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Quand la pauvreté fragilise la quiétude !Samedi 16 Août 2025 - 15:10 Des jeunes en décrochage scolaire, des jeunes oisifs ou encore des jeunes en situation de chômage et même ceux qui sont à la recherche de leurs premiers emplois sont souvent désorientés par certains discours qui vont à l’encontre du « vivre ensemble », des discours qui fragilisent leur esprit patriotique. Les spécialistes de tels discours profitent de la situation de précarité sociale et de pauvreté dans laquelle se trouvent des jeunes pour leur inculquer des antivaleurs qui ne conduisent nulle part. Les jeunes dont il est question prêtent attention à tout ce qui est déversé dans des milieux sociaux, surtout en matière de mensonge. Malins qu’ils sont, ces malintentionnés, c’est-à-dire les détracteurs de toute sorte de quiétude sociale ou encore du « vivre ensemble » exploitent toujours dans des circonstances précises la « souffrance » des jeunes pour leur déverser du venin social susceptible de créer du flou dans leur imaginaire. Et à dire vrai, quand ils sont dans cet état de manque d’emplois, ces jeunes de façon inconsciente peuvent perdre parfois le discernement social qui pourrait leur permettre de différencier l’ivraie du bon grain. Attention, ces malintentionnés sont dans des quartiers avec la population et développent auprès d’elle des discours qui laissent à désirer. Il faut déjà dénoncer ce genre de comportement, car ce genre de discours trouve souvent une oreille attentive auprès des jeunes qui sont en manque d’insertion socio-professionnelle. Disons-le sans langue de bois, ces « destructeurs de la paix sociale » ou encore du vivre ensemble choisissent des moments qui sont propres à eux pour dérouler leur chronogramme social. Et pourtant des adultes, selon la culture bantoue, sont appelés à respecter certains prérequis car, au lieu qu'ils conscientisent, ils se permetient de semer dans l’esprit des jeunes des antivaleurs parce que ces jeunes sont dans la précarité, c’est-à-dire ne sont pas insérés économiquement et financièrement. Pire encore, ces jeunes affamés peuvent considérer ces paroles comme des paroles d’évangile à cause de leur situation sociale. Oui la paix ou la quiétude sociale n’est plus à démontrer dans le pays comme le Congo, vu la kyrielle de certaines rencontres sous-régionales et internationales que le Congo accueille, mais les « déchireurs » de paix voient peut-être tout cela d’un mauvais œil en cherchant à tout prix à fragiliser la tranquillité socio-économique et socio-politique et en passant par la perméabilité des jeunes affamés ou sans situation acceptable. Un adage africain dit : « Un malade à la recherche de la guérison peut facilement prêter ses oreilles même à un faux guérisseur ». Cela revient à dire que l’état dans lequel se trouvent des jeunes désœuvrés et sans-emplois fait perdre parfois de l’espoir et ils peuvent facilement être désorientés par des malintentionnés qui n’ont pour seul but que de fragiliser la conscience patriotique de ces jeunes sans emplois. Ceci étant dit, dans tous les cadres de vie que sont la famille, l’église, l’école et aussi dans les milieux sociaux d’organisation, notamment des associations et formations politiques, des marchés et autres, il est temps de redonner de l’espoir aux jeunes sans-emplois car leur imaginaire est trop dérangé par des destructeurs du « vivre ensemble ».
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |