Art-Culture-Média
Sous la direction d’Emilienne Raoul, cette étude publiée en septembre 2020 à L’Harmattan (Paris) est l’œuvre collective de vingt-neuf universitaires. Elle rend compte de la colossale activité éducationnelle menée par les prêtres, frères et sœurs religieux catholiques au Congo pendant la colonisation jusqu’à la nationalisation de l’éducation en 1965.
1880 à 1965 représente, pour beaucoup d’observateurs, la période d’or de l’éducation au Congo-Brazzaville. En raison de sa doctrine sociale qui vise le relèvement de tout homme et son mieux-être, l’église catholique s’est rendue disponible pour aider la nation congolaise naissante dans l’érection des écoles et la formation éducative du peuple, selon les attentes de la société et l’éthique chrétienne.
Au bénéfice d’un colloque sur l’éducation en terre congolaise, organisé par les ... Lire la suite
Publié aux éditions Le Lys Bleu à Paris, ce recueil de poésie inaugure la plume de son auteure. A l’image d’un nouveau-né, cette poésie exprime les larmes d’une mère congolaise qui s’inquiète sur le devenir de l’Enfant africain, en disant stop à tous les chantiers de la mort.
L’avènement des femmes dans l’écriture au Congo-Brazzaville est un signe probant de l’évolution de la question du genre dans une société traditionnellement marquée par la phallocratie.
Aujourd’hui, grâce à Marie-Léontine Tsibinda et Amélia Néné, pour ne citer que ces deux pionnières de la littérature congolaise au féminin, auxquelles s’ajoute Calissa Ikama, la benjamine des écrivains congolais – d’heureuse mémoire – qui a publié son premier livre à l’âge de 14 ans, la poétesse Rosine Biala fait désormais partie de cette liste qui ne fait que s’allonger.
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Après sa sortie en 1987, « La vie est belle » semble ne pas avoir pris une ride. Avec son scénario hilarant centré sur le personnage de « Kourou » qui rêve de devenir un grand musicien, ce film a de quoi tenir le téléspectateur en haleine jusqu'à la fin de son temps initial d’environ 1h 27 min.
Sur la base d’un récit soigneusement ficelé par Dieudonné Mweze Ngangura, Maryse Leon et Benoît Lamy, « La vie est belle » se positionne comme l’un des classiques du cinéma africain. Réalisé dans une période où le secteur tentait de poser ses bases, le film présente les aventures de divers personnages dans la ville agitée de Kinshasa, en plein cœur de la République démocratique du Congo (RDC), à l’époque Zaïre.
« Moi aussi un jour je ferai de la musique électronique » lance la trame du scénario dont l’histoire se centre sur la chanson ... Lire la suite

En cours jusqu’au vendredi 5 février, l’appel à candidatures en ligne lancé par l’association Scène d’ébène aux chanteuses de tous les genres musicaux (Afro-fusion, Rap, Afrotrap, Rumba, Bikutsi, Makossa, Slam, etc.) confirme la tenue de la quatrième édition de l’événement international à Kinshasa du 21 au 24 juillet.
Iyenga, chanteuse prometteuse de talent de la jeune génération congolaise fait l’affiche de l’événement qui se tiendra dans la capitale de la RDC dans six mois. Seize artistes ou groupes sont attendus à la rencontre musicale après sélection d’un jury international composé de professionnels du secteur musical de plusieurs pays du monde. Ils vont participer aux showcases de la quatrième édition du Salon Escale Bantoo. Les chanteuses intéressées de ces cinq pays d’Afrique centrale, à savoir le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le ... Lire la suite
Une structure dénommée « Le Mbongui » a été mise en place, le 30 janvier à Brazzaville, par les cinéastes congolais en vue de rendre le cinéma national plus compétitif.
Le Mbongui est une association regroupant des acteurs du secteur de la cinématographie du Congo. Sa sortie officielle aura lieu dans les prochains jours. Cette organisation a pour but de soutenir l’œuvre cinématographique, de défendre les intérêts des cinéastes auprès des pouvoirs publics, de contribuer à la formation des cinéastes, de produire et garantir la qualité de l’œuvre cinématographique.
« Ensemble nous pouvons trouver des outils pour favoriser les productions lourdes et compétitives. Nous allons nous battre à relancer l’industrie qui existe déjà mais qui n’est pas au niveau que nous aimerions qu’elle soit. Nous devons porter le cinéma congolais à un niveau ... Lire la suite
Collaboration inédite, entre la slameuse Mariusca Moukengue et l’artiste-musicienne Spirita Nanda, « Mwana mbanda » dénonce avec force la cruauté de certaines mères à l’égard des enfants de leurs rivales. Sorti le 31 janvier, le single est disponible sur différents supports de téléchargement légal et sur YouTube.
Les mélomanes l’attendaient depuis quelques semaines et c’est finalement dans la soirée du 1er février que le clip vidéo de « Mwana mbanda » a été rendu disponible sur YouTube. De sa traduction en français, « L’enfant de la rivale », le single met à nue la souffrance des enfants vivant au sein des familles recomposées. Selon Mariusca Moukengue, ce sujet est une réalité avec laquelle les Africains, en général et les congolais en particulier, vivent au quotidien.
« J’y pensais depuis un moment, mais l'élément déclencheur a ... Lire la suite
L’essayiste congolais érige un pont à partir des travaux de recherches croisés concernant les échanges commerciaux des femmes commerçantes de Brazzaville, rive droite du fleuve Congo, et Kinshasa, la rive gauche.
Dans ses travaux consignés dans son nouvel ouvrage, Gaston M’Bemba-Ndoumba reproduit le constat naturel faisant de Brazzaville et Kinshasa, deux capitales les plus rapprochées du monde. Seul le fleuve Congo les sépare sur cinq kilomètres. De part et d’autre, un seul et même peuple qui vibre au son de la musique congolaise, apprécie la S.A.P.E., parle des langues sœurs et doit l’essentiel de ses échanges à des femmes qui franchissent le fleuve chaque jour, chargées de leurs marchandises.
Ce livre, "Femmes et petits commerces du fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa", est consacré à ces commerçantes qui travaillent sans compter et font face à ... Lire la suite
Intitulé « Ba Lobi », le maxi single du rappeur Syk’n a été présenté le 30 janvier à Pointe-Noire, au cours d'une conférence de presse en compagnie de Gildas Bakala, de Prescom Media, représentant Talie La Bomba, directrice adjointe de Sambi Production et Marie Danielle de LBS Services.
Composé de six titres à savoir « Dans la bouteille », « je n’s8 pas là-bas », (ba lobi), « Like this », « Parano », « Milou » et le bonus That the way it is (TTWII) Feat Big Tyger, l'opus réalisé dans des conditions électro acoustiques impeccables précède la sortie de l’album "Dans mon élément", selon Syk’n.
« Ce produit est une passerelle entre ce qui a déjà été fait et l’album qui va arriver », a expliqué Gildas Bakala, ajoutant que le support physique de l’EP est disponible à la Fnac, chez Fula Ngenge à Brazzaville et à Prescom Media et ... Lire la suite
L’annonce du décès de Kaly Djatou s’est répandue ce matin du 1er févier comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Fallait-il donner vie à la rumeur, aux hommages posthumes et aux « Rest in peace » de circonstances ?
Joint sur Messenger, le chanteur de « Premier salaire » s’est voulu rassurant dans une vidéo en déclarant d’une voix ferme : « Je préfère faire cette petite vidéo pour apporter un cinglant démenti. Ça va, je suis en train de suivre un traitement. Il n’y a rien, rien, je suis en train de suivre un traitement, tout va bien. Rassurez les gens, rassurez les amis, dites-leur que je vais bien ».
Certaines personnes du monde artistique ont aussitôt fustigé cette fake news. La chanteuse Laila Embouni a ainsi déclaré : « Il y a quelques années c’était Zao, ce matin c’est Kaly Djatou, c’est une honte ! ». ... Lire la suite
L’exposition de la jeune plasticienne congolaise, Sardoine Mia, met en lumière au sens propre et figuré plusieurs thématiques afin d’emmener la société à une prise de conscience sur ce qui est essentiel.
C’est d’un éclat gris argenté, doré, cuivre, bleu, rose et noir, que rayonne la vingtaine de toiles que Sardoine Mia a fixé au centre d’art contemporain, les ateliers Sahm, dans le cadre de son exposition intitulée « Elle se branche où la prise de conscience ? ». Ce thème révèle d’emblée le principal sujet mis en exergue : l’Homme dans la société.
Face à la mystérieuse et existentialiste question « Elle se branche où la prise de conscience ? », l'artiste plasticienne congolaise tente une approche de réponse plutôt observationnelle que moraliste dans cette vitrine, ode à la vie, qui décrit une recherche fournie et un suivi assidu et ... Lire la suite