Art-Culture-Média
Représentée pour la première fois le 5 mars 1725, cette pièce de théâtre de style utopique est toujours d’actualité.
L’île des esclaves fait partie des classiques de la littérature dramatique française. C’est un récit divisé en onze scènes, qui se déroule dans une île imaginaire, autour de cinq principaux acteurs. Sur cette île, deux couples de maîtres et d’esclaves, rescapés d’un naufrage, échangent sur leur condition sociale suivant la norme dictée dans ces nouveaux lieux.
Durant trois ans, les serviteurs devenus des maîtres s’offrent le plaisir de corriger leurs anciens maîtres, par une leçon d’humanité qui fait prendre conscience de la dignité de chaque être humain, quel qu’il soit. Au bout de ces trois ans vécus dans leur nouvelle peau d’esclaves, les seigneurs d’hier découvrent avec amertume et confusion la laideur de leurs ... Lire la suite
Au cours des décennies 1970 et 1980, suite à une série d’implosions des ensembles musicaux, vont naître des nouveaux groupes qui enrichissent la galaxie musicale kinoise au nombre desquels l’on peut citer Isifi, Yoka lokole, Viva La Musica, Zaïko wawa, Langa Langa stars, Victoria Eleison et bien d’autres… qui ont pu fleurir et contribuer à l’avènement de la troisième génération de la musique congolaise. Parmi ses ensembles figure l’emblématique orchestre Zaïko Langa Langa qui continue d’emballer les mélomanes à travers le monde de par la qualité de ses œuvres.
Il était une fois Zaïko, puis Tout choc, Anti-choc Zaïko Langa Langa (noyau originel du clan Langa Langa). Zaïko : Zaï diminutif de Zaïre (nom de la République sous le règne du président Mobutu, que l’on appelait les 3 Z (Zaïre pays, Zaïre monnaie, Zaïre le fleuve) et ko, diminutif du ... Lire la suite
Après une série d’ouvrages à mi-chemin entre l'essai et le roman, Émile Gankama, journaliste et écrivain, vient de garnir la littérature congolaise avec deux nouvelles publications dont un roman intitulé « La Cité d’attache du vieux port » et un récit autobiographique, « A la vie bel hommage ».
Paru le 13 septembre dernier aux éditions L’Harmattan, « La Cité d’attache du vieux port » relate une incroyable idylle de jeunesse entre un étudiant, une lycéenne et un haut fonctionnaire. L’histoire se déroule dans la cité imaginaire d’Essana où des veilleurs de nuit s’essayent à tout, alors qu’une excavation creusée en travers de la route menant au vieux port délabré est au cœur d’une sacrée attraction des passants. « Il fallait être guéri de toute sensibilité à l’égard de cette passion de vivre des habitants d’Essana pour ne pas ... Lire la suite
Tout est quasi prêt pour faire vivre au public brazzavillois une soirée riche en sonorités urbaines. En tête d’affiche, Sosey, Waye, BGS et biens d’autres artistes congolais ainsi qu’étrangers.
C’est une palette de fraîcheur juvénile et de talents variés que prévoit cette année le rendez-vous de la musique urbaine. Entre artistes confirmés et ceux en herbe, la scène promet d’être électrique et pleine de surprise.
Comme artistes confirmés, on compte Sosey. Originaire de Pointe-Noire, Jo-Phaite de son vrai nom est un auteur-compositeur congolais naviguant entre le rap, le dancehall, l’Afro-dance, l’Afropop, le RnB et le Hip-Hop. L’artiste a débuté sa carrière avec plusieurs singles dont « Wapi Ngué » (2015). C’est en 2016 que Sosey se fait connaître au grand public avec « Ko yoka té ». Un morceau qui lui a valu une tournée africaine et la ... Lire la suite
L’association Pollen accueille des artistes professionnels de tous âges et de toutes nationalités, dont le travail s’inscrit dans le champ des arts plastiques et visuels.
Des résidences artistiques et de recherches qui se tiendront en France, en 2024, dans le département de l’Yonne permettront aux participants de réaliser un projet spécifique ou de poursuivre une recherche personnelle, les collectifs d’artistes ne sont pas écartés. C’est une expérience nourrie de contacts avec d’autres artistes, le public, des scolaires, des opérateurs culturels…
Au cours de ces rencontres, chaque artiste développera librement durant trois mois plusieurs projets. Pour y participer, tout candidat doit présenter un dossier comprenant : une lettre de motivation précisant sa démarche et les raisons de sa candidature ; un dossier relatif à son travail incluant CV/BIO.
Les ... Lire la suite
L’artiste musicien Nix Ozay va livrer, le 23 Septembre, à l’esplanade du Palais des congrès. Il transportera les spectateurs au cœur de son univers baigné de l’essence du rap et de l’afrobeat.
Avec ses titres à succès tels que ‘’Dieu te voit’’, ‘’Poso makambo’’, ‘’la mixtope’’, ‘’bala bala soldier’’, ‘’petage’’, ‘’kotomoni’’, ‘’messiya’’, ce concert ne sera pas seulement un moment de loisir, mais un cadre idéal d’échange, de partage et de dialogue entre l’artiste et son public. L’artiste saisira cet instant de détente pour aborder des sujets importants, tout en dénonçant quelques réalités caractérisant le quotidien de la jeunesse congolaise tels que le vandalisme, le phénomène des bébés noirs et les faux semblant sur les réseaux sociaux.
Il s’agira donc pour Nix Ozay de faire comprendre et de ... Lire la suite
Soutenu par l’Institut français du Congo (IFC) depuis sa création en 2004, le Festival TuSeo va tenir sa 16e édition du 26 au 28 octobre devant de milliers de spectateurs sur le thème « Les rires verts échos-logiques ». Dirigé par sa fondatrice Lauryathe Céphyse Bikouta, il est le premier festival du rire au Congo et dans la sous-région.
Le festival entend exprimer pour l’occasion sa vision écologique qui consiste à protéger l’environnement. Ce nouveau rendez-vous va revêtir la couleur symbolique de l’équilibre des écosystèmes de l’environnement. Les humoristes qui vont s’engager durant trois jours à l’urgence climatique, aux catastrophes naturelles mais aussi anthropiques vont non seulement égayer le public à travers leurs histoires mais vont en partie le conscientiser, l’éduquer et l’appeler à préserver la survie et l’avenir de ... Lire la suite
Le nouvel ambassadeur de la République du Cameroun en République du Congo, Louis Magloire Keumayou, a manifesté le désir de son institution de soutenir le Mémorial Pierre- Savorgnan-de-Brazza lors de sa visite en ce haut lieu d’histoire du Congo.
« Comment ne pas saluer tout particulièrement l’immense travail de la directrice générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa, dont le niveau de culture et de maîtrise du sujet nous a fortement impressionnés. Un travail de fond va désormais se faire entre l’ambassade du Cameroun et le mémorial, pour restituer à cette partie de l’Afrique toute son histoire », a écrit le diplomate camerounais dans le livre d’or du Mémorial Pierre-Savorgnan- de-Brazza.
Par ces propos, Louis Magloire Keumayou a exprimé vivement la volonté de l’ambassade du Cameroun au Congo de soutenir le mémorial ... Lire la suite
L’information a été donnée par Sorel Bob Moumbélé Ngono, directeur du festival de la Lékoumou, à l’occasion d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville le 18 septembre.
Les Dépêches de Brazzaville : Pourquoi un festival des arts pour le département de la Lékoumou ?
Bob Moumbélé Sorel Ngono : Simplement parce que nous sommes en train de constater, depuis quelques années, la disparition des valeurs artistiques et culturelles de ce département. Le festival permettra ainsi de ressuscité et promouvoir l’ensemble des valeurs artistiques et culturelles de ce département à travers le chant, la danse, le théâtre, la poésie et le conte.
LDB : En plus des valeurs artistiques et culturelles, quels sont les autres objectifs du festival ?
BMSN : En plus de la culture, le festival permettra aux jeunes d'échanger sur les idéaux de paix, de vivre ... Lire la suite

Dans cet entretien exclusif avec Le Courrier de Kinshasa, la deuxième directrice du bureau de liaison du Goethe Institut à Kinshasa depuis son ouverture dresse le bilan de ses cinq années de mandat arrivées à leur terme à cette mi-septembre. Elle fait état des résultats, de l’expérience acquise à la suite de l’appui assuré à plusieurs acteurs de la scène artistique qu’elle qualifie de très vibrante et vivante après l'avoir côtoyée de près depuis 2018.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Quel bilan faites-vous de vos cinq ans d’exercice comme directrice du bureau de liaison du Goethe Institut ?
Astrid Matron (A.M.) : Quand je suis arrivée, je dois avouer que je ne savais pas grand-chose sur le Congo ou sur Kinshasa. Ainsi, la première année était un temps d’apprentissage où j’ai rencontré beaucoup d’artistes et d’acteurs culturels de la scène ... Lire la suite