Tueries de Beni : l’Alternance pour la République stigmatise l’incapacité du gouvernement à mettre fin à ces massacres

Dans un communiqué signé le 15 août par son président par intérim, le député national Franck Diongo, l’Alternance pour la République (AR) a énergiquement condamné les tueries de la nuit du 13 au 14 août à Beni, dans l’est du pays, qui ont fait trente morts, selon le gouvernement, et cinquante-sept, selon la société civile. Cette plate-forme s’est dite indignée de ces scènes macabres qui continuent à endeuiller la nation congolaise en général et la population de Beni en particulier et « condamne avec la plus grande fermeté ces crimes barbares, inhumains et odieux qui s’apparentent à un génocide à l’endroit de paisibles citoyens.

Tout en présentant ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et à toute la population congolaise, cette plate-forme politique a dit s’étonner que ce énième massacre se soit passé, une fois encore, juste après le passage du chef de l’État dans ce coin du pays. L’AR conclut que ces massacres à répétition démontrent l’incapacité du gouvernement actuel et traduit sa complicité et sa défaillance à remplir sa mission première, celle de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

Toucher à la conscience et à la morale de l’humanité

La plate-forme politique, qui dit considérer que ces crimes odieux touchent à la conscience et à la morale de l’humanité tout entière, en appelle ainsi à la communauté tant nationale qu’internationale, notamment la Cour pénale internationale de lancer immédiatement une enquête, au regard de plusieurs rapports déjà documentés, en vue d’identifier les auteurs pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.

L’AR appelle également le peuple congolais à la vigilance et à la mobilisation en vue de faire échec à l’ennemi de la nation, « en ce moment où tous les efforts et lutte politique se focalisent pour conserver l’ordre institutionnel.