Art-Culture-Média
L’essai publié aux éditions L’Harmattan est écrit en opposition au prince de Nicolas Machiavel. Aimé Eyengué envisage un monde sans guerre grâce à l’apport pacifiste des conseillers des dirigeants.
Si le prince de Machiavel a offert dans l’histoire des ingrédients de domination et de ruse pour des raisons hégémoniques, l’essayiste congolais, lui, propose en contrepartie une vision qui met en avant les intérêts généraux des peuples en vue d’un triomphe planétaire de la justice, de la paix et du mieux-être. Ce discours vise en priorité la concorde entre les peuples à travers le génie du dialogue et le pouvoir des mots sur l’absurdité des conflits et le tintamarre homicide des armes.
Selon Aimé Eyengué, le conseiller du prince, censé être au service de la vertu et du bien commun, doit faire éviter à l’exécutif des décisions erronées et ... Lire la suite
Le vannier Wilfried Mona Kina a demandé, le 2 novembre à Brazzaville, aux autorités congolaises d’organiser des foires de vannerie afin de permettre aux personnes exerçant cette profession de faire valoir leurs talents.
La vannerie, a expliqué Wilfried Mona Kina, est un métier qui se réalise en trois étapes principales. La première consiste à nettoyer la liane à l’aide d’un couteau approprié; la deuxième étape porte sur le découpage en morceau des lianes purifiées au préalable, morcelées en fonction des ouvrages à réaliser et la troisième, par contre, porte sur le nattage ou le tissage de la liane en fonction du cadre de l’ouvrage à monter.
« Chacun de nous a sa façon de vivre. Si tu n’as pas de métier, tu constitues un danger potentiel pour la société. Tu peux te surprendre en train de devenir soit voleur, soit braqueur », a dit le vannier, ... Lire la suite
Le leader du groupe Bnb, Ledger Wilfried Thierry Backoua, a exprimé, le 1er novembre à Brazzaville, sa volonté de voler au secours des artistes musiciens congolais en herbe, en vue de favoriser leur réussite.
A l’occasion d’un concert organisé en l’honneur de l’artiste Youyou Mobangué, Ledger Wilfried Thierry Backoua a exprimé son ambition de faire évoluer sa structure en véritable maison afin de promouvoir la musique africaine.
Selon lui, le groupe Bnb fait bon accueil à tous les artistes musiciens, célèbres ou non. Il s’occupe de la promotion, du marketing et de la communication des artistes musiciens qui font appel à ses services.
« Nous n’avons pas besoin de leur argent ni de leur soutien. Mais nous souhaiterons quand même qu’ils parlent en bien de nous, de notre action et de notre impact sur leur carrière », a-t-il dit.
Au sujet des difficultés, ... Lire la suite
Après la publication de « Philo, femme d’affaires », « Un extraterrestre dans les réseaux sociaux » et « Le cri d’un innocent », l’écrivain congolais vient de signer « Amour ou malédiction », un roman dont il nous parle à travers cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : « Amour ou malédiction », quel sens donnez-vous à ce titre de votre quatrième ouvrage ?
Doris Djamba (D.D.) : Il y a deux sens que les lecteurs doivent savoir. Le premier c'est le sens du vrai amour, celui que les filles du professeur Kiala (personnage fictif) ont rencontré. Elles ont trouvé des personnes idéales et tenaient à les épouser, mais font face à l’opposition de leur père à leurs unions. Le second c’est celui de la malédiction, notamment de l’inceste, qui est formellement interdit dans la bible (Lévitique 18, 6-7 ; 20, 17 Deutéronome 27, ... Lire la suite
1921-2021 : tout un symbole, cent ans après la distinction de l’auteur ultramarin René Maran par le plus prestigieux des prix littéraires français, le jeune auteur sénégalais devient, à son tour, le premier écrivain d'Afrique subsaharienne à remporter le Prix Goncourt.
Le 3 novembre, le jury du Prix Goncourt 2021 a distingué Mohamed Mbougar Sarr pour son roman La plus secrète mémoire des hommes, paru aux éditions Philippe Rey. Il succède ainsi à Hervé Le Tellier, lauréat en 2020 pour son livre L’anomalie.
Mohamed Mbougar Sarr est l’un des plus jeunes lauréats consacré à ce Prix qu’il emporte face à trois autres finalistes : Christine Angot (Le voyage dans l’Est, Flammarion), Sorj Chalandon (Enfant de salaud, Grasset) et Louis-Philippe Dalembert (Milwaukee Blues, Sabine Wespieser).
Le chroniqueur littéraire Bédel Baouna avait porté son pronostic ... Lire la suite
Réalisatrice et photographe franco-camerounaise, Osvalde Lewat observe dans son ouvrage une élite où l’opportunisme fait office de valeur, où être accusé d’homosexuel représente un arrêt de mort social et où être soi-même n’est pas évident quand on est femme.
Dès les premières pages, le ton est donné : honneur, dignité, paix, telle est la devise du Zambuena, capitale d’un pays imaginaire. Osvalde se glisse dans la peau de femme du préfet de Zambuena. Avec son héroïne Katmé, elle plonge dans les petits arrangements d’une élite qui ne pense qu’à elle-même, et l’indéfectible amitié qui la lie à un copain du lycée, Samy, un artiste.
Vingt ans après l’enterrement de la mère de l’héroïne Katmé, cette dernière doit faire déplacer la tombe et, son mari préfet de la capitale y voit une opportunité politique qu’il compte exploiter sans ... Lire la suite
Le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Mali, le Niger, le Ghana, la Côte d’ivoire, le Bénin et bien d’autres pays du continent prendront part, du 10 au 13 novembre à Ouagadougou, au Burkina Faso, à la 9e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (Filep).
Le festival est organisé par le Centre national de presse Norbert-Zongo ‘’Cnp-Nz’’, sur le thème « Au carrefour des crises sanitaires, sécuritaires, politiques et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ». L’objectif recherché, à travers ce thème général, est de poser le débat et appeler à la réflexion et à l’introspection sur la résilience des médias face à diverses crises et mutations qui assaillent la profession.
Au programme de cette édition, plusieurs activités prévues ... Lire la suite
Après avoir pris ses fonctions de directeur délégué de l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, Régis Ségala, dans une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville, exprime toute sa satisfaction de travailler à cet institut, déballe sa feuille de route et invite les Brazzavillois non seulement à venir à l’institut mais aussi à faire des suggestions. Entretien.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre nomination comme directeur délégué de l’IFC de Brazzaville ?
Régis Ségala (R.S.) : Avec plaisir ! C’est avec beaucoup d’enthousiasme mais aussi beaucoup de fierté que j’ai accueilli cette nouvelle qui est une belle promotion professionnelle. Je suis issu du ministère de l’Éducation nationale en France et détaché auprès du ministère des Affaires étrangères. Avant de venir au ... Lire la suite
L’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville abrite, du 2 au 30 novembre, la première édition de “Novembre numérique”. Outre cette activité, bien d’autres sont au programme courant novembre et décembre de cette année.
L’IFC à Brazzaville invite ses nombreux visiteurs à explorer les cultures numériques sous leurs formes les plus innovantes et diverses lors de la cinquième édition de “Novembre numérique”, le mois des cultures numériques organisé par l’Institut français de Paris et le réseau culturel français à l’étranger afin de mettre en avant les cultures numériques dans toute leur diversité...
L’autre temps fort du mois de novembre est la septième édition du Festival Boya Kobina, prévue du 23 au 27 novembre à partir de 18h00. Pour cette édition, le festival aura lieu à l’Espace Baning’Art à Kombé et à l’IFC. Une ... Lire la suite
Sur invitation de l’Institut français du Congo (IFC), l’écrivaine franco-gabonaise résidant en France a séjourné dans la ville océane où elle a animé, du 27 au 30 octobre, des ateliers d’écriture, un master class de slam ainsi qu’une conférence littéraire.
Les activités ont réuni des jeunes qui fréquentent les points-lecture mis en place par l’IFC dans différents quartiers ainsi que ceux de la place qui s’intéressent à l’écriture. Pendant quatre jours, ils ont échangé avec la romancière, poétesse et chanteuse, Charline Effah, à l'IFC et acquis, à travers deux ateliers d’écriture, des notions sur la manière d’écrire un récit autobiographique (tout en maintenant une certaine distance pour que le lecteur n’ait pas l’impression que c’est de l’exhibitionnisme) et la construction des personnages attachants. Le master class de slam a ... Lire la suite