveau de l’UA créé dans ce but, va pouvoir constater que ses appels à la sagesse, à la réconciliation, à l’unité ont été entendus. Ce fait est d’autant plus remarquable que pendant longtemps, les pays occidentaux ayant planifié l’assassinat de Mouammar Kadhafi ont refusé de prendre la juste mesure de leur responsabilité dans le drame qui se jouait à Tripoli. Ceci alors même que des mises en garde leur avaient été adressées par plusieurs dirigeants africains dont certains – notre président notamment – avaient pris de grands risques afin de convaincre le « Guide » libyen de se retirer avant que le pire ne se produise chez lui. L’Histoire retiendra qu’il a fallu attendre l’élection en France du président Emmanuel Macron pour que les lignes bougent sur ce terrain stratégique très sensible. Et sans doute, du moins faut-il l’espérer, constatera-t-elle aussi que le réalisme a fini par l’emporter sur la vision décalée du monde actuel qui avait conduit de grandes, très grandes puissances, à se mêler dangereusement de ce qui ne les regardait nullement. Avec, comme conséquence, une crise qui menaçait la stabilité de l’Afrique et de l’Europe. Disons-le sans détour, l’espoir va pouvoir renaître dans cette partie du monde.
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