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Emmanuelle Godec Prigent est auteure, biographe privée et journaliste. Elle vit en Bretagne (France) et nous parle de ses premières expériences de romancière. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (LDBC) : Ecrire des livres, comment cela est arrivé dans votre vie ?
Emmanuelle Godec Prigent (EGP) : Ma « vocation » d’écrivain remonte à l’enfance. J’ai toujours aimé l’écriture et la lecture de fictions, puis plus tard, et en parallèle, de biographies. Il m’aura fallu de nombreuses années pour concrétiser ce rêve, puisque mon premier roman est paru en autoédition l’an dernier. Toutefois, il n’était pas mon premier livre, car, après avoir étudié l’Histoire et exercé en tant que journaliste dans des radios et des magazines, je me suis tournée vers la rédaction de biographies de particuliers. La plupart de ces mémoires, ces récits de vie ou ... Lire la suite
Sous l’égide de l’espace qui porte son nom, la maison d’édition Lakalita convie les auteurs féminines passionnées de roman africaines et congolaises en particulier à soumettre leur candidature pour la résidence d’écriture qui se tiendra du 1er au 31 mars 2022 à Ouagadougou, au Burkina Faso. La date limite pour le dépôt des dossiers est fixée au 3 septembre de l’année en cours.
L’appel s’adresse à toutes les candidates dont les projets d’écriture de leurs différents romans sont en chantier. Il privilégie l’écriture solitaire, des ateliers d’écriture, des moments d’échange et de lecture de textes en groupe dans les lycées, dans les universités et dans les structures.
La résidence Lakalita et ses éditions s’assureront d’évaluer toutes les candidatures et de sélectionner celle qui aura le plus d’impact après la clôture. Ainsi, le ... Lire la suite
Artiste congolais de renommée internationale, Fally Ipupa porte dorénavant la casquette d’ambassadeur national du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en République démocratique du Congo (RDC). L’acte d’agrément d’une durée de deux ans, signé par l’auteur compositeur, est entré en vigueur le 10 août 2021.
Hormis leur capacité de chanter l’amour, histoire de rendre hommage à la femme, les artistes sont la voix des sans voix. A travers leurs multiples dons envers les personnes vulnérables, ils arrivent à leur arracher le sourire.
Fally Ipupa est le nouvel ambassadeur de l’Unicef en RDC. Initiateur et promoteur d’une fondation qui porte son nom et dont l’objectif est de venir en aide aux personnes démunies, l’artiste exprime sa joie de travailler pour l’intérêt des enfants. « Cela me fait plaisir, ça m’engage encore un peu ... Lire la suite
Artiste visuel, photographe de mode, coloriste et éditeur photo, Styve Stratus fait partie des huit photographes qui participeront, du 14 au 19 août à Kinshasa, République démocratique du Congo (RDC), à la 2e édition de la Rencontre internationale de la photographie de la RDC (Solola photo).
De son vrai nom Ongoulobi Styve, Styve Stratus s’est lancé dans la photographie, il y a quelques années. Il a commencé dans le visuel au début des années 2013 en tant que graphique designer. Rapidement, il se fait remarquer par sa créativité et intègre une structure de la place en tant que graphiste. Pourtant, il ne s'arrête pas là.
Dans un souci d’extension de l’art visuel, Styve s’offre une formation approfondie en photographie. Grâce à son coup dʼoeil créatif, il se lance officiellement dans la photographie en 2017. Le portrait est sa spécialité car il y trouve ... Lire la suite
Après neuf ans d’absence sur la scène musicale, la chantre religieuse revient sous les feux des projecteurs avec un nouveau single qui sera disponible sur différentes plates-formes de téléchargement mobile, dès ce 13 août.
« Rédempteur » est le troisième single de Passy Kayiba, à côté d’un maxi single qu’elle a également déjà sorti. Ce chant préparé dans un registre gospel exhorte la création que, qu’importe les problèmes, les situations difficiles, les obstacles et les oppressions pouvant surgir dans la vie, il faut compter sur Dieu car lui n’abandonne pas ses enfants et se lève toujours en dernier. « C’est le plus souvent quand nous nous sentons faibles que Dieu se lève comme notre rédempteur. Donc, nous devons faire confiance à notre Dieu quelles que soient les circonstances car il se manifeste toujours », a fait savoir ... Lire la suite
Avec pédagogie, vitalité, humour, Severin, témoin avant de devenir l’un des plus grands protagonistes, retrace dans son livre l’histoire de la sape, mouvement vestimentaire.
Dans son livre paru en 2020 aux éditions Petite Egypte à Paris, l’écrivain congolais relate quarante-huit ans de vie dans la sape (la société des ambianceurs et des personnes élégantes), un mouvement né entre le Congo Brazzaville et Paris, à la fin des années 1960. Longtemps et encore aujourd’hui regardé comme relevant d’un « folklore africain », le monde des sapeurs éclaire pourtant remarquablement l’histoire collective des villes africaines.
Par ce livre, l’auteur congolais emmène les lecteurs au sein de la jeunesse congolaise, dans les coulisses, loin des uniformes militaires qui régnaient et dévoile aussi une manière singulière d’inversion du stigmate du colonisé. Il ... Lire la suite
Libre penseur et passionné de surf, Patrick Bikoumou a fait de La Pyramide son paradis sur la Côte Sauvage et, de Conquering Lions, un des groupes phares de la scène reggae au Congo. One Love.
C’était il y a soixante ans : Paris Le Bourget, 1961, Papa Biki et son fils, né deux ans plus tôt dans la petite ville de Niort, au centre-ouest de la France, s’envolent pour Brazzaville. Le père : Papa Biki, nommé sous-préfet à Kinkala, danseur admirable de be-bop, grand amateur de jazz, et qui, sur sa guitare, chante des airs d’Henri Salvador encore inscrits dans la mémoire de son fils. Le fils : Patrick Bakala Bikoulou, aujourd’hui leader charismatique du groupe reggae Conquering Lions. Dans ses souvenirs d’enfance : La chasse aux grillons et aux sauterelles, aux termites ailées, autant d’insectes grillés qui deviennent festins de roi au retour de la ... Lire la suite
Edité grâce au Fonds d’aide à l’édition du ministère de la Culture et de la direction du livre et de la lecture du Sénégal, le recueil de contes représente un précieux trésor didactique pour la formation de la jeunesse africaine.
Le livre compte quinze contes inspirés des réalités africaines. Il y a, entre autres titres, « La grève du mil », « Le drame de Mbaba Coumba », « Le prix de la pondération », « Prions pour nos morts », « Autorité et liberté », etc. La particularité de cet ouvrage est le fait d’être aussi un essai qui aide à comprendre la structuration des contes pour servir comme moyen d’apprentissage de la langue française et des valeurs humaines.
A l’image des célèbres fables de Jean de La Fontaine, inspirées des écrits de Sophocle, les contes d’Aliou Dione tentent d’apporter des réponses à certaines questions ... Lire la suite
Après avoir fait ses preuves dans plusieurs films tels « Sur le chemin de l’école » en 2013 et « Le Grand jour » en 2015, le réalisateur français Pascal Plisson convie le spectateur à une autre forme de dépaysement dans son documentaire « Gogo ». Un long-métrage d’environ 1h 27 mn consacré à l’importance de la scolarisation des filles dans des pays où cela représente encore un défi.
Documentariste et passionné de voyage, Pascal Plisson parcourt le monde et affronte l’adversité, à la quête d’images passionnantes en lien avec des histoires inspirantes. « Gogo » ne s’éloigne pas des thématiques habituelles du réalisateur français et nous peint le brave courage de son héroïne incarnée par Priscilah Sitieini. Mère de trois enfants et sage-femme depuis 75 ans, Gogo devient la plus vieille écolière du monde à l’âge de 94 ans.
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A la base guitariste, le chanteur décédé le 30 juillet a ramené dans le groupe les influences des musiques africaines dont il assuré certains arrangements, à l’époque où il était ingénieur de son et technicien de studio à Liancourt, en France.
« Le zouk a été influencé par nos musiques africaines », a souligné José Nzolani au Courrier de Kinshasa. Pour preuve, l’animateur radio et grand mélomane résidant à Paris a soutenu que le père du zouk, feu Jacob Desvarieux, « connaissait très bien notre musique ». « Il suffit de regarder sur les pochettes d’anciens disques,son nom y figure l’on n'y fait juste pas attention », a-t-il affirmé. Dès lors, le chroniqueur nous renvoie à l’époque où ingénieur du son au studio Joanna, il a contribué à la réalisation de plusieurs titres de musiciens africains dont il a reproduit certaines rythmiques dans ... Lire la suite