Politique
L’Association des anciens ministres du Congo organise le samedi 23 mai, à Brazzaville, un jubilé en l’honneur de M. Isaac Ibouanga, ancien ministre d’État de la première République. La cérémonie sera marquée par une soirée dansante dans un hôtel de la place, animée par un orchestre congolais.
Par la même occasion, les anciens ministres congolais ont sollicité une messe d’action de grâce le dimanche 24 mai à la Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, en mémoire du ministre Simon Pierre Kikhounga-Ngot.
Il est 16 heures 00, ce 20 mai, lorsque la délégation du MCDDI ( Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), conduite par le secrétaire général de cette formation politique entre dans la salle des ambassadeurs du Palais du peuple. Guy Brice Parfait Kolelas, ministre de la Fonction publique et de la réforme de l'État, est accompagné de cinq dirigeants de son parti. Parmi ceux-ci : le ministre de la Pêche et de l'aquaculture, Bernard Tchibambelela.
Le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, est assisté de son directeur de cabinet, le ministre d'État Firmin Ayessa et du ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou. " J'accueille les dignitaires du MCDDI, les vrais dignitaires du MCDDI", dit le président de la République qui salue la délégation debout alors qu'est annoncée l'entrée en salle de ... Lire la suite
Alors que le congrès du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) se tient à Pointe-Noire du 22 au 23 mai, le deuxième vice-président dudit parti, le député Mabio Mavoungou Zinga a organisé un point de presse le 20 mai à l’hôtel du port pour annoncer en présence de ses militants, son refus de participer à ce congrès.
Mabio Mavoungou Zinga fonde son argumentation sur deux raisons à savoir le non respect du corps électoral et la source illicite de financement du congrès. « Nous n'allons pas au congrès parce que plusieurs cadres du parti sont laissés sur le carreau. De façon rétrospective nous devons savoir qu’à la mort du président Jean Pierre Tchistère Tchicaya, le parti était disséqué en deux. En plus du statut primaire aux statuts révisés par l’une ou l’autre partie, les dispositions prévoient que ne doivent prendre ... Lire la suite
La Dynamique pour le développement du Congo (DDC), un parti de l'opposition dirigé par Armand Mpourou a boudé la formule de "consultations politiques" initiée par le président de la République.
« Cela s’est passé au téléphone. Si c’est vraiment des consultations à l’endroit des partis politiques, le gouvernement devait adresser des courriers en bonne et due forme à ces derniers afin d’éviter des soupçons », a précisé Armand Mpourou, lors d'un point de presse, le 20 mai à Brazzaville. Pour la DDC, le chef de l’État doit revoir le calendrier avec un ordre du jour précis.
Tout en approuvant le principe du chef de l’État, ce parti a par contre désapprouvé la procédure adoptée par le cabinet du chef de l’État sur deux points. Premièrement, le fait que le ministre d’État soit le signataire du communiqué de presse appelant à cette rencontre ... Lire la suite

Ce grand parti de l'opposition entend prendre part à ce forum politique pour résoudre le contentieux électoral de 2011 et préparer les élections générales de 2015-2016.
Alors qu’il y a peu l’opposition congolaise affichait des signes certains de cohésion et de communion parfaite que symbolisait une unité de vues partagée sur des questions d’intérêt national, cette fois-ci, elle est en proie à des tumultes sur fond de division. Le dialogue politique prôné par Joseph Kabila est à la base de la cacophonie qui s’observe actuellement dans cette famille politique où les intérêts sont plus que divergents. Bipolarisée entre les anti et les pro-dialogue, l’opposition congolaise est plus que jamais lézardée au grand bonheur d’une majorité présidentielle qui, le moment venu, saura sans doute capitaliser cette déficience au mieux de ses intérêts. Refusant ... Lire la suite
Les responsables des partis et associations politiques de toutes obédiences ont réagi au communiqué de la Présidence de la République annonçant le début, à partir de mercredi 20 mai, des larges consultations dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016.
La Rédaction des Dépêches de Brazzaville a joint au téléphone les acteurs politiques de toutes obédiences confondues pour obtenir leurs réactions suite à cette annonce présidentielle. Les partis de l’opposition congolaise réunis au sein du Front pour l’alternance démocratique et la gouvernance électorale rejettent cette proposition du chef de l’État. Ils proposent, par contre, la convocation d’un dialogue national inclusif consacré aux questions de la gouvernance électorale.
Par contre, le secrétaire général du parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo a indiqué que le chef de ... Lire la suite
L'annonce en a été faite, le 19 mai, par le coordonnateur de ce parti politique, Maurice Kinoko, au terme des retrouvailles avec la Coordination des associations et réseaux de la société civile au Congo (Caresco) que dirige Yves Bernard Mahoungou Massila.
La proposition, explique Maurice Kinoko, converge avec le point de vue de la Caresco. «Nous avons remarqué que la Caresco partage les mêmes points de vue avec le parti Centre gauche. Nous avons proposé la nomination d’un médiateur national, la Caresco propose la mise en place d’un comité de médiation qui est à peu près la même chose », a-t-il indiqué.
D’après Maurice Kinoko, la rencontre avec la Caresco a été le lancement du dialogue citoyen à Brazzaville. Les échanges ont porté sur l’avenir institutionnel et la gouvernance électorale. À cet effet, la Caresco a été informée de la mise en ... Lire la suite

Le bureau de l’Assemblée nationale a chargé, le 18 mai, la commission d’enquête parlementaire sur le backbone national en fibre optique de déférer devant les cours et tribunaux toutes les personnes impliquées dans la mégestion de la réalisation de ce projet en RDC.
La connexion de la RDC au câble international sous-marin de télécommunications en fibre optique (Wacs) s’est butée, dans sa réalisation, à de nombreux abus perpétrés par les différents intervenants dans ce dossier. Il a fallu que l’Assemblée nationale décide d’y voir clair pour enfin découvrir le pot aux roses. Gangrené par une maffia solidement implantée avec des ramifications au plus haut niveau de l’État, ce projet continue d’évoluer en dents de scie. La commission d’enquête parlementaire sur le backbone national en fibre optique qui a livré son rapport le lundi dernier à ... Lire la suite

À près d'une semaine de la clôture de ces opérations, la ville-province de Kinshasa n’enregistre que trente-deux dossiers déposés sur trois mille cent quinze formulaires retirés.
Le constat a été fait, le 18 mai, lors d’une visite du bureau de la centrale électorale guidée dans deux antennes de cette institution à Kinshasa est dont l’antenne de Limete et celle de N’sele, en vue de se rendre compte de l’évolution de l’opération de traitement des candidatures à une semaine de la clôture de cet épisode de dépôt des cadidatures pour les élections urbaines, municipales et provinciales.
Ces statistiques du 16 mai pour les quatre antennes de Kinshasa ont indiqué que dans ces dossiers déposés il y a seize dossiers des partis politiques et seize des indépendants.
Le Bureau de la Céni s’est rassuré que les choses pouvaient s’améliorer pour les quelques ... Lire la suite
Suite au débat qui divise de nos jours la classe politique congolaise sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 entre la majorité présidentielle et l’opposition, le parti pour la solidarité et le progrès (PSP), du président Andréol Fernand Miaka, propose une autre alternative, celle basée sur la départementalisation du pouvoir exécutif, c’est-à-dire, une réforme pure et simple de l’Etat.
A cela, il propose une démarche axée sur trois points. Pour ce parti, le président de la République, seul référent souverain, doit pour ce qui est du dialogue référendaire convoquer tous les chefs des partis politiques, pour une transition.
Il doit donner une forme authentique à l’initiative politique du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, pour une nouvelle république et pour des institutions fortes.
Il doit également, ... Lire la suite