Art-Culture-Média
Ambassadeur de la RDC en République du Congo-Brazzaville voilà deux ans, l’auteur partage son analyse dans les 204 pages de son tout dernier ouvrage paru chez L’Harmattan.
De prime abord, Christophe Muzungu établit que la République démocratique du Congo, de par « sa position géographique et géostratégique », a de tous les temps été un objet de convoitise. Il tient donc pour sa « spécificité » historique, le fait indéniable « d’être une terre très convoitée ».
Fort de son observation, le docteur en droit et avocat au barreau de Kinshasa/Matete soutient que « toute tentative de saisie des évÈnements politiques et socio-économiques qui s’y déroulent exige une analyse méticuleuse de la dialectique des rapports de force entre la dynamique interne de la société congolaise ». Ce qui se traduit respectivement ici comme « le nationalisme, et ... Lire la suite
Pieds et mains liés est le titre de cette première œuvre de l'écrivain congolais résident à Montréal, un roman paru en août 2013 aux éditions Téquière qu’il a lui-même créées
Pieds et mains liés est une histoire triste et passionnante qui s’étale sur 233 pages. Une histoire pleine de suspens où se mêlent fiction et réalité. C’est le récit de Dila, une jeune mère africaine meurtrie par une douloureuse nouvelle qu’elle ne dévoile pas aussitôt et que l’on découvre au fur et à mesure qu’on avance. Dila voit tous ses espoirs s’écrouler juste au moment où elle est sur le point de quitter son pays et son univers jonché qui l’ont emprisonné, pour rejoindre le père de sa fille Amandine, installé depuis des années en Amérique du Nord après leur mariage. Car les résultats du test génétique exigé par les agents d’immigration révèlent ... Lire la suite
Rencontrés dans la ville océane ce mercredi 8 janvier, Papa Makaya Mayouma, Blaise Mabanza, Mama Kalunga et Pululu, tous originaires de la République démocratique du Congo (RDC), ont été escroqués par un organisateur de spectacles qui les aurait fait venir spécialement de Kinshasa
Ils auraient signé un contrat en bonne et due forme avec un organisateur de spectacles en vue de se produire dans les deux grandes villes du Congo, les dates retenues étant le 26 décembre à Brazzaville et le 31 décembre 2013, les 1er et 5 janvier à Pointe-Noire. Et une avance représentant la moitié du cachet des artistes devait leur être versée avant le deuxième spectacle. Ce qui n’a jamais été fait. Aujourd’hui sans argent, ils sont isolés à Pointe-Noire et ne savent plus à quel saint se vouer. « L'initiateur du projet est reparti à Brazzaville, il nous a laissé à ... Lire la suite
Le ciel de la musique congolaise s’était obscurci le 30 novembre 2013 à la suite du décès d’une de ses grandes voix, la superstar africaine Pascal Tabu Sinamoy, autrement dit Tabu Ley Rochereau. Le roi de la rumba, un titre mérité, est tenu pour l’inspirateur de ses pairs des générations actuelles, ceux qui l’ont accompagné dans sa carrière à l’instar du guitariste Maïka Munan n’en disent pas moins. Aujourd’hui arrangeur de renom, il s’est confié sans détours aux Dépêches de Brazzaville.
Les Dépêches de Brazzaville : Que retenez-vous de particulier de votre collaboration avec feu Tabu Ley ?
Maïka Munan : La particularité avec moi c’est que l’on avait souvent été ensemble. J’étais ce que l’on appelle aujourd’hui son séquenceur car à l’époque, il n’y avait pas d’ordinateur. Je jouais pendant des heures et des heures de la ... Lire la suite
L’homme d’Apostrophes à la tête de l’Académie Goncourt
Bernard Pivot, l’ancien présentateur d’Apostrophes a été nommé le 7 janvier président de l’Académie Goncourt, succédant ainsi à Edmonde Charles-Roux qui a donné sa démission. « Cela a été une extraordinaire surprise quand Edmonde m'a demandé de lui succéder. Ce n'était pas dans mes ambitions, ni même dans mes rêves », a confié Bernard Pivot à l'AFP. « Peut-on rêver mieux ? Notre nouveau président est l'homme le plus informé, ne l'oublions pas, sur ce qui se passe en ce moment dans le domaine du livre en France et en d'autres pays encore. Je vous propose de fêter aujourd'hui le “oui” sans réserves de Bernard Pivot », a indiqué Edmonde Charles-Roux qui avait elle-même été désignée par François Nourissier, le 5 mars 2002, pour prendre sa suite. Né le 5 mai 1935 à ... Lire la suite
La station Radio France Internationale a établi son classement des dix albums mondiaux 2013. Parmi eux figure l’excellent disque, Makasi, de Fredy Massamba, sorti en octobre. Cet artiste natif de Pointe-Noire, bercé par la rumba congolaise, s’est illustré en 1991 en cofondant Les Tambours de Brazza
Contraint de quitter le pays pour le Bénin et la Belgique à cause de la guerre, Fredy Massamba est aujourd’hui une des grandes voix de la soul africaine, un genre qu’il mixe avec dextérité à des polyphonies. Fidèle au genre qu’il a construit au fil des années, il entend ainsi décomplexer la jeune musique africaine, lui faire parler d’autre chose que la rumba. Fredy Massamba chante en lingala et kikongo, la langue de ses parents, et défend la musique comme une langue universelle.
Trois ans après Ethnophony, nommé aux African Kora Awards en 2012 à Abidjan, le ... Lire la suite
Deux comédies footballistiques occuperont les toiles des cinémas français dans les semaines à venir : Le Crocodile du Botswanga, réalisé par Fabrice Éboué et Lionel Steketee, et Les Rayures du zèbre, réalisé par Benoit Mariage
Dans le premier, il est question d’un jeune footballeur (Ibrahim Koma), français originaire d’un petit État pauvre d’Afrique centrale, qui se fait inviter par le président (Thomas N’Gijol) dudit État, officiellement pour une cérémonie de décoration, en réalité pour lui faire intégrer l’équipe nationale.
Dans Les Rayures du zèbre, un agent de footballeurs (Benoit Poelvoorde) a pour spécialité de repérer en Afrique les futures stars du ballon rond. Lorsqu’il découvre Yaya (Marc Zinga), il l’emmène en Belgique. Mais les événements ne suivent par leur cours.
Business is business ?
Marchandages, gros contrats, corruption, ... Lire la suite
Ce choix émane de la chaine de télévision Trace Urban, spécialisée dans le domaine musical, qui a choisi le congolais parmi les vingt meilleurs artistes africains de l’année 2013
À l’annonce de cette information, nous nous sommes rapprochés de l’artiste congolais, qui s’est dit très ému de ce choix, tout en lançant un défi : celui de rehausser la musique congolaise et d’égaler les Nigérians qui ont aujourd’hui le monopole de la musique africaine. « Je suis très heureux d’avoir été choisi troisième sur les vingt artistes africains. Cela me fait vraiment très plaisir, surtout que ma vision est de faire une musique dépassant les frontières. Je crois qu’on a réussi notre pari, moi et mon manager. Ce n’est pas fini. Je crois qu’avec la volonté de Dieu, nous allons pousser le drapeau congolais très haut, car je veux que la musique congolaise ... Lire la suite
L’Institut français du Congo figure parmi les rares endroits à Brazzaville qui présente des spectacles de tous genres contribuant à l’explosion des talents artistiques. Ce lieu de vie intellectuelle est le vecteur de promotion de la diversité culturelle et du dynamisme de la capitale politique du Congo
Pour ce premier mois de l’année, l’IFC nous propose un programme alléchant qui débute par le cinéma avec la riche programmation du festival des femmes cinéastes africaines Tazama, qui fera découvrir tout au long de la première semaine aux férus de cinéma les têtes d’affiche du cinéma africain contemporain.
Ce sera ensuite le tour du Collectif de photographes génération Elili d’investir l'IFC. Vivier de la photographie au Congo, il s’est donné la mission de valoriser l’art visuel photographique en le perfectionnant dans toutes ses manifestations et ... Lire la suite
En l’espace de deux semaines, en novembre 2013, l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA) avait abrité deux des évènements culturels les plus marquants de 2013, à savoir les célébrations de son 70e anniversaire et celui du célèbre sculpteur Alfred Liyolo Limbe qui soufflait le même nombre de bougies, une solennité au reste couplée avec ses 50 ans de carrière. L’artiste a dit aux Dépêches de Brazzaville l’importance vouée au second évènement.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel sens avez-vous voulu donner à la Semaine culturelle Liyolo ?
Alfred Liyolo Limbe: J’ai toujours estimé préférable d’honorer l’artiste de son vivant au lieu d’attendre sa mort pour lui rendre des hommages à titre posthume. Ainsi, j’ai pensé pendant que je suis vivant, si l’on reconnaissait mon talent d’artiste, pourquoi ne pas fêter ensemble en ce moment alors ... Lire la suite