Art-Culture-Média
Un éléphant devant la Tour Eiffel, place du Trocadéro en plein Paris, peut être trompeur. Sauf si l’éléphant n’est autre que Romaric Nzaou, surnommé ainsi au regard d’un nom de famille traduit du kituba en français. Dans ses bagages ? Une paire de baguettes !
Romaric Nzaou n’est pas qu’un batteur, c’est un très bon batteur ! Et, qu’on se le dise : un mec bien ! On ne compte plus ses apparitions musicales à la batterie, ici et là, accompagnant des artistes de renom mais sans pour autant quitter le sol africain. Doté d’un véritable talent, il y avait donc une suite logique à le voir prendre la pause au pied de la Tour Eiffel, en septembre dernier. Car, l’homme et ses baguettes étaient appelés à voyager plus loin. « Mon grand-père disait toujours, il y a un temps pour semer, un autre temps pour récolter », sourit un Romaric ... Lire la suite
L’orchestre Tembo (mot kongo qui signifie en français le vent ou la tempête) fut créé par Daniel Loubelo dit De la lune et Ganga Edo, au lendemain des événements des 13, 14 et 15 août 1963, marquant la fin du régime de l’abbé Fulbert Youlou. Appelé « orchestre révolutionnaire », Tembo chantait et glorifiait les bienfaits de la révolution congolaise avant de se disloquer en 1967.
Les événements des 13,14 et 15 août 1963 qui se produisirent au Congo Brazzaville marquèrent la fin du régime de l’abbé Fulbert Youlou. A la suite, les relations diplomatiques entre les deux Congo se dégradent, les deux pays n’ayant pas les mêmes convictions idéologiques et politiques car l’un prône le socialisme scientifique et l’autre le capitalisme. Un climat malsain règne entre eux, fait d’invectives, de menaces d'attaque. Le Congo Kinshasa menaçant ... Lire la suite
La communauté littéraire congolaise commémore ce 11 novembre les quinze ans de disparition de l’écrivaine Calissa Ikama Ngala, décédée en 2007 des suites d’un cancer qui avait prématurément écourté ses jours sur terre. Ainsi, la fondation qui porte son nom organise une série d’activités afin de lui rendre un hommage mérité.
Placée sur le thème « Calissa Ikama Ngala, 15 ans après, quel héritage ? », la commémoration vient relancer les activités de la Fondation éponyme qui a connu, entretemps, des problèmes de fonctionnement. Elle est donc une opportunité offerte à ceux qui, la main sur le cœur, se sont engagés à pérenniser la mémoire de la disparue, de réfléchir sur le sens de leur engagement et de rallumer la flamme pour que Victoria Calissa Ikama Ngala reste à jamais vivante.
Celle-ci est née le 8 juillet 1992 à Brazzaville, sous ... Lire la suite
On peut être jeune et jolie, chanter, et beaucoup mieux que certaines chanteuses d’ici, soit-dit en passant, et avoir des difficultés à faire entendre sa voix même - et surtout -lorsqu’on est loin du bruit. Zoom dans les starting-blocks d’une artiste en devenir.
C’est un peu comme si elle était la petite fille des Zoulous de la Bocanda, de l’orchestre Negro Band, d’OK Jazz ou encore des Bantous de la capitale, autant de vieilleries qui ont bercé son enfance, autant d’orchestres dans lesquels jouait son père A. Zalakanda Maurin. Le saxophoniste, dont la carrière aura été écourtée par la maladie, aura laissé son empreinte dans la belle époque de la rumba. Il aura aussi laissé dans les gènes de ses enfants le goût immodéré de la musique, initiant Lydia à la guitare. « On a tous un peu suivi le chemin de papa, c’est ancré dans la ... Lire la suite
Les slameurs congolais Mariusca Moukengue et Benaja Ntinu sont respectivement nominés dans les catégories « Meilleur artiste slameur » et « Meilleure révélation ». Pour gagner ces prix, tout dépendra des votes des internautes qui débuteront dans les prochains jours sur la page Facebook de Slam awards international.
Mordue par la poésie urbaine depuis 2015, Mariusca Moukengue est aujourd’hui l’une des artistes qui font la gloire du Congo au niveau national et international. « Le slam est devenu mon souffle de vie, un état d’esprit, à tel point que je pourrai passer tout un mois sans déclamer mais jamais un jour sans écrire un seul vers. Il y a une humanité dans cet art que je ne retrouve pas ailleurs », souligne l’artiste. Plusieurs fois primée, participante à des festivals et rencontres artistiques, Mariusca est engagée dans la formation des jeunes à ... Lire la suite
Aussi talentueuse que créative, Adriana Talansi n’a cessé d’émerveiller les férus de la mode de divers horizons, depuis le lancement de sa première collection « Simple et sublime », en 2014. Les prix honorifiques s’enchaînent, les podiums aussi.
« Je suis honorée de recevoir ce prix et voudrais par la même occasion attirer l’attention sur l’intérêt commun que nous aurions à gagner en exploitant nos matières et textiles de base. Ce trophée marque pour mon équipe et moi une raison de plus d’y croire », s’est exprimée la styliste en recevant son prix.
Les matériaux qu’elle utilise dans ses créations (raphia, pagne tissé, bogolan…) soulignent son engagement dans la défense des savoir-faire et des produits du continent. « En me lançant dans le raphia, je n'ai pas choisi le chemin de la facilité. Au travers de mes collections, j'essaie ... Lire la suite
Ecrit et réalisé par Luc Jacquet en étroite collaboration avec Francis Hallé, « Il était une forêt » est un film documentaire qui met en lumière la vie des arbres dont l’avenir dépend fortement de l’action positive des hommes.
Écologue de formation, Luc Jacquet bénéficiait déjà d’une reconnaissance internationale après le succès de son film "La marche de l’empereur" (2005), primé aux Oscars en 2006. En 2010, il rend utile ce succès en créant son association « Wild-Touch » avec sa femme et quelques amis dans le but de conserver la nature. Peu de temps après, Luc Jacquet rencontre le botaniste Francis Hallé, qui essaie depuis vingt ans de faire un film sur les forêts primaires. En août 2010, Jacquet et Hallé effectuent un voyage en Guyane, dans la réserve naturelle des Nouragues, pour faire les premiers repérages d’un éventuel projet commun. ... Lire la suite
L'Union nationale des écrivains et artistes congolais ( Unéac) a évoqué, le 9 novembre à Brazzaville, au cours d’un échange avec la ministre de tutelle, Lydie Pongault, ses préoccupations pour la bonne marche de la culture.
La rencontre entre la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, et le collectif de l’Unéac conduit par son président, Henri Djombo, a porté sur plusieurs points parmi lesquels la tenue d’un congrès de l’Unéac , le manque de crédit pour affecter les acteurs culturels afin de mener les actions d’éclat pour leur réussite, la poursuite du projet d’attribution à l’Unéac du statut d’organisation d’utilité publique, la célébration du 70e anniversaire de la littérature congolaise , le problème du siège de l’Unéac, etc.
Henri Djombo a aussi fait savoir le ... Lire la suite
Paru aux Editions du Net et publié le 23 octobre 2022 à Paris, « La marche des maris battus » est un roman de 120 pages segmentées ou fractionnées en 13 chapitres. Il est disponible sur des plateformes numériques telles qu'Amazon, Chapitre, Fnac, Cultura, Furet, Decitre, et la Place des libraires.
Le livre parle des violences conjugales mais cette fois-ci, le doigt est pointé vers le sens interdit, c’est- à-dire la violence faite aux hommes qui est quasiment un sujet non traité et que Stiven Mage Makanga évalue comme un drame silencieux. « La marche des maris battus » est inspiré de « La grève des battus », le célèbre et légendaire roman d’Aminata Sow Fall qui a toujours aiguillé et assouvi les appétits ainsi que les satisfactions intellectuelles de l’auteur. D’ailleurs, comme dans toutes les manifestations où on voit les humains gambader dans les ... Lire la suite
Roman de 121 pages, « Le lévirat » est une publication des éditions ICE à Pointe-Noire. Le lévirat survit à la critique et débouche dans nombre des cas sur des mariages forcés ou consentis. Cette pratique est encore répandue dans certaines parties du monde.
Le lévirat est dénoncé comme étant une pratique rétrograde, limitant les droits des femmes et maintenant l'idée qu'« une veuve fait partie de l'héritage ». À l’issue du décès accidentel de son conjoint Baka-Kabadio, Julienne Baka-Kabadio avait vu sa vie chambouler. Cette mère de deux garçons ayant respectivement 8 ans et 6 ans était contrainte de se remarier au nom d’une vieille pratique ancestrale, le lévirat. Prétextant les souffrances liées à la pénibilité de la grossesse qu’elle portait de son feu mari, elle refusa tout contact charnel avec son nouvel époux qui n’était autre que son ... Lire la suite