Art-Culture-Média
De Paul Kamba dans les années 1940 à ce jour, les artistes congolais se sont montrés très créatifs dans le choix de leurs noms de scène. Nous avons tenté d’expliquer les modes d’attribution et d’auto-attribution de ces sobriquets atypiques.
A l’instar des artistes musiciens occidentaux, certains musiciens congolais font carrière sous leurs véritables identités tandis que la majorité d’entre eux performe sous le couvert de noms de scène, le plus souvent auto-attribués.
Chaque nom de scène a une histoire et constitue un témoignage de la perception, la considération et surtout la représentation que l’artiste se fait de lui-même, ou celles que son entourage ou son public, qui le cas échéant, lui attribue le nom de scène, se fait de lui.
C’est ainsi que dès les années 1940, pendant que Paul Kamba pratiquait son art sous le nom de Paulo Kamba avec ... Lire la suite
Joe Mpoyi a brillé dans la galaxie musicale congolaise grâce à sa magnifique voix. Auteur-compositeur, il enregistre, en 1982, « Ba patrons », un morceau dénonçant la méchanceté des patrons vis-à-vis de leurs employés.
Produit par Aliyu Makaino Adamo, propriétaire du label « Maikano », l'album référencé MAILPS 1032 est l’œuvre de Joe Mpoyi et Diatho Lukoki. Sur la face A figurent « Ba patrons » et « Nani » ; et au verso « Bébé » et « Bombanda ». Des compositions de Diatho et Antoine Dialu. Le disque 33 tours fut enregistré par l’ingénieur de son Abdoulaye Soumaré au studio de la nouvelle marche, en Côte d’Ivoire.
Dans ce morceau, l’auteur s’indigne du fait que la majorité des patrons à Kinshasa vit dans l’opulence alors que leurs employés font plusieurs mois sans être payés. « Ekelamu asali mpo nini lifuta ekomi pasi ... Lire la suite
Le centre culturel Les Ateliers Sahm célèbre une décennie où l’art s’est exprimé sans limite ; les talents ont été découverts et polis ; les artistes mis à l’honneur sous toutes les coutures. Dix années où l’art a nourri la créativité, l’innovation et la diversité culturelle.
Dix jours d’animation, dix jours d’histoire, dix jours d’échanges et de partages; l'âge à deux chiffres donne le ton des festivités. En effet, cet anniversaire sera marqué par plusieurs activités entre les murs des Ateliers Sahm et en dehors, du 22 au 31octobre.
Des prestations des artistes congolais et d’ailleurs, des expositions, des projections, des conférences débats, des rencontres littéraires, des masters class… font partie de l’agenda de cette célébration.
Les Ateliers Sahm incarnent les ambitions de la plasticienne et écrivaine ... Lire la suite
Le 29 octobre, au Centre culturel Zola de Brazzaville, le groupe de danse Street art Congo entend organiser un gala en vue de rencontrer le public et progressivement gagner en notoriété. Entretien avec son chargé à la communication, Myke Pangui.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Pouvons-nous vous connaître ?
Myke Pangui (M. P) : Je suis Myke Pangui, alias Kemy, danseur du groupe Street Art Congo. J'aime bien la danse et j'ai suivi l’exemple des grands danseurs comme Mikael Jackson. En un mot, je pourrai dire que c’est une passion !
L.D.B.C. : Depuis quand pratiquez-vous la danse ?
M.P : Street Art Congo existe depuis novembre 2012. Le groupe est composé de dix danseurs dont la tranche d’âge varie entre 10 et 28 ans. Pour la majorité d’entre nous, la danse est toute notre vie, notre profession, elle deviendra peut-être une carrière. Les ... Lire la suite
Étudiant en théologie au grand séminaire cardinal Emile-Biayenda de Brazzaville, Brel Aldrich Mayouma nous embarque dans un « Voyage en berceau du silence », avec son premier ouvrage paru aux éditions Muse. De ce recueil de poésie atypique, l’auteur dévoile les motivations et le message de fond. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir écrivain ?
Brel Chadmard Aldrich Mayouma (B.C.A.M.) : Devenir écrivain est avant tout une passion que je caresse depuis mon adolescence. Mes lectures assidues d’œuvres littéraires ont progressivement fait jaillir le désir de pénétrer les arcanes de l’univers imaginaire et de là, tenter de devenir architecte des mots. Loin d’être évasif dans la société, à bien des égards, est aussi un atout majeur dans la construction de mon être écrivain. En effet, ... Lire la suite
Publié aux éditions Kemet, à Brazzaville, " Ecrire au-delà des frontières de l’imaginaire" est un livre rédigé par une trentaine d’auteurs sous la direction de Rosin Loemba, pour rendre hommage à Pierre Ntsemou.
De plus en plus, certains veulent rompre avec la culture des hommages à titre posthume car, selon eux, « c’est vivant que nous devons nous aimer !». Avec un même élan de cœur et tous fascinés par les écrits ainsi que la personnalité de l’écrivain congolais Pierre Ntsemou, trente-cinq auteurs du Congo et d’ailleurs se sont attelés pour l’immortaliser à leur manière, dans une anthologie de 276 pages.
Le livre se présente en trois étapes. Une partie scientifique réservée à la critique de l’œuvre de Pierre Ntsemou. Une deuxième partie vouée aux hommages. Et la troisième partie constituée par des poèmes dédiés à Pierre ... Lire la suite
L’album « Tokooos » de la star de la musique congolaise, Fally Ipupa, vient d’être certifié disque d’or par le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), le 10 octobre en France. Selon cette organisation, le disque a enregistré le record de cinquante mille ventes.
« Merci à tous mes Warriors, et à tous les amoureux de bonne musique ; merci aux artistes et compositeurs qui ont participé à ce projet ; merci à mes équipes, mon label Elektra France, ceci est votre disque d’or ! », a posté Fally Ipupa sur sa page officielle Facebook.
Sorti en 2017, le quatrième album de l’artiste est composé de dix-huit titres: "Kiname", "Esengo", "Na lingi ye", "Yakuza", "Mannequin", "Tout le monde danse", "Guerrier", etc. Un album éclectique dans lequel la star congolaise propose des styles très variés : R&B, afro-pop, rap, rumba. En effet, ... Lire la suite
Long-métrage drame sorti cette année, « L’accord » traite avec finesse et émotion la question des violences faites aux femmes en rapport avec la position sociale.
Après « Innocente », un film poignant sur les violences faites aux femmes, le réalisateur Frank Thierry Lea Malle est resté dans le même sillage avec son deuxième long-métrage « L’accord ». Sans doute que cette problématique demeure une préoccupation pour le cinéaste camerounais qui tente, à travers ses œuvres, d’éveiller la conscience collective sur la nécessité de dénoncer toutes les formes de barbarie commises à l’égard de la gent féminine.
« L’accord », c’est une histoire de famille, une histoire d’amour à l’Africaine avec tout ce que cela implique de positif comme de négatif. La place du père, les combats d’une mère, mais aussi le passage à l’âge adulte ... Lire la suite
Après la levée des mesures barrières à la covid-19, le festival Tuséo est heureux de renouer, cette année, avec la participation des artistes internationaux.
La 15e édition du festival Tuséo se tiendra du 27 au 29 octobre à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville. Plus de quinze spectacles sont au programme avec des artistes venant de divers horizons. Sur le plan international, le festival accueillera neuf artistes, à savoir Att Junior du Mali, Mister 100% du Burkina Faso, Chacha la délireuse et Iro le président de la rue-publique du Niger, Kromozom du Bénin, Martinez Mawanga de la République démocratique du Congo, Les vice versa et Saïdou Abacha, invité d’honneur de cette édition, de la France. Au plan national, le Congo sera représenté valablement par Monsieur Honorable, Jojo la légende, Bruno Alves, Idéale, Serge Cherubin et Nana Cepho.
Dans une ... Lire la suite
Accompagnés par Médard Mbongo, promoteur du Festival international de musique et des arts, des jeunes artistes de Pointe-Noire ont eu la chance de visiter, le 11 octobre, le studio Mélodie Record et de se plonger au cœur du monde de l’enregistrement musical.
L’objectif de la visite au studio Mélodie Record a été de permettre aux jeunes novices de vaincre le trac pendant une séance d’enregistrement et de gérer leur stress avant de monter sur scène. Pendant cette balade, ils ont pu visiter les quatre coins du studio Mélodie Record, de la régie et ses nombreux appareils professionnels, en passant par la cabine occupée par les micros.
En organisant cette visite, Médard Mbongo leur a permis d’appréhender non seulement l’univers des studios d’enregistrement et la technicité que cela demande mais également de se plonger au cœur du monde de ... Lire la suite
