Art-Culture-Média
La slameuse congolaise Mariusca Moukengue fait partie des cent lauréats du prix « Prince Claus 2022 ». Cette distinction lui a été décernée pour son engagement auprès des jeunes à travers son projet « Slamunité ».
L’engagement social de Mariusca l’a amenée à se lancer, en 2018, dans l’aventure « Slamunité ». Un projet panafricain qui vise à faire la promotion du slam comme thérapie en milieu juvénile à travers des ateliers, des rencontres et spectacles en faveur des personnes démunies. « Slamunité », c’est aussi le souci de former plus de jeunes possibles à la pratique du slam, d'interconnecter les jeunes slameurs avec les aînés, et de faire par conséquent la promotion de la poésie urbaine. C’est donc tout naturellement, au regard des enjeux du prix Prince Claus, que Mariusca a retenu l’attention du jury à travers ce projet.
Créée en ... Lire la suite
En 1965, les Bantous de la capitale recrutent un jeune chanteur, Côme Mountouari, dit Kosmos, qui sort sa première chanson intitulée ‘’Ebandeli ya mosala’’, et ‘’Makambo mibale ebomi mokili mobimba’’ un peu plus tard. Deux tubes, véritables chefs-d’œuvre qui le propulsent au firmament de la musique congolaise et qui vont connaître un succès incontestable chez les mélomanes des deux rives du fleuve Congo.
Au fil des temps, Kosmos et Pamelo Mounka forment un duo étincelant qui émerveille le public à travers les titres tels "Masuwa", "Bolingo Mado", "Mokolo okobala" et autres.
Edo Ganga, entre temps rapatrié de Léopoldville et transfuge de l’Ok Jazz où il excella avec brio, réintègre les Bantous après un bref séjour dans l’orchestre Tembo.
L’on retiendra de cette année 1965 une cérémonie organisée le 24 juillet, peu avant la clôture ... Lire la suite
Lilo Flood est parmi les rares auteurs ayant écrit une chanson pour Pointe-Noire. Pour sceller le centenaire de cette ville créée le 11 mai 1922, nous revisitons son titre « Week-end na Ponton », paru en France, en 1985, sous l’étiquette de « Equateur Records ».
Enregistré à l’Industrie africaine du disque, le long playing référencé SDI 119 EQ 3197 a été réalisé par la Société africaine de promotion du disque (Saprodis) de Brazzaville. Cet opus fut dispatché par le label Sonog distribution, sis 33, rue Antoine-Marie-Colin, 94400 Vitry-sur-Seine, en France.
L’auteur, à travers cette chanson, magnifie de façon subtile la ville de Pointe-Noire, encore appelée « Ponton la belle ». Il y évoque les sentiments d’un homme qui y a laissé sa bien-aimée et qui, au fil des jours, pense sans cesse à elle, aux lieux de détente et aux week-ends chauds ... Lire la suite
Les résultats de la première édition du concours international de poésie de la ville de Verquin, intitulé « Brazzaville, capitale de la France libre (1940-1942) » sont tombés la semaine dernière à Beuvry, en France. Cinq lauréats sont primés sur les dix-sept candidats, tous issus des pays francophones.
Après l’inauguration de la « Stèle Brazzaville, capitale de la France libre », le 15 novembre 2019 à Verquin, dans le Pas de Calais en France, et le quatre-vingtième anniversaire du « Manifeste de Brazzaville », la ville de Verquin et l’Association des poètes de la mémoire (APM), ainsi que la Maison de la poésie ont lancé un concours sur le thème « Brazzaville, capitale de la France libre ». Brazzaville, en effet, a joué un rôle majeur dans l’histoire de la France libre et mérite aussi d’entrer dans le panthéon des villes qui comptent ... Lire la suite
Absent des podiums depuis près de deux ans, Hyppolite Diayoka, toujours aussi élégant et pragmatique, se prépare à revenir au-devant de la scène avec une collection intimiste, qui retrace son voyage introspectif durant ces moments d’absence, son rapport avec autrui, la société congolaise et les rapports humains en général...
"Pendant la crise sanitaire et même après, j'ai appris tellement de choses sur moi, sur autrui, sur notre société hypocrite. La mode pourrait être un véritable pilier de développement certain pour ce pays, mais malheureusement, il n'existe aucune aide pour encourager et accompagner ce secteur prometteur car ce n'est ni les talents ni les vocations qui manquent , mais des structures adéquates pour aider l'industrie de la mode à prendre son envol ", a fait remarquer Hyppolite qui vogue entre l'envie de rester sur place ou de partir pour mieux ... Lire la suite
L’enseignante bédéiste et peintre Jussie Nsana s'interroge sur le comportement de la jeunesse en mal de valeur et en quête d'identité à tout prix, via les réseaux sociaux et autres outils de communication. « Masembo ou réprimandes », sa dernière collection de dix toiles, tombe à point nommé, puisqu'elle est une mise en garde envers la jeunesse, une interpellation des parents principalement et des autorités.
Une belle collection de prime abord parce que le thème est loin d'être banal, vu qu'il aborde le sujet de l'adolescence, une période de multiples turbulences pour les enfants qui ne sont pas convenablement accompagnés à la maison, à l'école et lors de activités extrascolaires.
« De plus en plus d'enfants manquent de respect aux aînés, se rebellent quand ils sont réprimandés, ils n'ont aucune limite. Cet excès de zèle peut s'expliquer aussi par ... Lire la suite
Pour son concert qui se tiendra le 12 novembre prochain au Maroc, l’artiste congolais Tidiane Mario va à la conquête du public de ce pays.
C’est à coup de spots et autres messages publicitaires sur les réseaux sociaux que l’artiste a donné rendez-vous à ses fans du Maroc et d’ailleurs.
Après le succès du Palais des congrès de Brazzaville, le 1er octobre, puis de Kinshasa, le 22 octobre, Tidiane Mario veut réitérer l’exploit en terre marocaine. Rumba, la soul, l’afro-beat seront au menu de cette rencontre qui promet d’être mémorable.
Auteur et compositeur de plusieurs titres, Matsouma Mario Jostie Tidiane a fait ses premiers pas en musique en 2013 au sein du groupe dénommé A6. Après sept ans, le groupe lance une nouvelle politique où chaque membre doit s’investir en solo. Et, très vite, Tidiane Mario se démarque du lot avec diverses ... Lire la suite
Jusqu’au 19 novembre, l’Institut français (IF) appelle les artistes et opérateurs culturels à postuler en vue de bénéficier du dispositif d’aide à projet qu’il mettra à profit en 2023.
Le dispositif d’aide à projet a pour but d’accompagner les artistes et opérateurs culturels de la société civile en Afrique, ainsi que le réseau culturel français, en soutenant la création artistique et la diffusion des œuvres, avec notamment des appuis à des festivals et grandes manifestations culturelles (biennales, plateformes professionnelles, etc.), expositions ou encore des tournées de musique et spectacle vivant. Les tournées régionales doivent comporter plusieurs dates sur le continent, au moins cinq à six dates dans un minimum de trois pays. Selon l’IF, une attention particulière sera portée aux projets mettant en avant les jeunes générations, les scènes ... Lire la suite
L’enfant de Madoka rêvait d’être avocat, il est devenu « sondier », défenseur du bon son pour le spectacle vivant, plaçant haut le curseur du talent sur la voie de sa destinée.
C’est à Makola, localité située à 40 kilomètres au nord-est de Pointe-Noire, que naît le 15 décembre 1977 Manacé Mavoungou. Cette année là, à une légère poignée de kilomètres d’un vol d’oiseau, la Compagnie des potasses du Congo, qui exploite un gisement de potasse, met fin à son exploitation minière suite à une inondation qui engloutit la mine en quelques jours. La mine deviendra le Glacier de sel de Makola, curiosité touristique où plus un seul brin d’herbe ne pousse tandis que, mine de rien, l’enfant de Makola poussera jusqu’à devenir un brillant ingénieur du son quoiqu’il rêva à son jeune âge de devenir avocat. « J’ai décroché mon Bac mais... au ... Lire la suite
Dans son long-métrage d’environ 1h 27 mn, le réalisateur tchadien, Mahamat-Saleh Haroun, a choisi de mettre en lumière des femmes de son pays, des femmes célibataires, veuves ou divorcées, élevant seules des enfants dans un pays à dominance patriarcale.
Sorti en 2021, « Lingui, les liens sacrés » est un film plein de leçons, notamment la considération à avoir à l’égard des mères célibataires. Avec sa caméra, Mahamat-Saleh Haroun suit la vie tumultueuse d’Amina, la trentaine, et sa fille Maria, 15 ans, dans les faubourgs de N’Djaména, au Tchad. Après avoir été rejetée par sa famille lorsqu’elle est tombée enceinte et a accouché d’une petite fille, Amina se bat seule pour joindre les deux bouts du mois. Chaque jour, elle se bat pour donner à sa fille une bonne éducation dans l’un des meilleurs établissements de la ville. Mais Amina apprend que ... Lire la suite