Santé publique : des orientations sur l’assurance maladie universelle

Jeudi 30 Janvier 2020 - 11:37

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Le gouvernement avait prévu rendre opérationnelle l’assurance maladie universelle cette année. Ainsi, à l’ouverture de la revue des plans annuels de travail qui se tient à Gamboma, dans le département des Plateaux, la ministre en charge de la Santé a défini les actions que les structures sous tutelle doivent concrétiser pour y parvenir.

« Nous devons être à la hauteur des exigences que nous impose l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle en apprêtant les structures de santé dans la satisfaction des assurés », a indiqué la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo. La direction générale des soins et services de santé doit donc finaliser la production des normes, protocoles et standards tout en apprêtant la nomenclature des actes et leurs tarifs. Il sera aussi question de peaufiner la liste des molécules et autres intrants nécessaires à l’offre de soins retenus dans le panier et mettre en place le système de traçabilité des assurés qui permettra le paiement par la caisse d’assurance maladie universelle.

Par ailleurs, la direction générale de la population doit s’assurer de la mise en œuvre effective des interventions en faveur de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent afin de baisser considérablement la morbidité et la mortalité de ces couches sociales. « Les actions en faveur des jeunes et celle des personnes de troisième âge, très peu perceptibles dans notre système de santé, doivent être intensifiées », selon la ministre.

Améliorer l’offre des produits sanguins labiles attendus dans les formations sanitaires est de la responsabilité du Centre national de transfusion sanguine dont les initiatives innovantes de mobilisation des dons de bénévoles ayant contribué à la production des poches de sang doivent être poursuivies. Quant au laboratoire de santé publique, il est question d’appuyer les laboratoires périphériques en matière d’analyses biomédicales et d’être à la hauteur des exigences du moment caractérisées par les menaces épidémiologiques récurrentes.

Dans son mot de circonstance, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Congo, Lucien Manga, a réitéré la disponibilité de l’agence onusienne à appuyer le pays dans ses efforts de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle qui permettra aux populations d’avoir un accès équitable aux paquets de soins de santé essentiels de qualité.    

Les travaux de la revue des plans annuels de travail et de la reprogrammation des actions à entreprendre par différentes structures du ministère en charge de la Santé se poursuivent et prendront fin le 1er février. En dehors de l’assurance maladie universelle, les cadres de ce département ministériel font le point sur les réussites et les échecs de 2019 afin de rectifier le tir pour l’année qui vient de commencer afin de mieux répondre aux besoins sanitaires de la population.

 

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : la ministre en charge de la Santé s'adressant aux responsables des structures sous tutelles Photo 2 : Une vue des participants

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