Protection de la couche d’ozone et du climat : les experts réfléchissent sur la validation des textes réglementairesJeudi 28 Juillet 2022 - 18:11 Un atelier de validation des textes réglementaires dans le domaine de la protection de la couche d’ozone et du climat s’est ouvert, le 28 juillet à Brazzaville, sous les auspices de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.
C’est au prix de ces efforts, a-t-elle souligné, que la République du Congo a été déclarée éligible en 2013 à la mise en œuvre du plan de gestion d’élimination des hydro chlorofluocarbones PGEH. Ce plan, dit-elle, a été rendu possible grâce à la mise au point par les industriels des hydro fluocarbures ou HFC et ses substances sont démunies des chlores, éléments chimiques dangereux pour la couche d’ozone. En revanche, poursuit la ministre, le fluor qui s’y trouve bien qu’inoffensif lui aussi pour la couche d’ozone constitue un gaz à très fort potentiel de réchauffement global.
L’importance de cet instrument juridique qui est un texte d’application du protocole de Montréal réside dans le fait qu’il fixe un calendrier de réduction de consommation des produits HFC en vue d’éviter la consommation d’environ soixante-douze milliards de tonnes d’équivalent CO2 d’ici l’an 2050 et de participer ainsi au maintien de l’augmentation de la température globale à moins de 2°C. « La ratification de cet amendement par notre pays vise non seulement à réaffirmer l’engagement dynamique et constant de la République du Congo à se conformer aux exigences internationales mais aussi à préserver dorénavant la couche d’ozone et le climat », a-t-elle souligné. Précisant que les pays membres ayant ratifié cet amendement sont éligibles au financement du fonds multilatéral aux fins d’application du protocole de Montréal en vue de la mise en œuvre du futur plan de gestion d’élimination de ces alternatives au réchauffement climatique. La ratification de ce cinquième ajustement du protocole de Montréal n’est pas une fin en soi, a-t-elle indiqué. « Il nous faut travailler davantage afin de mettre en place un système d’octroi des licences aux importations des HFC pour lesquelles toutes les administrations publiques ici présentes sont interpelées. Ce système passe avant tout par le renforcement du cadre juridique dans le domaine de la protection de la couche d’ozone, tel est l’objet de l’atelier de ce jour qui consistera à valider les nouveaux textes règlementaires y afférents. C’est pourquoi, j’exhorte chacun de vous à engager le meilleur de lui-même afin que le Congo soit doté d’une réglementation en matière de protection de l’ozone qui ne connaîtra aucune entrave dans son application », a exhorté la ministre Arlette Soudan-Nonault. Bruno Okokana & Guynelvie Boungou Légendes et crédits photo :Photo 1 : la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo prononçant son mot d’ouverture (crédit photo/ Adiac)
Photo 2 : les participants à l’atelier posant avec la ministre (crédit photo/ Adiac)
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