Art-Culture-Média
La vidéo de l'artiste belgo-congolais dans son prochain Extended Play (format musical plus long que celui du single mais plus court qu'un album) est intitulé « 64 Bits and Malachite ».
64 Bits est une référence aux puces électroniques des ordinateurs et autres smartphones, dont les composants sont issus en partie des mines du Katanga. Le clip de « Capture » a été réalisé à Kinshasa par Baloji et Maximiliaan Dierickx. Sur ce titre, le rappeur a collaboré avec le Sud-Africain « Petite Noire » qui assure le refrain. Scène de funérailles, virée en moto, robots rétrofuturistes et combattant masqué sont autant d’éléments visuels qui figurent dans le clip. On y aperçoit également deux « congotronautes » errer dans une fonderie et trouver la statue disparue de Stanley Livingstone, couchée sur le sol.
Avant ce nouvel opus, Baloji a sorti en 2008 ... Lire la suite
Le 32e prix international du jeune écrivain (PJE) de langue française vient d’être lancé. Les jeunes écrivains congolais ou étrangers en herbe peuvent compétir en envoyant leurs textes originaux au comité d'organisation jusqu’au 1er mars 2016.
Depuis 1984, l’Association pour la promotion de la création littéraire organise ce prix dans le but de promouvoir la littérature auprès des jeunes auteurs âgés de 15 à 27 ans. Les candidats doivent envoyer des œuvres d’imagination inédite en prose (nouvelles, contes, récits) écrits en langue française.
Pour ce 30e concours, les candidats devront être nés entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2000.
Aussi, les anciens lauréats, à l’exception des premiers prix, peuvent être à nouveau candidats s’ils remplissent les conditions d’âge. Chaque candidat peut adresser au maximum deux textes. Les textes ... Lire la suite
L’UNESCO poursuit son engagement autour de la reconnaissance et la mise en valeur de la mémoire de l’esclavage avec l’exposition « Temps modernes : la mémoire de l’esclavage et l’art contemporain » qui a lieu jusqu’au 3 octobre à Paris et un séminaire exceptionnel qui s’est tenu le vendredi 4 septembre sur le thème « Les artistes et la mémoire de l’esclavage : résistance, liberté créatrice et héritage ».
L’ignorance ou l’occultation d’événements historiques majeurs constitue un frein à la compréhension mutuelle, à la résilience et à la coopération entre les peuples. Comme le dit Édouard Glissant dans Une nouvelle région du monde : « Si nous voulons partager la beauté du monde, si nous voulons être solidaires de ces souffrances, nous devons apprendre à nous souvenir ensemble ». Ainsi, à travers son projet « La Route de ... Lire la suite
« Que la fête soit belle », a déclaré en substance le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, en ouvrant les onzièmes Jeux Africains, le 4 septembre 2015 au stade de l’amitié à Kintélé. Et la cérémonie d'ouverture a été belle des plus belles au regard surtout du décor, des mouvements gymniques et des feux d’artifices.
Dans la tribune, ce soir-là, se trouvait le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, entouré de ses homologues du Bénin, Thomas Yayi Boni ; du Gabon, Ali Bongo Ondimba ; de la République Centrafricaine, Cathérine Samba Pandza ; du Sao Tome et Principe, Manuel Pinto Dacosta ; du Togo, Faure Gnassingbé ; de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma. ; et de bien d’autres invités de marque, au stade de l’amitié qui s’est pavoisé aux couleurs ... Lire la suite
Arnold Mahoukou, Prince Monar et Jean Claude Kodia, tous chorégraphes de nationalité congolaise vont livrer un spectacle solo, le 11 septembre à l’Institut français du congo avant d'entamer une exposition céramique du 15 au 30 septembre prochain.
Ces trois chorégraphes présenteront leurs créations. Pierre Arnold Mahoukou, jouera « l’obscurité », une création qui parle du monde dans lequel nous évoluons, un monde qui parfois nous emprisonne, nous torture de par son obscurité et son absence de lueur. Cependant, il peut aussi nous donner l’espoir de pouvoir s’en sortir.
De son coté, Prince Monar présentera « Reviens-moi », un spectacle dans lequel l’artiste nous relate le regret de perdre un être cher. L’artiste exprime par sa danse ce qui se passe au fond de nous lorsque nous sommes confrontés ... Lire la suite
Conçu comme une vitrine de l’artisanat congolais, le Salon de l’art des Jeux africains s’est ouvert au public le 4 septembre au complexe sportif de La Concorde de Kintélé. Jusqu’à la fin de l’évènement, cet espace sera prêt à suggérer aux visiteurs « un petit souvenir du Congo ».
L’ambiance s’y annonce douce mais emballante. Ce vendredi en matinée, peu après le lancement de l’exposition-vente des produits artisanaux, chaque occupant semblait s’affairer à parfaire la présentation des objets sur son étal.
Brice Massengo, installé près de son étal mettait « la touche finale » à ses oeuvres avant de les exposer. Des pièces de sculptures particulièrement légères, mais d’une remarquable beauté. L’artiste-sculpteur sur bois engagé dans une course contre le temps, passait une dernière couche de verni sur quelques derniers articles. Il ... Lire la suite
Jacques Eric Victorien Mampouya, Comédien, Metteur en scène de théâtre et Scénariste, a tiré sa révérence le lundi 31 août 2015 au CHU de Brazzaville à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Il est parti comme il l’a vécu, sans bruit inutile ni fanfare. Discret, trop discret. Pourtant si talentueux et généreux de sa science théâtrale. Pour un natif de Brazzaville de 1963, année de la révolution congolaise, on aurait pensé qu’il verserait dans la dialectique des outils de propagande qui oblitèrent, aujourd’hui encore, l’horizon de la République.
Après des études primaires et secondaires de bonne facture, Jacques Eric Victorien Mampouya avait amorcé des études d’économie à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, jusqu’à ce que, pris et dévoré par la passion du théâtre, il largue tout : équations et théories capitales. A lui la ... Lire la suite
L’événement qui a transformé le Théâtre de Verdure en un cadre féérique, du 26 au 30 août, a tout simplement été au-delà des attentes du public. La scène d’un rouge vif en mettait plein la vue et donnait un brin de noblesse aux soirées que les humoristes ont animées royalement et dont la spéciale Made in Congo a donné le ton à l’ouverture.
Passé des trois jours habituels à cinq avec la participation de douze pays, quatre de plus que l’édition précédente et une affiche bien garnie de trente humoristes, Toseka 3 était sur ce point un pari gagné. Il ne s’est pas passé une soirée sans que le rire ne fuse de partout.
Plus impressionnés encore que le public, les hôtes venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont donné le meilleur. Tête d’affiche, le Québécois Rachid Badouri a, du reste, comparé Toseka au Marrakech du rire surpris de ... Lire la suite
Le Gabonais Omar Defunzu signait sa seconde participation au festival international d’humour de Kinshasa avec ses apparitions dans Toseka 3. L’humoriste gabonais a donné son appréciation de l’événement qui avait fait profité de son expertise en 2013 en qualité de coach des jeunes talents congolais.
Les Dépêches de Brazzaville : Vous voilà une seconde fois à Kinshasa pour le Festival Toseka…
Omar Defunzu : C’est toujours un plaisir renouvelé de se retrouver à Kinshasa. Je garde un très bon souvenir de la deuxième édition. Donc lorsqu’Ados m’a proposé de revenir, je n’ai pas hésité à sauter dans le premier vol qu’il m’a réservé.
L.D.B : Les extraits des chansons congolaises de votre spectacle, est-ce fait exprès pour le public kinois ou existaient–elles au départ ?
O.D. : Au départ, les chansons congolaises me font un effet. Depuis ... Lire la suite
Pour le coordonateur de ce festival, il est difficile de poursuivre, si belle fut-elle, l’aventure du Festival international d’humour de Kinshasa après une si éprouvante troisième édition. L’événement qui a fait du Théâtre de Verdure le centre d’attraction de la ville, du 26 au 30août, ne peut continuer son bonhomme de chemin sans subvention de l’Etat.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel bilan faites- vous de la troisième édition du festival international d’humour de Kinshasa à quelques heures de sa clôture ?
Ados Ndombasi : Je pense que nous avons réussi notre pari. Le public a été satisfait car nous avons eu une très belle programmation. Il a répondu présent, c’était la fête totale. S’il faut nous coter, je crois que nous avons obtenu 60%.
L.D.B : Vos attentes ont-elles été satisfaites au niveau de l’apport du gouvernement pour ... Lire la suite
