Pointe-Noire : débordement dans les structures de prise en charge de covid-19

Jeudi 21 Octobre 2021 - 13:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Avec la montée de la deuxième vague de la pandémie liée au variant « Delta » dans certaines structures de prise en charge de Pointe-Noire, les moyens de réanimation ne sont pas proportionnels au nombre de malades reçus en difficulté respiratoire.

A l’hôpital général Adolphe-Sicé ainsi qu’à celui de Loandjili, dans la ville océane, les malades qui y arrivent en difficulté respiratoire ne peuvent plus être reçus. Ils sont renvoyés vers d’autres structures. Les services de santé sont pris de court par la situation épidémiologique de covid-19 avec le variant « Delta », encore que le déni de la maladie et le refus de la vaccination planent, jusque-là, dans les esprits. « A Pointe-Noire, dans la période du 11 au 18 octobre, soit une semaine, 490 cas de covid-19 ont été enregistrés dont 9 décès. Sur les 71 patients hospitalisés, 37 sont sous oxygène », indique le bilan épidémiologique du 19 octobre. 

Renforcer la prise en charge

L’opération ‘’Coup de poing’’ lancée le 18 octobre par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, dans le but d’endiguer la pandémie par la vaccination, prévoit dans son quatrième axe le renforcement des capacités opérationnelles de prise en charge. « Les actions à entreprendre visent à accroître la capacité litière des unités de prise en charge, notamment en lits d’hospitalisation et lits de réanimation », disait-il.

Pour améliorer la prise en charge des patients nécessitant des soins de réanimation, une salle d’une capacité de vingt-deux lits sera ouverte au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Les médicaments, y compris l’oxygène et d’autres accessoires de réanimation, vont être prédisposés dans tous les sites dédiés à la réanimation des patients dans les meilleurs delais, expliquait le Premier ministre. Dans le site spécifique de la clinique Leyono, à Brazzaville, un laboratoire d’analyses sera installé pour aider au suivi des patients avec comorbidité. Tout ceci est conjugué dans un futur assurément proche, le temps de rassembler les moyens, notamment financiers, qui permettront de passer à la réalisation de ces annonces.  

Pour faire face à la montée des contaminations et des décès, le ministère en charge de la Santé appelle la population à se faire dépister, à adhérer massivement à la vaccination, à respecter les mesures barrières, à se présenter au centre de santé le plus proche dès l’apparition des premiers signes de la maladie.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Hôpital Adolphe-Sicé à Pointe-Noire

Notification: 

Non