Vie des partis : le PCT satisfait des conclusions du dialogue national

Samedi 25 Juillet 2015 - 16:45

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À la faveur de la commémoration du quatrième anniversaire du 6e congrès extraordinaire du Parti congolais du travail (PCT) qui s’est achevé le 25 juillet 2011 à Brazzaville, le secrétaire général de cette formation politique, Pierre Ngolo a mis à profit la conférence de presse organisée à cette occasion  pour apprécier les conclusions du dialogue national organisé à Sibiti, dans le département de la Lekoumou, du 13 au 17 juillet.

« Reconnaissons mesdames et messieurs, que le dialogue national de Sibiti prend place dans l’histoire du Congo comme un grand rendez-vous politique au cours duquel plus de 600 participants de tous bords politiques, de la société civile, des confessions religieuses, des représentants des institutions et des personnalités ont, avec une claire conscience de leur devoir, engagé le Congo sur la voie du perfectionnement de la gouvernance électorale et des réformes institutionnelles », a déclaré Pierre Ngolo.

Répondant aux questions des journalistes, le secrétaire général du PCT a fait comprendre à ses interlocuteurs que la majorité s’est dégagée à Sibiti en faveur du changement de la Constitution du 20 janvier 2002. « Si j’ai parlé de l’éventualité de la convocation d’un referendum, c’est parce que la loi fondamentale en vigueur a prévu pour sa révision et même pour son changement que par voie de  référendum », a précisé le conférencier.

Interrogé par un journaliste sur le prochain dialogue national alternatif que préconise d’organiser une partie de l’opposition congolaise, Pierre Ngolo a indiqué que les partis de la majorité présidentielle  ne peuvent pas prendre part à ses assises. La majorité présidentielle, a-t-il renchéri, est toujours ouverte au dialogue avec les partenaires politiques et les opposants.

« Une partie de l’opposition qui n’était pas à Sibiti est libre d’organiser son assemblée générale et qu’elle ne doit pas l’appeler le dialogue national alternatif  parce que ses assises ne regrouperont pas toutes les forces vives du pays. Il s’agit purement et simplement d’un monologue », a indiqué Pierre Ngolo.

 Parlant des divergences au sein du PCT et de la majorité présidentielle, le conférencier a précisé que toutes ces petites contradictions prouvent qu’au niveau de ses deux  organisations, a-t-il dit, il y a  la démocratie. Répondant à la question sur la levée  des sanctions prononcées à l’encontre de certains membres du PCT, Pierre Ngolo a dit : « que seul le congrès a la possibilité de prononcer les radiations ». Le PCT, a-t-il dit, est respectueux de sa discipline. « Les sanctions que nous avons prononcées à l’endroit de certains membres du PCT sont impartiaux », a-t-il insisté.

Invité par un journaliste à apprécier le comportement du membre du bureau politique du PCT,  André Okombi Salissa, le secrétaire général  a indiqué que tant que le congrès n’a pas encore prononcé sa radiation, il demeure membre du parti et du bureau politique. A moins que, a-t-il ajouté, l’intéressé prononce sa démission et le parti en  prendra acte.

Abordant le point sur les alliances politiques, le conférencier a indiqué que « les alliances politiques se font et se défont selon les  conjonctures ».

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Le secrétaire général du PCT

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