Politique
Cette plate-forme regroupant 39 associations et groupements des jeunes de la Bouénza a parafé, le 3 avril à Brazzaville, la convention appelant au changement de la Constitution du 20 janvier 2002, initiée par la Majorité présidentielle.
Une délégation d’environ dix membres a été conduite par Denis Moungala, président de cette plate-forme, dans les locaux du Parti congolais du travail, principal parti de la majorité. Leur adhésion à l’initiative du changement de la loi fondamentale a été motivée premièrement par la non-prise en compte de la jeunesse dans la course à la présidentielle. Le combat de ce groupement des jeunes est d’œuvrer aux côtés des forces vives de la nation pour donner la possibilité aux jeunes d’accéder à la magistrature suprême.
« Pour nous la Constitution ressemble à un navire qui nous conduit vers une destination certaine. Lors ... Lire la suite
Les sénateurs et députés du Parti congolais du travail (PCT) ont été exhortés le 2 mars à aller à la conquête de leurs mandants. L'objectif est de les amener à adhérer au processus du changement de Constitution lancé par la majorité présidentielle, à l’issue de sa réunion du 20 janvier dernier.
Selon le président du groupe parlementaire du PCT, Alain Moka abordé à la fin de la réunion, les parlementaires de son parti ont adhéré, sans difficultés, à cette démarche et exprimé leur volonté de s’impliquer pleinement dans une campagne de sensibilisation de la population au changement de Constitution.
« Il est temps de passer à une étape supérieure qui consiste à faire comprendre à nos mandants et à toute la population congolaise le bien-fondé du changement de la Constitution du 20 janvier 2002 et la nécessité d’aller consensuellement au dialogue. ... Lire la suite
Euphorie dans la ville de Kaduna, au Nigéria, après la victoire de Mohammadu Buhari à la présidentielle.
À la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée le 02 avril à Brazzaville, le collectif des partis de l’opposition congolaise, signataire de la déclaration du 17 août 2012, a réitéré son appel au président de la République sur la convocation, dans les meilleurs délais, du dialogue national inclusif qui débattra uniquement des questions de gouvernance électorale.
« Le dialogue est incontournable parce que depuis 2002, aucune élection transparente n’a eu lieu dans ce pays », a fait savoir ce collectif, expliquant que seuls le dialogue et la concertation conduiront au consensus national. Il a par ailleurs dit avoir pris acte du refus délibéré du chef de l’État de répondre à son appel au dialogue au regard de la date butoir fixée au 31 mars dernier.
À propos du changement de la Constitution du 20 Janvier 2002, ces partis estiment que ce débat ... Lire la suite

Pour les présidents des partis politiques et des personnalités, membres de cette plate-forme, qui boudent les dernières décisions prises à l’Hôtel Sultani, l’autorité morale de leur plate-forme se serait auto-exclue pour avoir tenté de les flouer, en posant des actes contraires aux textes qui régissent ce regroupement.
Dans une déclaration du 31 mars, les présidents des partis politiques et des personnalités, membres de l’Opposition républicaine (OR), reprochent à l’ex-autorité morale de leur regroupement politique, Kengo wa Dondo, d’avoir créé un autre regroupement politique, l’Ordre républicain, dont il assume également la direction ainsi que des tentatives de vouloir faire passer son nouveau regroupement en lieu et place de celui qui les a tous réunis jusque-là.
Dans ce document portant la signature de Gérard Kamanda wa Kamanda et de Jean-Baudouin ... Lire la suite

Après sa première activité réussie à Lingwala dans le cadre de l’échange citoyen initié auprès des jeunes, l’association entend réitérer cette action dans les prochains jours dans la commune de Kinshasa. Dans un entretien avec les Dépêches de Brazzaville, le président de l'association, Tony Bolamba, livre la quintessence de sa démarche qu’il estime salutaire pour le bien de la jeunesse congolaise.
Le président du Mouvement pour le Congo (Moco) est un homme de conviction qui sait allier la parole à l’acte. Après avoir bataillé ferme en mai 2011 pour l’octroi du droit de vote aux compatriotes de la diaspora et d’en avoir eu gain de cause, Tony Bolamba vient d’ouvrir un nouveau front contre l’actuel vice-ministre en charge des Congolais de l’étranger. Depuis le 17 mars, le procureur général de la République est saisi d’une requête du Moco ... Lire la suite
Après avoir analysé l’évolution du débat politique actuel, le Club perspectives et réalités (CPR) que préside Aimé Hydevert Mouagny a plaidé, le 1er avril à Brazzaville, pour la consolidation de la démocratie avec l’instauration d’un régime semi-présidentiel qui, dit ce parti, serait le mieux adapté aux réalités actuelles. Et d'ajouter que, pour un meilleur ordonnancement, il faut munir le Parlement de l’outil de la sanction, contrairement à son statut actuel. Il s'agit de donner la possibilité à tous les Congolais d’accéder à la magistrature suprême et, enfin, que les pouvoirs soient rigoureusement séparés entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. « Toute modification conserve le régime présidentiel alors que le changement nous apporte le régime semi-présidentiel qui sous-entend la séparation des pouvoirs. Nous, CPR, pensons que ... Lire la suite

Barack Obama a exhorté, au cours d’un entretien téléphonique, son homologue congolais à respecter la Constitution de son pays pour négocier une alternance démocratique en toute quiétude.
Les États-Unis d’Amérique suivent de près la situation politique en RDC marquée cette année par la tenue des élections urbaines, municipales et locales suivies en 2016 par les législatives et la présidentielle. Cet engagement américain à la cause congolaise a été réaffirmé mardi par le président Barack Obama dans l’entretien téléphonique qu’il avait eu avec Joseph Kabila. Le communiqué de la Maison blanche publié à l‘issue de la conversation entre les deux hommes d’État met l’accent sur l’implication américaine dans le processus électoral en RDC. La nomination imminente d’un nouvel envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs africains et ... Lire la suite

Par son ordonnance n°15/021 du 31 mars, le président de la République a nommé Luzolo Bambi Lessa à la fonction de conseiller spécial chargé de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le financement du territoire et le blanchiment des capitaux.
La liste des conseillers spéciaux du chef de l’État vient de s’allonger avec la nomination de Luzolo Bambi par une ordonnance présidentielle signée le 31 mars. Ancien ministre de la Justice et membre de la Cour suprême de Justice faisant office de Cour constitutionnelle où son siège est désormais occupé par Jean-Pierre Mavungu Vumbi Kingoma, le nouveau promu est chargé à la présidence de la République de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le financement du territoire et le blanchiment des capitaux.
Professeur de droit de son ètat, Luzolo Bambi, aura laissé une bonne impression lors ... Lire la suite
Créé le 24 novembre 2014, le Forum citoyen pour la paix et la concorde (Focipac) que dirige Albert Mbela prépare sa sortie officielle dans les tout prochains jours.
Cette association vise entre autres objectifs, contribuer à la consolidation de la paix et de la concorde au Congo ; combattre les antivaleurs que sont l’injustice sociale, l’impunité, la spoliation du patrimoine national, la corruption, le tribalisme, le clanisme, le népotisme et l’intolérance ; promouvoir l’équité, le patriotisme, le respect des lois, l’unité nationale et l’acceptation de l’autre ainsi que lutter contre la pauvreté sous toutes ses formes.
Le Focipac se propose de mettre en place un système de veille sur les menaces réelles et potentielles de la paix et de la concorde nationales sur tous les plans. Il entend organiser des campagnes de sensibilisation et d’éducation sur les ... Lire la suite