Musique : Zora Frenchilia sort de sa zone de confort

Depuis son jeune âge Zora flirte avec la musique. Un univers qui l’influence fortement au fil des ans. « Dès mon enfance, j’ai été bercée par le gospel, le kilombo et le rap. Des rythmes qui ont développé ma passion pour la musique », a déclaré Zora dont le maxi single nommé « Tueur dans le game », sorti en 2018, est composé de cinq titres : « Zora la Française », « Il ne fallait pas », « Mbouila ba dia », « Tue les mecs mythos’ » et « Ba zo mbanga ».

« Dans ce maxi single, je dénonce les injustices et j’ai fait en sorte qu’il suscite une vraie prise de conscience chez les jeunes, il ne suffit pas seulement de le dire, il faut proposer des mécanismes pour que cette jeunesse s’en sorte », a expliqué l’artiste.

L’opus fait aussi une part belle à la cause féminine et à celle des enfants. Sa musique est donc basée sur des faits réels, comme la souffrance d’une mère, la corruption, la cupidité, le crime.

En outre, si Zora chante sur les airs d’afro pop, elle n’est pas pour autant fermé à d’autres styles de musique. « Je suis assez diversifiée, je fais un peu de tout, le folklore, le rap, l’afro beat. En fait, je peux m’adapter facilement à n’importe quel rythme », a révélé l’artiste. « Mon souhait est que ma musique apporte un peu de douceur dans ce monde emprunt à la violence, au tribalisme, à la diffamation... », a-t-elle ajouté.

Cet album a été comme une révélation pour la jeune fille qui a décidé en 2020 de renouveler l’expérience en mettant en ligne un nouveau single nommé « Mon quotidien » composé de quatre titres (Zora master, Sacrifice, Ciel, Gaspillage). Aujourd’hui, Zora espère faire des vagues avec ses nouveaux titres puisqu’elle sort de sa zone de confort en multipliant mixtape et clips sur les réseaux sociaux.