Santé publique : l’Onusida et ses partenaires lancent l’Initiative d’accès au diagnostic

Lundi 4 Août 2014 - 19:15

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L'objectif est d' accroître les capacités des laboratoires pour que toutes les personnes souffrant du VIH bénéficient des soins de qualité efficaces.

Le Programme des Nations unies sur le VIH-sida (Onusida), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Initiative Clinton pour l'accès à la santé (CHAI), l'Unicef, le Plan d'urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et la Société africaine pour la médecine de laboratoire (ASLM) se sont associés, indique  un communiqué d'African press organization,  pour lever plus de fonds,  obtenir en même temps de meilleurs prix, accroître leurs efforts pour garantir des prestations diagnostiques de toute première qualité et mettre en place des partenariats permettant de combler les lacunes dans l’accès au diagnostic. 

L'Initiative d'accès au diagnostic est non seulement qu'au moins 90 % de toutes les personnes infectées par le virus du VIH le sachent mais aussi garantir que toutes les personnes déjà sous traitement contre le VIH aient un accès libre aux analyses qui suivent la progression du virus dans leur organisme. Pour un traitement efficace de façon optimale, l’Onusida et ses partenaires estiment qu’il est essentiel que toutes les personnes traitées contre le VIH réalisent des contrôles fréquents de leur charge virale.

« Sur les 35 millions de personnes qui vivent avec le VIH, près de 19 millions d'individus ne savent pas qu'ils ont contracté le virus. S'ils ne le découvrent pas, ils vont mourir. C'est pourquoi nous devons faciliter l'accès des gens au test du VIH pour initier ensuite des traitements pouvant sauver leur vie dès qu'ils en auront besoin », a déclaré le directeur exécutif  de l’Onusida, Michél Sidibé.

Dans ce communiqué, il est indiqué que pour assurer un dépistage précoce du VIH, les procédures des laboratoires doivent être simplifiées tout en rendant disponibles divers outils et stratégies de test. Ceux-ci sont, de surcroît, à intégrer dans des campagnes de santé publique centrées sur la communauté qui ciblent diverses maladies. Dans ce contexte, le sous-directeur général de l’OMS estime qu’il est d'une importance capitale que les gens sachent s'ils ont le VIH ou non et que les individus déjà traités sachent si les médicaments réussissent ou non à contrôler le virus. « Étant donné que les technologies diagnostiques évoluent rapidement et que nos pays membres ont besoin d'être formés à leur utilisation, l'OMS aura un rôle majeur à jouer dans cette initiative », a-t-il soutenu. 

Il ressort clairement dans ce communiqué que le traitement du VIH est efficace pour réduire les pathologies liées au VIH ainsi que les décès dus au Sida. Car ce traitement contribue également à la prévention de nouvelles infections par le VIH en bloquant largement les charges virales et en réduisant le risque de transmission du virus. 

"L'Initiative d'accès au diagnostic démontre l'urgence de mettre au point de nouvelles technologies, à un prix abordable, de diagnostic de la charge virale et de dépistage du virus chez le jeune enfant qui soient capables d'exploiter efficacement les capacités dont nous disposons actuellement en termes de laboratoires ", précise le Dr Tsehaynesh Messele, directeur général de l'ASLM.  Une utilisation efficace des technologies existantes et naissantes, affirme le le Dr Tsehaynesh Messele, pour le diagnostic de la charge virale et le dépistage du virus chez le jeune enfant exigera des capacités de laboratoires nettement plus importantes ainsi qu'une planification stratégique pour assurer une utilisation optimale de toutes les technologies. 

Les partenaires de cette initiative solliciteront beaucoup de moyens pour les services de laboratoire et pour le développement de nouveaux outils de diagnostic. Ils renforceront également leurs efforts pour garantir des prestations diagnostiques de toute première qualité et mettre en place des partenariats bien coordonnés en vue de pallier les lacunes dans l'accès au diagnostic.

 

 

Gypsie Oïssa