Patrimoine :présentation des résultats de la formation sur la préparation des propositions d’inscription des élémentsMercredi 7 Novembre 2018 - 18:58 L’activité a eu lieu le 7 novembre, dans la salle de conférences du ministère de la Culture et des arts, sous les auspices du directeur de cabinet du ministre de tutelle, Emmanuel Douma.
À l’issue de la formation, une équipe technique sera mise en place afin d’élaborer un texte juridique portant sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cela permettra de relever, entre autres défis, celui de la renaissance culturelle africaine par la sauvegarde de ses valeurs ancestrales, creuset de son identité culturelle. Les éléments inventoriés ont été les suivants : la rumba et la sape à Brazzaville ; le kiebe-kiebe dans les départements des Plateaux, de la Cuvette et de la Cuvette ouest ; la récolte du tcham et la forgerie dans la Cuvette ; le béka dans la Sangha ; la technique de tissage du raphia dans les Plateaux ; la fabrication du pont en liane dans la Lékoumou ; le mbouata et le mbouanda dans le Niari ; la vannerie, le ntoba mbori, le manioc, le mbongui dans le Pool. Trois dossiers proposés pour une inscription
Prenant la parole pour son allocution de circonstance, la directrice des musées, monuments et sites historiques, Nicole Mantsanga Bambi, a indiqué que sauvegarder le patrimoine, c’est transférer des connaissances, des savoir-faire et du sens. Autrement dit, la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel met l’accent sur les processus en jeu dans la transmission ou la communication de génération en génération, plutôt que sur la production de ses manifestations concrètes, telles qu’un spectacle de danse, un chant, un instrument de musique ou une œuvre d’artisanat. Sauvegarder le patrimoine culturel immatériel, a-t-elle poursuivi, c’est s’assurer qu’il joue toujours un rôle actif dans la vie des générations actuelles et qu’il est transmis aux générations futures. Les mesures de sauvegarde visent de ce fait à assurer sa viabilité, sa recréation permanente et sa transmission. Parmi les initiatives possibles de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, il y a l’identification, l’inventaire, la formation et la mise en place d’un cadre juridique, constituant l’ossature du présent atelier.
Les résultats présentés sont le fruit d’un processus de classement du patrimoine sur la liste nationale et éventuellement sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Clôturant l’atelier, le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts, a indiqué que si, dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Congo se réjouit des éléments déjà inventoriés lors des bienniums précédents, il va sans dire que ces quelques éléments inventoriés ne constituent de leur point de vue qu’une goutte d’eau dans l’immense océan du patrimoine culturel immatériel dont regorge le pays. « Nous pensons, par exemple, au nzango, au rite d’intronisation d’un roi Loango, etc. À charge pour vous donc, nantis des instruments performants dont vient de vous doter cet atelier, de mener les investigations nécessaires et suffisantes, aux fins d’élargir l’éventail des éléments à inscrire sur la liste nationale du patrimoine culturel immatériel», a-t-il souhaité. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Une vue du podium
Photo 2 : Les participants à l'atelier
Photo 3 : La photo de famille
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