Pêche et aquaculture : le Congo et la FAO étudient de nouvelles stratégies pour développer le secteur

Jeudi 10 Juillet 2014 - 18:42

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L’objectif poursuivi par cette coopération bilatérale entre le Congo et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), est d’œuvrer ensemble, en vue de créer des conditions adéquates afin d’accroître l’offre du poisson dans le pays, question de le rendre disponible et accessible à toutes les bourses

Pour parvenir à ce résultat le plus rapidement possible, le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, Bernard Tchibambelela, et le représentant de cette institution onusienne au Congo, Dieudonné Koguiyagda, ont, à l’occasion d’une séance de travail le 10 juillet à Brazzaville, mis en place un plan d’action commun.

En amont, les deux partenaires devront tout mettre en œuvre pour palier le plus tôt possible, l’épineux problème du déficit d’aliments de poissons, principal défaut qui empêche le secteur de l’aquaculture congolais de décoller.

En effet, pour donner réponse à cette question, l’institution onusienne en charge des questions d’agriculture, de concert avec le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, celui de la Recherche scientifique ainsi que tous les partenaires techniques, ont résolu de tout mettre en œuvre pour produire les aliments de poissons en grande quantité afin de faciliter les pisciculteurs.

« Nous mettrons l’accent essentiellement sur la promotion et le développement de l’aquaculture, à travers toutes les composantes complémentaires. Il s’agit notamment des aliments de poissons car qui dit aliments de poissons dit matière première. D’où la nécessité d’une coopération intégrée avec les autres départements ministériels afin de faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour le développement de secteur de l’aquaculture », a souligné le représentant de la FAO au Congo, Dieudonné Koguiyagda.

Ainsi, pour mener à bien cette nouvelle politique halieutique, plusieurs zones de production sont déjà identifiées sur l’ensemble du pays dont celle de Léfini, un village centre situé à 200 kilomètres sur la route nationale n°1. Sur ce site pilote, plusieurs activités aquacoles seront développées, et le projet pourrait contribuer à la création de plusieurs emplois, conformément à la politique du gouvernement. « Le développement de l’aquaculture ne touche pas seulement l’aspect production de poissons, il y a aussi la création de l’emploi, pour renforcer la balance commerciale. Parce qu’on importe jusque-là du poisson, alors qu’on peut le produire sur place, c’est donc autant de sujets que nous avons abordés », a conclu le responsable de la FAO au Congo.

Cette initiative vient à point nommé car elle appuie la feuille de route du ministère de la Pêche et de l’Aquaculture visant à créer 1.000 étangs dans chaque département du Congo, initiée pour les mêmes fins.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Bernard Tchibambéléla s'entretenant avec le représentant de la FAO.