Art-Culture-Média
Les courants athées qui ont marqué l’histoire moderne sont l'objet de cet essai publié aux éditions Connaissances et Savoirs. L’auteur présente ces formes de négation de Dieu et leur limite.
Le philosophe congolais Giscard Kevin Dessinga s’est proposé de donner, dans un langage didactique, le sens du combat des athées. Il revisite d’abord les grands penseurs qui ont opté pour le refus de Dieu, des traditions, de l’éthique et de la religion, au profit du primat de la raison et de la science. Il s’agit particulièrement de Feuerbach, Marx, Nietzsche, Freud et Sartre. Et, montre par la suite les faillites de leur vision, car pour l’auteur Dieu existe et n’est pas contre le bonheur et la liberté des hommes.
L’auteur reproche, dans sa démarche de raisonnement, aux philosophes athées d’avoir nié Dieu en le remplaçant par l’homme. Ce dernier étant ... Lire la suite
Le recueil de poésie publié aux éditions Edisal (Dakar) met en exergue l’humanisme du poète sénégalais qui puise dans la modernité et la tradition la substantifique moelle de son message de portée universelle.
Au carrefour des civilisations, le poète utilise l’arme de la plume pour conjurer les maux de la société. Dans le fond, le style oratoire des conteurs et des griots traditionnels influence sa poésie en vers libres.
Sur les traces de Sédar Senghor et de Hampâté Bâ, Abdourahmane Diallo veut ériger des ponts d’amitié et de fraternité humaine, pour la conjonction et la symbiose des divergences. Il appelle à l’unité africaine, au dialogue islamo-chrétien et au ressaisissement des hommes politiques en leur présentant comme modèle, Mandela. « Vous politiciens/ Moralisez la vie politique/ Cultivez des valeurs de sagesse/ Cultivez des valeurs de ... Lire la suite
Née le 29 août 1976 à Brazzaville en République du Congo, Rhode Bath-Schéba Makoumbou s’est intéressée à la peinture depuis sa tendre enfance, avec son père David Makoumbou comme mentor. De cette dévotion est né l’espace-Mak, un atelier visant à mettre en valeur ses œuvres, celles de son père et de biens d’autres peintres congolais. L’inauguration de l’espace-Mak aura lieu le 21 août à Brazzaville.
Rhode Bath-Schéba Makoumbou s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989. À travers ses œuvres, ce sont surtout les activités sociales de la femme africaine qui sont mises en valeur. Dans les peintures à l’huile, elle peint généralement au couteau. La variété de ses toiles s’illustre dans un style nettement africain (à partir de l’art statuaire traditionnel), mais également influencé par les courants de l’art réaliste, ... Lire la suite

Amateurs et professionnels sont vivement encouragés à s’inscrire à cette session portant sur la rhétorique et l’esthétique musicale qui se tiendra la journée du 28 août, de 9h à 18h, au Centre universitaire de missiologie (CUM) situé dans l’enceinte de l’ancienne concession Sango Malamu.
La session de perfectionnement en « rhétorique et esthétique musicale » que va animer le directeur de l’Académie africaine de musique chorale (AAMC) n’est pas seulement ouverte aux professionnels. Les amateurs intéressés pourront tout aussi y participer. Ambroise Kua-Nzami Toko avise déjà qu’il va aborder « les approches créatives s’inspirant de l’essence esthétique des figures de rhétorique ». Lors de cette master class, « les participants vont explorer différentes approches créatives ayant des effets esthétiques sûrs », a indiqué le chef de chœur de ... Lire la suite
Concours d’humour ouvert à tous les artistes résidant dans les pays d’Afrique, de l’Océan Indien et des Caraïbes, le prix Rfi talents du rire a lancé l’appel à candidature pour sa 7e édition jusqu’au 15 novembre.
Qui succédera au duo Les Nyota, dernier lauréat du prix Rfi talent du rire ? Difficile de le dire car pour l’heure les dés sont jetés en attendant de couronner le prochain champion de cet événement organisé depuis 7 ans dans le cadre d’Abidjan capitale du rire.
Tous les ans, le prix Rfi talents du rire se propose de dénicher le meilleur de l’humour africain avec des spectacles exceptionnels et inédits. « Notre mission est de découvrir les stars de l’humour de demain, à travers le prix Rfi talents du rire. Déjà six lauréats dont la carrière a pu décoller grâce au prestige de ce prix », a fait savoir le comité de sélection du ... Lire la suite
Le monde d’aujourd’hui dominé par le multiculturalisme laisse à voir un brassage, tantôt positif, tantôt négatif. En partant de ce constat, la réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré pose à travers « Mignonnes », le problème de l’hypersexualisation des pré-adolescents et du poids des traditions.
Poignant et saisissant, « Mignonnes » est aussi un film joyeux et coloré qui invite largement à réfléchir sur la société d’aujourd’hui en proie aux phénomènes de tous genres. En 1h 35min, le film suit la vie de la jeune Amy, 11 ans, résidant en banlieue parisienne et issue d’une famille musulmane. Un jour, la jeune adolescente découvre un groupe de danseuses appelé « Les Mignonnes ». Captivée, elle décide de rejoindre la bande et s’initie au twerk, une chorégraphie sensuelle où la danseuse doit considérablement secouer ses hanches et ... Lire la suite
Livre-jeunesse de vingt-cinq pages autoédité par Ange-Edith Madzou, « Yombé le balafré » a été présenté et dédicacé par son auteur le 3 août à Brazzaville. Le recueil est une invite au respect de la différence et à l’estime de soi.
C’est devant un public hétérogène et essentiellement jeune qu’Ange-Edith Madzou a échangé autour de sa toute première publication, dans laquelle la jeune autrice de 28 ans aborde la question de l’apparence physique, devenue aujourd’hui un véritable malaise sociétal. « Yombé le balafré », c’est l’histoire d’un jeune garçon recouvert de petites entailles sur tout son corps sous forme de cicatrices. Dans son village, c’était une coutume et chaque balafre qu’il portait était rattachée à une bonne action posée représentant la sagesse, la force, le courage… Yombé en est fier et assume totalement sa ... Lire la suite
Sam Talanis traverse les courants musicaux et marque sa présence sur la scène musicale par la publication d’un nouveau clip " Salsa de Brazza". Entretien avec le "Meilleur artiste de la diaspora" à la bonne dose de sa bonne humeur communicative.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Pourquoi avez-vous choisi la date du 31 juillet pour la sortie officielle du clip Salsa de Brazza ?
Sam Talanis ( S.T.) : La sortie d’un clip constitue un symbole de trait d’union entre le public et l’ambiance du moment. Après le clip Marina tourné à la plage de Pointe-Noire, il m’a semblé nécessaire de célébrer plutôt l’après Covid-19. Cela coïncide par surcroît avec la période où bon nombre de Congolais de l’étranger retournent « au pays » pour faire le plein de soleil, de chaleur humaine et retrouver l’ambiance de fêtes au son du rythme dansant dans des bars ou des ... Lire la suite

Nadège Mbuma, Déborah Lukalu et Anne Keps portent actuellement l’étendard du gospel made in RDC avec leurs nouveautés, des titres sortis entre avril et juin qui font déjà pas mal de succès sur YouTube.
Sur Trace Gospel Bakosala eloko te est cinquième, Kimbiliyo langu huitième et J’ai soif de toi dixième, c’est dans le même ordre que Nadège Mbuma, Déborah Lukalu et Anne Keps se suivent sur YouTube. Posté en dernier, le 4 juin, le titre de la sœur Nadège récolte un franc succès en ce moment. Si sur la toile, il aligne plus d’un million six cent mille vues, l’air qu’elle chante en solo est également souvent interprété dans plusieurs lieux de culte à Kinshasa. C’est aussi le cantique le plus écouté des Psaumes, l’album dont il est extrait.
Kimbiliyo langu, ce morceau que la sœur Déborah Lukalu chante en featuring avec son époux, Cédric Kaseba ... Lire la suite
Les dignitaires de la cour royale de Loango ont réitéré leur union avec le royaume de Mbé lors des obsèques du roi Makoko Auguste Nguempio, le 30 juillet dernier. Le même message a été prononcé par la reine Ngalifourou à l’occasion de la remise des présents à la cour royale de Mbé. Elle a également prodigué des conseils au Premier ministre Anatole Collinet Makosso.
Délivrant le message de la cour royale de Loango, le président du conseil des dignitaires de Bwali (Loango), Jean Baptiste Tati Yoyo, a fait savoir qu’entre les royaumes téké et Loango, c’est du vrai amour. « Loango a un roi, Mbé aussi a un roi. Les deux rois se valent, se ressemblent, même si entretemps il y a eu un plus grand qu’on appelle Auguste Nguempio. Les deux rois s’entendaient correctement. Le roi Auguste Nguempio est venu à Diosso et le roi Moe Poaty IV est venu à Mbé », a-t-il ... Lire la suite