Art-Culture-Média
De "Radio Brazzaville" en 1942 aux podcasts d’aujourd’hui, en passant par NTI et le son devenu image à Ponton la Belle, célébrons la Journée mondiale de la radio lundi prochain.
Le 13 février, la Journée mondiale de la radio, proclamée en 2011 par les États membres de l'Unesco et adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 2012, sera célébrée à travers le monde. Nos vieilles et vieux peineront peut-être à se souvenir de "Radio Brazzaville" qui fut une radio française fondée sous le nom de "Radio Club" et devenue la voix de la France libre à l’instigation de Charles de Gaulle en 1942. Douze années plus tard, adieu les tubes, place aux circuits intégrés et bienvenue aux transistors qui individualisaient l’utilisation de la radio, pouvant fonctionner sur piles et que l’on pouvait désormais écouter chez soi ou dans la rue. La radio ... Lire la suite
Restés depuis plusieurs années en discorde, les artistes congolais Koffi Olomidé, de l’orchestre Quartier latin, et Félix Wazékwa, de Cultura pays vie, ont décidé de sceller leur réconciliation à travers le titre « Eau pure », disponible depuis le 3 février sur toutes les plateformes de téléchargement légal.
La nouvelle de la réconciliation était visible lors de la commémoration des six ans de la disparition de l’artiste musicien Papa Wemba, le 24 avril dernier, où les deux icones étaient aperçues ensemble, signe qui avait définitivement levé le doute sur le nouveau tournant.
A en croire Félix Wazékwa en septembre dernier, le titre « Eau pure » est « un projet qui se réalise pour le plaisir des Congolais, des Africains et pourquoi pas du monde entier. De style rumba, c’est une chanson de plus de neuf minutes dédiée à l’un des ... Lire la suite
L’artiste musicien congolais sera en prestation live avec son orchestre Super Nkolo Mboka, le 18 février, à l’Institut français du Congo de Brazzaville.
Le concert sur mesure s’inscrit dans le cadre de la fête des amoureux célébrée le 14 février de chaque année, mais également dans la vision de l’artiste qui, à travers des prestations live de proximité, tient à garder un lien constant avec ses fans et mélomanes.
Djoson Philosophe présentera son merveilleux répertoire riche de diverses sonorités allant de la rumba à la salsa, en passant par la samba et bien d’autres genres musicaux enjoués, qui depuis belle lurette tiennent les mélomanes en haleine.
L’artiste met les bouchées doubles en promettant une belle ambiance et un spectacle haut en couleur. Ce concert se veut un véritable cocktail de bonne musique et de bonne humeur.
L’anthologique ... Lire la suite
Août 2022 sortait le son qui a tôt fait d'attirer sur Sosey une attention des plus particulières du monde de la musique. Même si le jeune prodige ponténégrin n'est pas à son premier coup d'éclat, il revient avec une signature d'exotisme et de maturité dont le clip, à quatre semaines de sa sortie officielle, fait le hit des diffuseurs télévisuels internationaux et accorde à Sosey le sésame d'étoile confirmée de la musique urbaine congolaise, une étoile à l'aura sans pareil.
Dès les premières notes, la différence s'entend. L'arcade sonore de la chanson invite à se poser et à écouter vraiment. Une invite à la relaxation, à la douceur et à la sincérité. À la différence des chansons où on ressent vraiment un désir de performance, « Deux à deux » est à l'opposé une sorte de confidence, d'aveu, de partage ; une assiette de sensualité dans laquelle on a ... Lire la suite
L’artiste musicien et arrangeur congolais, Aubin Rodriguez Bissila dit Dj Rodriguez Brigadier, s’impose au fur et à mesure de par son art. A travers ses multiples chansons qui font le tour des réseaux sociaux et des espaces ambiants de Brazzaville, il fait son petit chemin.
Aubin Rodriguez surfe depuis 2011 dans l’univers musical. Il totalise, à ce jour, sept titres sur le marché du disque dont « Ma maman », « Reviens si vite mon bébé », « Ekosimba » un featuring avec le groupe TPM. Dans ses chansons, celui qui se dit suivre les pas des grands comme 12 mémoires conscientise la jeunesse et véhicule le message de l’unité, du vivre ensemble, d’amour ainsi que du patriotisme.
« La musique est pour moi une passion et un métier. Je vis pour elle. A travers cet art, je souhaite apporter ma contribution dans la société, d’ailleurs, je suis engagé ... Lire la suite
Court métrage de 29 min, « Elikia » peint le portrait d’Alfred, un jeune acteur congolais, marié et père d’un enfant, qui traverse une période financière très difficile.
Vivre de son art dans de nombreux pays africains relève plus ou moins de l’utopie. Pour preuve, lorsqu’on interroge la plupart des artistes africains en général et congolais en particulier, s’ils vivent véritablement de leurs arts, certains disent simplement non ; et d’autres partiellement, c’est-à-dire qu’ils exercent en parallèle d’autres métiers pour pouvoir atteindre leurs fins de mois, voire financer certains projets. Or, il n’y a pas de sots métiers et le cinéma devrait être rentable et permettre à ceux qui le pratiquent d’en vivre dignement.
Alfred a étudié en Europe. Pour ses parents, l’envoyer à l’étranger était une occasion d’avoir un cadre qui saura ... Lire la suite
Le Grand prix Martial-Sinda de de la poésie francographe (écrivant en langue française) sera décerné à l’occasion de la 20e édition du Printemps des poètes des Afriques et d’ailleurs qui va se tenir du 25 au 27 mars à Paris. Au nombre des finalistes dans les cinq catégories en lice figurent trois Congolais.
Huppert Malanda pour « Cette patrie de blessures et de rêves" dans la catégorie Grand Prix, Kelly Mowendabeka, pour "Poème liminaire ode à la patrie", en catégorie meilleur poème inaugural et aussi finaliste en catégorie meilleur poème final, et Giovanni Liompeka dans « Mugissements » sont les trois poètes congolais retenus. Neuf finalistes dans chaque catégorie ont été retenus selon le thème choisi : « La négritude hier et la néo–négritude aujourd’hui : mémoire-histoire et résistance ».
Le Grand prix Martial-Sinda de la ... Lire la suite
" La patience de l’araignée" est une pièce de Dieudonné Niangouna, mise en scène et interprétée par Lamine Diarra. Elle raconte une prise de parole, celle de Moussa, qui se dresse contre l’injustice qui lui est faite et à beaucoup d’autres. Cette pièce sera présentée le 10 février à l’Institut français du Congo de Pointe-Noire.
La pièce " La patience de l’araignée" s’inscrit dans une trilogie comprenant « Attitude clando» et «Et dieu ne pesait pas lourd», dont elle constitue le dernier volet. Ce texte est en soi un événement théâtral : la pièce raconte une prise de parole. « Je suis l’oublié qui se désigne », ce sont les premiers mots de la pièce.
Moussa, à la fois héros et conteur, se dresse tout d’un coup parmi la foule des anonymes parce qu’il ne peut plus se taire, face à l’injustice qui lui est faite et qui est celle que ... Lire la suite
En séjour à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa, a échangé tour à tour avec le directeur du Musée national de ce pays, les ministres du Tourisme, de la Jeunesse, de la Culture ainsi que celui de la Communication. L’objectif ayant été de nouer des partenariats et de faire connaître sa structure en RDC et partout dans le monde.
A Kinshasa, Bélinda Ayessa a visité le musée national de la RDC. Reçue par son directeur, le Pr Henry Bundjoko Banyata, elle a été édifiée sur l’histoire de ce pays. « J’ai vu enfin le masque Suku qui a été restitué à la RDC par le royaume de Belgique, c’est simplement impressionnant. Souvent, on pense qu’en Afrique nous n’avons pas d’organisation, mais là, je vous assure que la gestion de ce musée est ... Lire la suite
Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a annoncé en janvier dernier une hausse de 5 % du prix du litre de l'essence qui passe de 595 à 625 F CFA et du gasoil de 475 à 500 FCFA. La mesure appliquée depuis le 31 janvier fait suite aux négociations menées avec le Fonds monétaire international (FMI).
Dans un sondage mené auprès de la population, les perspectives à long terme demeurent préoccupantes pour certains usagers.
« La crise économique qui a incité les autorités congolaises à revoir à la hausse le prix du carburant dure depuis un moment. C'est un fait ! Pourquoi cette augmentation n’intervient que maintenant ? », s’est interrogé Jean de Dieu Mazonga, un chauffeur de taxi.
« Le prix du carburant peut bien avoir été majoré de 5 %, l'idéal serait que le prix du transport reste inchangé », ont souhaité bon nombre de personnes ... Lire la suite
