Afrique-Monde
L’ambassadrice de la République centrafricaine au Congo, doyenne du corps diplomatique, Marie Charlotte Fayanga, a souligné le 6 janvier à Brazzaville le rayonnement de la diplomatie congolaise en Afrique au cours de l’année passée.
Présentant les vœux du Nouvel An du corps diplomatique au président Denis Sassou N’Guesso, elle a salué son engagement dans la résolution des conflits sur le continent. « La diplomatie congolaise reste influente dans la sous-région et sur le continent grâce à votre dynamisme politique et votre sagesse », a-t-elle signifié.
Marie-Charlotte Fayanga a rappelé les visites effectuées l’année écoulée dans la capitale congolaise par des chefs d’Etat, des hauts dirigeants des pays amis ainsi que des responsables des organisations internationales. « En 2019, des rencontres internationales se sont tenues à Brazzaville, notamment ... Lire la suite
Répondant aux vœux de Nouvel An du corps diplomatique accrédité en République du Congo, le 6 janvier à Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise en Libye, a proposé à l’organisation continentale d’élever en 2020 « la résolution du drame libyen au rang de priorité majeure ».
La suggestion du président Denis Sassou N’Guesso répond au thème du prochain sommet des chefs d’Etat de l’UA, à savoir « Faire taire les armes sur le continent en 2020 ».
« La Libye est un pays africain et les victimes du conflit libyen sont essentiellement en Afrique », a rappelé le chef de l’Etat congolais, estimant que toute stratégie de résolution de la crise libyenne tendant à marginaliser l’Afrique pourrait se révéler inefficace et contre-productive.
Il a en outre souligné les ... Lire la suite
L’ambassadeur de Centrafrique au Congo, doyenne du corps diplomatique, a loué l’influence de la diplomatie congolaise dans la sous-région d’Afrique centrale et au-delà, sur l’ensemble du continent africain, au regard des avancées enregistrées au long de l’année 2019 grâce à l’implication personnelle du président Denis Sassou N’Guesso, a-t-elle déclaré lors de la présentation des vœux des diplomates.
Marie Charlotte Fayanga a passé en revue la situation économique, sociale et politique du Congo encourageant les dirigeants au dialogue, à la poursuite des réformes et à la mise en œuvre de grands projets structurants. Au plan international, la doyenne du corps diplomatique s’est appesantie sur les méfaits du terrorisme et le risque du délitement des Etats ; elle a invoqué plus de solidarité face à la multiplication des calamités naturelles dues au ... Lire la suite
Elever la résolution de la crise libyenne au rang de priorité majeure au prochain sommet de l’Union africaine, cette année, est jugé impérieux par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui recevait, ce 6 janvier, au Palais du peuple, les vœux du corps diplomatique à l’occasion du Nouvel An.
Pour le chef de l’Etat congolais, «toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement inefficace et contreproductive ». Ceci d’autant plus que, a-t-il souligné, « la Libye est un pays africain et les victimes du conflit libyen sont essentiellement en Afrique.»
L’appel du président de la République qui dirige le comité de haut niveau de l'Union africaine sur l’épineux dossier libyen intervient au moment où les craintes d’un embrasement encore plus grave de la ... Lire la suite
Les ministres français, italien, grec et chypriote des Affaires étrangères vont se réunir, le 8 janvier dans la capitale égyptienne, pour faire le point sur la situation en Libye.
L'initiative du ministère égyptien des Affaires étrangères intervient alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé, dimanche soir, le début du déploiement de soldats turcs en Libye, voisine de l’Égypte. Le Caire a précisé qu’il s’agira de faire avancer la recherche d’une solution globale à la crise libyenne et faire face à tout ce qui y constituerait un obstacle.
Plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est aujourd’hui déchirée entre deux autorités : le gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli et un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar dans l’Est.
Le maréchal Haftar a ... Lire la suite
Après le feu vert du Parlement la semaine dernière à l’envoi des militaires dans le pays pour soutenir le pouvoir de Tripoli, le président Recep Tayyip Erdogan a indiqué, le 5 janvier, que l’opération était déjà en cours.
« La mission de nos soldats là-bas est la coordination. Et c’est ce qu’ils font en ce moment, au sein d’un centre de commandement. Un de nos lieutenants-généraux sera à la tête de ce centre de commandement… », a confié le chef de l’Etat turc à la chaîne CNN Turk, sans préciser quand l’envoi des troupes a commencé.
S’agissant du calendrier du déploiement des militaires, Recep Tayyip Erdogan a dit que les soldats étaient « en train d’être déployés progressivement ». « Nous aurons aussi d’autres équipes sur place en tant que forces combattantes. Mais nos soldats n’en feront pas partie », a-t-il précisé.
Le ... Lire la suite
Le commandement américain pour l’Afrique (Africom) a annoncé, le 5 janvier, que l’attentat contre le camp Simba, notamment à Lamu, dans le sud-est du pays, près de la frontière avec la Somalie, a fait trois victimes américaines ainsi que quatre terroristes.
A l’aube du même jour, des shebab ont attaqué une base militaire américano-kényane. « Durant une attaque par les shebab, un groupe affilié à Al-Qaïda en Afrique de l’Est (…), un militaire américain et deux sous-traitants du ministère de la Défense ont été tués » sur la base de la baie de Manda, a annoncé Africom dans un communiqué. « Après une première incursion dans le périmètre (de la base, ndlr), l’armée kényane et les forces de l’Africom ont repoussé l’attaque des shebab », a ajouté le commandement, précisant qu’après les trois personnes de nationalité américaine ... Lire la suite
Le président élu de la Guinée Bissau est arrivé, le 4 janvier, dans la capitale congolaise où il a été reçu par le président Denis Sassou N’Guesso.
Umaro Sissoco Embalo qui vient du Sénégal a déclaré à la presse qu’il était venu remercier le chef de l’Etat congolais.
« C’est un fils qui est venu voir son père. C’est la moindre des choses que je sois élu et je vienne m’incliner devant mon père pour prendre la bénédiction et surtout conseil. Le président Denis Sassou N’Guesso figure parmi les chefs d’Etat les plus respectés en Afrique », a-t-il indiqué, ajoutant qu’« au-delà de cela, il m’a toujours adopté comme son fils. Je suis venu le remercier, sa famille et le peuple congolais.»
Le nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen s’est dit conscient de sa tâche à la magistrature suprême de son pays et entend mettre en place un ... Lire la suite
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, estime que « tout soutien étranger aux parties en guerre » dans le pays « ne fera qu’aggraver un conflit et compliquer les efforts pour une solution pacifique ».
Sans explicitement mentionner une éventuelle intervention militaire turque en Libye en soutien au gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, le chef de l’ONU, Antonio, a souligné dans un communiqué, le 3 janvier, que « les violations continues de l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité ne font qu’empirer les choses ». « Un strict respect de l’embargo est essentiel pour créer un environnement favorable à la cessation des hostilités », a insisté Antonio Guterres, en renouvelant « ses appels à un cessez-le-feu immédiat en Libye et au retour au dialogue politique par toutes les parties ».
L’embargo ... Lire la suite
Le puissant général iranien, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-iranien ont été tués le 3 janvier à Bagdad. Leur mort a provoqué des appels à la «vengeance» de l'Iran et attisé les craintes d’un conflit ouvert entre Washington et Téhéran.
La frappe a été décidée par le président américain Donald Trump, qui a lui-même donné l'ordre de «tuer» Qassem Soleimani, un dirigeant des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, selon le Pentagone. Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran désormais intégrés à l'Etat irakien, est également mort dans ce bombardement. Il s'agit de «la plus importante opération de 'décapitation' jamais menée par les Etats-Unis, plus que celles ayant tué Abou Bakr al-Baghdadi ou Oussama Ben Laden, ... Lire la suite