Art-Culture-Média

L’album du dessinateur Asimba Bathy paru sous son label personnel, Les éditions du Crayon noir, met les projecteurs sur le comportement fâcheux des habitants de la capitale qui sont passés maîtres dans leur capacité à créer la psychose générale à partir de rien et à s’en accommoder.
À un peu moins de deux mois de la présentation de Panique à Kinshasa qu’il prévoit en octobre, l’auteur de la bande dessinée (BD) s’est permis un commentaire sur son contenu. En effet, il ne faudrait pas mieux pour susciter l’envie de la lire comme le laisse pressentir son discours entamé de la sorte : « Le Kinois est fort en fiction ». Comme un peu pris d’admiration pour ce « talent » particulier qu’il reconnaît à ses concitoyens kinois mais rendu sur le ton d’un reproche, il explique : « Le Kinois est ingénieux, fort dans l’invention de faits qui ... Lire la suite

Djemba Djeis s’est résolu à réaliser un film d’animation autour du sacré personnage popularisé depuis quelques années par les caricatures qui mettent un point final aux éditions quotidiennes du renommé bulletin d’information.
Des extraits du nouveau dessin animé congolais qui a pour acteurs principaux Koko Ntiri Ntiri et son inséparable « Petit ya casquette » seront diffusés au début du mois prochain. Ce sera au cours du premier salon des biens et services congolais Made in RDC qu’abritera le parking du Grand Hôtel du 4 au 6 septembre. L’évènement organisé dans le but de la promotion des entreprises et initiatives locales entend servir d’avant-première à la production de l’ASBL Kin Label coordonnée par le bédéiste Asimba Bathy.
À l’annonce faite aux Dépêches de Brazzaville par le dessinateur susmentionné, l’auteur Djemba Djeis, membre ... Lire la suite
Dans l’armée camerounaise où elle puise sa source, « waka waka » ou « zangaléwa » est le cri de douleur des nouvelles recrues face à la vie pénible de l’armée
Lorsque les jeunes soldats de la garde républicaine camerounaise se plaignaient des rigueurs de la vie militaire, leurs chefs leur posaient cette question : « Za anga loé wa ? », que l'on peut traduire par « Qui t’a appelé (ou obligé) à rentrer dans l'armée ? »
Les gendarmes de la garde présidentielle avaient créé cette chanson pour encourager les troupes. Son rythme entraînant les propulsait dans leur marche de soldat. En anglais (This Time for Africa), cette chanson est traduite en langue fang, répandue au Gabon, au sud du Cameroun, en Guinée équatoriale et un peu à l'ouest de la Centrafrique.
Des années après, elle fait toujours partie des tubes les plus actuels des années 1980. Elle ... Lire la suite
Talentueuse et discrète, Ékia Badou est une journaliste-reporter et animatrice originaire d’Afrique. Elle a travaillé pour de nombreux médias et agences de presse. Exerçant actuellement à Africa N°1, elle nous fait part de son expérience dans un entretien à cœur ouvert
Les Dépêches de Brazzaville : Pour nos lecteurs qui vous découvrent, pouvez-vous présenter ?
Ékia Badou : Mboté na bino. Na sépili mingui na ndengué bopesi nga li loba, kombo na ngai Ekia. (Sourire) Je viens d’essayer de vous saluer en lingala. Pour faire court, je dis souvent être camerounaise, mais la réalité est plus complexe. Ce qui est sûr, c’est que je suis née et que j’ai grandi en France. En fait, j’ai bien du sang camerounais par l’une de mes grand-mères (l’autre est une Ivoirienne d’origine ghanéenne). Du côté grands-pères, l'un des deux est un ancien diplomate ... Lire la suite
Le livre de Joseph Okania a fait l’objet de débats, vendredi, chez les littéraires lors de la traditionnelle rencontre des arts et des lettres organisée par l’Union nationale des écrivains, artistes et artisans du Congo (Unéac) à la préfecture de Brazzaville.
Publié aux éditions Société des écrivains, Les Amours emprisonnées de « l’homme de Dieu », sont un condensé de la vie de Joseph Okania. « J’ai relaté ma marche à moi dans ce siècle... Mon témoignage repose donc sur ma vie, la vie de l’homme qui a été en dents de scie ; c’est-à-dire avec des hauts et des bas. » En effet, à travers son parcours atypique et une saga familiale très mouvementée car émaillée de rencontres singulières, Joseph Okania livre un "bouillon de cultures" où l'humanité est décrite dans sa diversité.
Cette chronique surprenante débouche par son ... Lire la suite

Sorti en juillet dernier et en vente à la boutique Mezalina bordant l’avenue des Huileries, les mélomanes peuvent aussi se procurer le premier opus de la chanteuse gospel Glorytha en ligne via Itunes, amazon et deezer.com.
Vivre par la foi comporte sept titres chantés en anglais, français lingala et swahili. De l’usage des deux langues locales, Glorytha dit avoir choisi de la sorte pour rappeler en quelque sorte ses origines congolaises. À ce commentaire livré dans une interview accordée à Radio Okapi, la chantre ajoute que son œuvre est porteuse d’un message d’espérance et de foi. Elle estime, en effet, qu’il faut « savoir s’encourager soi-même, s’armer de courage et aller de l’avant ». L’artiste venue de Lubumbashi a ainsi fait là allusion au temps mis pour la sortie de l’opus annoncé depuis l’an dernier.
Ayant de la prédilection pour le ... Lire la suite

Le réalisateur et producteur congolais a obtenu le prix argent du meilleur film, grâce à son film « Chinatown », lors du Grand prix africain du cinéma, de la télévision et des Tics (Gpact) qui a eu lieu à Abidjan au mois de juin dernier.
Didier Ndenga est le réalisateur de la série « Aimé malgré lui » récemment diffusée sur TV5 Afrique. La série télévisée de quarante-deux épisodes sera également diffusée sur Canal plus en septembre prochain. Son goût prononcé pour l’image dès le bas-âge a conduit naturellement Didier Ndenga à s’orienter vers des études de cinéma. Après l’obtention de son bac électronique à Evreux en France, où il a effectué ses études en intègrant l’école de cinéma Louis-Lumières à Paris. Il y suit une formation en réalisation, spécialisation cadrage et montage. Il y obtiendra un diplôme ... Lire la suite
Ce festival s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de l’alphabétisation prévue cette année du 6 au 8 septembre prochain à Brazzaville. Il est organisé par l’association « Enfants du Congo- Enfants du Monde » que préside Jean Paul Wabotaï.
L'objectif visé à travers cette idée est d’accompagner la politique du chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui a décrété les années 2013- 2014 "Années de l’éducation pour tous". Pendant trois jours, c’est-à-dire du 6 au 8 septembre prochain, le festival Alphabet Africa proposera des animations, spectacles et jeux éducatifs gratuits autour de l’alphabet avec la mobilisation des enseignants, artistes, associations et médias. Le tout se passera au Centre Culturel Sony Labou Tansi de Brazzaville. Ce premier festival choisit de s’appuyer en particulier sur la marelle Alphabet ... Lire la suite
L’Institut français du Congo rouvre avec une programmation riche en découvertes dès la première semaine du mois. Le 6 septembre en effet, le théâtre est au rendez-vous avec la pièce Extraits d’acte de naissance de Bill Kouélany
Tout au long du mois de la reprise, d’autres noms s'ajouteront pour attirer encore plus de curieux ou ramener les habitués de l’IFC. La formation en technique de chant se poursuivra avec Fanie Fayar et, toujours sur ce même registre musical, la chanteuse Nteko fera la sortie
officielle de son tout premier album, Cri.
Finaliste du prix Découvertes RFI, Nteko, jeune artiste congolaise à la voix envoûtante, s’est distinguée particulièrement au Congo lors de la Fête de la musique en 2012. Avec un parcours effectué près de grandes icônes comme Lokua Kanza lors de la célébration de ses vingt années de carrière, l’effervescente Nteko ... Lire la suite

Habile au pinceau, l'artiste a commencé à peindre en 1958, il sait aussi utiliser bien d’autres supports ainsi qu’en témoigne la dalle en céramique posée au-dessus du siège social de l’Institut national de sécurité sociale (INSS).
Rencontré à la 3e édition d’Art in the garden, l’exposition tenue dans le cadre des 54 ans de l’Indépendance dans les Jardins des premiers, le plasticien exposait deux toiles. Fier de présenter aux Dépêches de Brazzaville les deux tableaux, des peintures à l’huile expressives mises en exergue pour l’événement du collectif RD Congo Terre d’artistes, il a à l’occasion livré un aperçu de son long parcours.
Professeur de carrière avec à son actif plus de cinquante ans d’enseignement à l’Académie des beaux-arts, Me Mavinga s’est mis à la peinture depuis 1958. E, le pinceau reste encore son allié à ce jour ... Lire la suite