Art-Culture-Média
Ma Muntu ou « Où est passée la solidarité » est la création artistique présentée le 10 mai par l’artiste plasticien et danseur, Olivier Ladislas Clotaire Samba, à la 12e édition de la biennale de Dakar, dite Dak’art 2016 ouvert le 3 mai dans la capitale sénégalaise. Ce spectacle joué au centre socioculturel de Derklé-Dakar allie à la fois chorégraphie, conte et musique.
Ma Muntu, cette histoire encore appelée performance écrite par le plasticien Olivier Samba, créateur de l’atelier nomade Natouba, est un savant dosage des mouvements de danse, des chants, des contes traditionnels et modernes. Cette création connue sous forme de performance théâtrale musicale comédie et poétique (traditionnelle, moderne) est l’aboutissement d’un long travail d’échange et de partage artistique des artistes de Pointe-Noire et de Brazzaville résidents à Dakar.
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La cérémonie de proclamation des résultats et de remise des Prix du concours d’orthographe dictabrazza a eu lieu le 17 mai 2016 à l’Institut français du Congo. 375 élèves de différents établissements scolaires de Brazzaville avaient pris part à ce concours tenu le 26 janvier 2016.
Cette sixième édition a connu la participation de dix établissements scolaires à savoir : les Lycées Chaminade, Delta Bambino ; E.M.P Général Leclerc, Agostinho Netto, Savorgnon de Brazza, groupe scolaire Notre Dame de Rosaire, Révolution, Thomas Sankara A, Thomas Sankara B et Saint Exupéry de Brazzaville. Les meilleurs de chaque établissement ont reçu un sac, un dictionnaire, une lampe torche, une clé USB et un lot des livres.
La particularité de cette édition, précise Mme Diane, organisatrice de dictabrazza, est la participation des ... Lire la suite
La 5e édition du Festival international d’expression féminine (FIEF) a été lancée, le 13 mai, à l’Espace culturel Yaro de Loandjili, dans le 4e arrondissement de Pointe-Noire, en présence de Fabien Obongo, directeur départemental des Arts et Lettres de la ville océane, des amoureux de la culture et des élèves.
Pierre-Claver Mabiala, directeur de l’Espace culturel Yaro, dans son mot de bienvenue s’est félicité de la cordiale collaboration qu’entretient sa structure avec le festival depuis des longues dates, une complicité qui permis, a-t-il ajouté, d’abriter la présente édition en ces lieux. En présentant le festival, Germaine Ololo, coordonnatrice du FIEF et présidente de la compagnie Issima, a dit : « Le programme du FIEF qui devient de plus en plus importante, édition après édition, va pour cette 5e édition s’ouvrir davantage sur ... Lire la suite

Proche collaboratrice du feu ministre de la Culture et des Arts, Baudouin Banza Mukalay, décédé le 14 mai à la Clinique Ngaliema-Center, sa directrice de cabinet l’a vu peu avant qu’il ne passe de vie à trépas. Dans cette interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville, l’on découvre que ce féru de la culture était fort consciencieux et a tenu à remplir ses fonctions jusqu’au bout.
Les Dépêches de Brazzaville : Pour le défunt ministre de la Culture, sa charge était-elle juste une fonction ou une vocation ?
Marie-Josée Kazadi : Le ministre Banza Mukulay était réellement un homme de culture, un écrivain et un homme de théâtre qui avait une âme culturelle. Cela se ressentait dans la manière dont il a exercé ses fonctions de ministre de la Culture en essayant de booster toutes les disciplines du domaine. Il était très sensible à tout ... Lire la suite
Il y a des faits qui ont marqué l’humanité. Des événements dont on ne peut pas ne pas se souvenir. Des dates gravées dans la mémoire collective pour lesquelles, les esprits sensés donnent toujours écho à leurs justes dimensions. Le 10 mai 2001 est l’une d’elles qui nous rappelle l’abolition de l’esclavage dans les départements français d’outre-mer. Le président de la République française, François Hollande, n’a pas dérogé à la tradition inaugurée il y a dix ans par Jacques Chirac, ancien président.
En effet, lorsqu'en 1696, Colbert, institutionnalise l’esclavage dans les départements français, ce macabre commerce avait déjà pris corps en 1510, orchestré par les Éspagnols qui avaient acquis la coutume d’arpenter le Golfe de Guinée. Cette déshumanisation de la race noire a duré 300 ans. La pratique a vidé le continent africain de ses ... Lire la suite
C'est le roman de l’exil. Cette envie rationnelle et irrationnelle de quitter sa patrie avec l’ardent désir de se réaliser dans la société. L’odyssée d’une pathologie sournoise se caractérisant par un désir inéluctable à partir loin de chez soi, causant ainsi de profond bouleversements psychologiques.
C'est presque un roman psychologique. D’une belle prose, avec, une infime dose de technicité, liée aux sciences « psy». Phrases courtes, respectant la trilogie sujet-verbe-complément et un clin d’œil à la langue vietnamienne qui l’enrichit de ses belles expressions et de sa philosophie orientale.
Les principaux personnages sont peints intelligemment. Dada, Samia, Hoar sont d’une subtilité invitant à une sorte de réflexion. Mais également, le désir de retour sur sa terre d’origine pour se réapproprier son passé.
Tous les personnages font preuve ... Lire la suite
C'est un roman d’enchantement et de désendettement. D’illusion et de désillusion, dans un univers où personne n'est vainqueur d’avance. Séquences de vie où la nature se charge de mater les destins de ses enfants les plus prometteurs.
Le triomphe de l’amour qui se joue indéfiniment de la morale dans l’alchimie dont, seul lui détient le secret. Une stigmatisation intelligente de la politique migratoire hexagonale. Très bon style, une expression saine et fluide dans une langue impeccable à cheval entre le nord et le sud. Un rythme mesuré et réfléchi jusqu'au dernier jet, avec de très bonnes chutes à l’imaginaire romanesque achevé.
Grand Badou, Nathalie la toubab, Samba sont les personnages clés du roman. Un roman contemporain entre deux hémisphères. Une belle forêt illuminée par l’évocation de Fawenatou, qui en est le personnage principal. Mais qui ... Lire la suite
Pour le plaisir ou les rituels, les Frères Makouaya cheminent dans le sillage de Moundanda et Dépéo, les deux musiciens précurseurs, joueurs de l’instrument aux sonorités délicates qui tiennent en éveil les gardiens de nuit, soutiennent la marche du voyageur solitaire ou accompagnent, à l'occasion, des chants à caractère mélancolique.
Venus se former en France dans les années 2000, Amour et Christian, étudiants boursiers de l’Unesco, ont acquis les techniques du parfait luthier pour la guitare et du fabricant de divers instruments de musique africains qu’ils utilisent lors de leurs prestations. Ils sont, sans nul doute, devenus d’authentiques experts, surtout pour la sanza, instrument pour lequel ils ont opté jusqu’à l’utiliser pour en faire leur métier de musicien-conteur. Depuis, en solo ou en duo, les deux frères en jouent désormais avec dextérité.
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Forum économique mondial pour l'Afrique
La 26e rencontre se penche sur les opportunités de l'économie numérique
Le continent affiche de plus en plus ses ambitions de révolution face à la considérable fracture numérique. Ce constat ressort du 26e Forum économique mondial pour l’Afrique qui s’est ouvert le 11 mai dernier au Rwanda. Consacré aux nouvelles technologies, ce rendez-vous a permis à l’Afrique d’examiner le contexte du développement numérique proprement afrcain en tenant compte de ses opportunités et défis.
Dans un contexte de chute des cours des matières premières qui affecte les revenus de nombreux pays du continent comme la RD Congo, ce forum a mis en lumière la nécessité de diversifier l’économie en Afrique.
Sur le thème « Connecter les ressources de l'Afrique à travers la transformation numérique », Il s’est inscrit dans le ... Lire la suite
Le troisième festival Images et histoire s’est poursuivi, le 11 mai à l’Institut français du Congo (IFC), par la tenue de deux conférences présentées respectivement par le Dr Etanislas Ngodi et l'historien Berny Sèbe portant l'une sur la résistance, la conquête et la domination en Afrique centrale et l'autre sur la promotion des héros français et Britanniques à tavers les médias et l'édition.
Membre de plusieurs institutions et réseaux de recherche dont le Codesria, l’Uepa, l’Ussp et l’Igrac, le Dr Etanislas Ngodi, a exposé sur « Résistances, conquête et domination coloniales en Afrique centrale, le cas du Congo (XIXè-XXè siècles) ». Une donnée fondamentale dans la deuxième moitié du XIXème siècle, est la volonté manifeste des puissances européennes d’assurer la conquête, la domination et l’exploitation du continent africain. La ... Lire la suite