Art-Culture-Média
A Ponton la Belle, de nouvelles voix féminines se font entendre. Focus sur l’une d’entre elles, la charmante Toppé qui flirte entre traditions africaines et reggae.
L’année 2020 qui s’annonce révèlera à coup sûr quelques nouveaux talents parmi les chanteuses de Pointe Noire. Dans le sillage de Nestelia Forest, désormais installée à Brazzaville, ou de Spirita Nanda, les prétendantes sont nombreuses dans la ville océane qui respire un nouvel air musical. Welicia Labelle, à peine 23 ans, jouant la carte sexy sur fond de R&B, espère sans doute continuer sur sa lancée après son single « Bord » sorti en septembre dernier. A peine plus âgée, la surprenante Zina Hope, après avoir sorti 4 titres depuis 2018 et fait ses premiers pas sur scène il y a deux mois, s’apprête à sortir dès le début 2020 son 1er album « Je suis en route » dans un style ... Lire la suite
Pierre Claver Mabiala est de ceux pour qui l’art relève de la conscience du monde, du rapprochement des populations. Il est cet homme de culture infatigable, appliqué généreusement à faire briller les autres.
Aussi discret et humble qu’il soit, Pierre Claver Mabiala est un homme de l’ombre que la lumière des projecteurs traque pourtant sans cesse. Il faudrait noircir des dizaines et des dizaines de pages pour écrire le parcours de cet homme de culture, né à Pointe Noire un mois de juillet en 1973. Dès ses 13 ans, l’âge auquel il se forme au théâtre, jusqu’à cette fin d’année 2019, son itinéraire relève plus d’un roman d’aventures couronné de succès au pays des arts et autres coins du globe que d’un simple article de presse et c’est à s’y perdre dans toutes les « casquettes » qu’il porte avec élégance depuis plusieurs décennies.
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Jeune congolais natif de Pointe-Noire et diplômé en aéronautique, Jospin Lionhel Mahoukou travaille à la représentation de l’Asecna auprès de la République du Congo. Il vient de publier aux éditions Renaissance Africaine un ouvrage sur la prière chrétienne intitulé « Ouvrir les écluses des cieux ». Entretien.
Les Dépêches de Brazzaville : Vous venez de publier votre premier ouvrage, comment a commencé cette aventure et de quoi parle-t-il ?
Jospin Lionhel Mahoukou : Effectivement, il n’y a pas plus de deux mois, pour être précis, en octobre 2019 très exactement, j’ai publié aux éditions Renaissance africaine mon tout premier livre que j’ai intitulé, en m’inspirant littéralement de Malachie 3 :10, Ouvrir les écluses des cieux. La rédaction de ce livre est le fruit de mon expérience dans le milieu religieux où j’évolue. Je suis membre d’un ... Lire la suite
Juriste et poète, William Brice Makosso écrit pour conjurer le spectre de la guerre en Afrique. La guerre qui pousse beaucoup d’Africains à l’exil.
« Fleurs du Mayombe » est un recueil de trente-cinq poèmes en vers libre. L’auteur y « exprime sa révolte intérieure face à la destruction sans précédent de l’Afrique, à l’indifférence notoire de la communauté internationale. Ces poèmes constituent souvent de longues mélopées où le poète apostrophe l’injustice », telle est en partie la présentation de l’ouvrage à la quatrième de couverture.
Le recueil commence, en effet, par une apostrophe adressée à l’humanité dans sa diversité. « Frères du monde/ Ecoutez cette parole », écrit le poète pour interpeller les consciences sur les horreurs de la guerre qui endeuille le continent africain. « Né sous les bruits de guerre/ J’ai respiré ... Lire la suite
Roman réaliste sous forme de journal, Brazzaville, ma mère (Éditions Le Lys Bleu », d’une contemporanéité indéniable avec le récit au quotidien de la vie de tous les jours au Congo-Brazzaville. Il aborde les rapports mère/fille avec, en filigrane, des réflexions sur la quête de soi. Pour son premier roman, l’analyste politique et critique littéraire Bedel Baouna, par la littérature et la cupidité à travers cet ouvrage, donne à lire un texte féministe : les femmes y ont pris le pouvoir. Interview.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Pourquoi "Brazzaville, ma mère", un titre énigmatique ?
Bedel Baouna (B.B.) :Titre énigmatique sans doute, mais finalement trompeur. A priori, il renvoie à la ville natale pour ne pas dire la mère patrie. Mais il s’agit, a fortiori, d’autre chose. J’aborde une question fondamentale de la philosophie morale, celle de ... Lire la suite
Faillibilisme et déconstruction. Propos sur le débat épistémologique avant, autour et après Karl Popper et La connaissance comme problème philosophique. Un problème historique et un débat moderne, ce sont les deux ouvrages de Giscard Kevin Dessinga qui apparemment se complètent parus aux éditions Connaissances et Savoirs.
Dans « Faillibilisme et déconstruction. Propos sur le débat épistémologique avant, autour et après Karl Popper », Giscard Kevin Dessinga pose le problème de fond de la philosophie moderne jusqu’à Kant, qui n’est autre que le « problème gnoséologique », c’est-à-dire la correspondance des représentations avec la réalité externe. Avec Kant, dit l’auteur, il s’agira désormais de démarquer, mieux de déterminer et d’établir les possibilités et les limites de la raison humaine, ce qui est scientifique de ce qui ne l’est pas. Le ... Lire la suite
L’année 2019 a été marquée par la célébration des vingt-cinq ans de l’Institut français du Congo (IFC) à Brazzaville. Sa directrice déléguée, Marie Audigier, a accordé une interview aux Dépêches de Brazzaville, dans laquelle, elle parle de cette manifestation et surtout de l’apport de son institut à l’épanouissement de la culture congolaise.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Comment se porte l'IFC à Brazzaville et qu'est ce qui a marqué cet institut en 2019 ?
Marie Audigier (M.A.) : L’IFC à Brazzaville se porte très bien. L’Année 2019 a été marquée par plusieurs records de fréquentation, avec plus de 150 000 visiteurs, 100 000 spectateurs pour les évènements culturels, plus 20 % de visiteurs au Campus France. Les cours et certifications ont eux aussi progressé. Après le niveau débutant en 2018, nous avons lancé cette année le ... Lire la suite
Orchestre mythique, créé par six auteurs-compositeurs originaires de la République du Congo, "Les Bantous de la capitale", demeure le creuset de la rumba congolaise et du renouveau de la musique cubaine. Ce groupe a fêté ses soixante ans d’existence, le 15 août.
Après l’annonce de la célébration de leur soixante ans, l’orchestre créé en 1959, grâce à Faignond père, a peiné quant à la préparation de cet anniversaire. Le 3 mai dernier, soit trois mois avant l’événement, les Bantous de la capitale, conduits par le patriarche Edo Ganga et une dizaine d’artistes, ont été reçus par le président de la République. Le but de cette rencontre était de présenter le calendrier des festivités au premier citoyen du Congo, mais aussi de solliciter son aide afin de réaliser avec succès le projet.
Le patriarche Edo Ganga a fait savoir au président de ... Lire la suite

Une vingtaine de toiles, exposées du 28 décembre au 4 janvier à l’Académie des beaux-arts (ABA), témoignent de la compassion du remarquable peintre congolais résidant en France aux populations meurtries représentées par des portraits de femmes et d’enfants. Fusion de figuration et d’abstraction, les univers colorés de ces admirables tableaux où l’artiste les place illuminent un quotidien macabre laissant transparaître la lueur d’espoir qu’il nourrit d’un lendemain meilleur.
La pièce maîtresse de l’exposition, Les larmes de Beni est fort remarquable dès l’entrée de la pièce, elle se situe au fond de la salle d’exposition. Impossible de la louper ! Peinte sur un pagne très coloré à prédominance jaune, elle attire d’abord à cause de ses belles couleurs. Ce qui, pour l’artiste, n’est pas contradictoire à savoir que cette toile « exprime ... Lire la suite
Le single lancé par le rappeur congolais est un rap teinté d’un peu d’afrobeat. C’est un morceau soutiré d’un album de quinze titres en préparation.
De son vrai nom Geldar Engambé, l’artiste Tony Black est présentement sur le terrain de la réalisation d’un clip vidéo devant accompagner ce single “Rap ya kibambala”. « Mon produit est fini, j’ai juste besoin d’un producteur pour une large diffusion. C’est un produit de haute facture. Rap ya kibambala, est une chanson contenue dans un album de quinze titres. Mais comme j’attends un producteur, voilà pourquoi j’ai préféré d’abord lancé ce single. Les autres chansons attendent », a déclaré l’artiste.
Alors que son manager, Rhydjo Brunhezz Lopa le big managea, dit avoir placé l’artiste Tony Black sur la table et aux autres de prendre le relais. Pour la petite histoire, Tony Black a ... Lire la suite