Art-Culture-Média
Le décès du comédien, auteur, metteur en scène et directeur artistique de la Compagnie Théâtre des Intrigants (CTI), la soirée du 3 septembre à l’Hôpital Maman Marie-Olive-Lembe, la prive d’un de ses illustres membres fondateurs.
Edgar Kulumbi N’Sin Mbwelia communément appelé « Edo » s’est éteint au centre hospitalier de référence Maman Marie-Olive-Lembe du quartier Nganda-Sese-Bibwa, dans la commune de la N’Sele après une longue maladie, a annoncé la CTI. La troupe théâtrale dont il était co-fondateur, depuis 1982, avec Valentin Mitendo Mwadi Yinda et le défunt Sylvain Katanga Mupey vient là de perdre un membre de son « noyau dur ».
L’Institut national des arts (INA) où il était chef de travaux vient de perdre un monument, mieux « un des piliers de l’enseignement du théâtre », comme nous l’a certifié Michel Ngongo, un de ses ... Lire la suite
L'artiste plasticien Asteraseae MAY dévoile sa création majeure « Samba dia ma Zulu », une œuvre qui marque son entrée remarquée parmi les grands noms de l'art contemporain.
Dans son espace créatif situé au 03, avenue Cardinal-Emile-Biayenda, dans le quartier Madibou (8e arrondissement), qui fait également office de galerie d'exposition, trône majestueusement la toile « Samba dia ma Zulu ». Cette œuvre imposante de 100 cm sur 140 cm occupe une place centrale parmi la riche collection de l'artiste âgé de 35 ans, qui compte déjà plus de 200 créations à son actif.
Une esthétique du noir profond
À l'instar de maîtres reconnus comme Pierre Soulages, Anish Kapoor ou Henri Matisse, Jacques Quentin Mayala - nom véritable d'Asteraseae MAY - fait du noir sa signature artistique. Pour lui, cette couleur transcende la simple teinte : « Le noir incarne la boîte noire ... Lire la suite
Avec ses chansons accrocheuses et ses rythmes irrésistibles, Djo Nolo a conquis la scène musicale congolaise. Sa chanson « Mato », sortie en 1979, est un témoignage de son talent d’auteur-compositeur.
Parue sous la férule des éditions « Carte blanche », la chanson « Mato » qui a été couronnée de succès a vu le jour le 24 septembre 1979. Sortie en format 45 tours, avec comme référence C.B 01, elle fut enregistrée au studio Renapec et produite par Tshimpaka wa Tshimpaka
Dans cette pièce musicale, l’amour est mis à l’épreuve par la désapprobation familiale. Mato, une jeune femme, est chassée par ses beaux-parents, mais son mari la supplie de revenir. Il va dire : « Mato zonga zonga, Mato zonga e, baboti na ngai baboyaki yo na libala ezali ngai te naboyaki yo moko oyebi tika bipale ya pamba Mato zonga e, Mato yaka e », ce qui veut dire : « Mato ... Lire la suite
Connu pour son rôle marquant dans la série sénégalaise « Maîtresse d’un homme marié », l’acteur et réalisateur Kader Gadji revient avec un projet intime et bouleversant. Son nouveau court-métrage, « Moi contre moi », plonge dans l’histoire personnelle de sa sœur, l’actrice Halima Gadji, confrontée à des troubles de santé mentale.
« Moi contre moi » est une œuvre forte qui ouvre un débat nécessaire en Afrique. En effet, la santé mentale reste un terrain fragile et souvent ignoré dans de nombreuses sociétés africaines. Dépressions, bipolarité, angoisses ou burn-out sont encore entourés de préjugés. En choisissant d’en faire le cœur de son film, Kader Gadji ose briser le silence et poser un regard frontal sur une réalité vécue par beaucoup mais rarement exprimée. « J’ai écrit ce court-métrage pour elle, pour mettre des images et des ... Lire la suite
En ce début de mois de septembre, l’Afrique et sa diaspora vibrent au rythme du cinéma. D’Abidjan à Brazzaville, en passant par Grand-Popo, Sydney ou Paris, les festivals s’enchaînent et célèbrent la richesse du 7ᵉ art africain, ses récits, ses talents et ses combats.
À Brazzaville, le Mwassi Festival « Les films d’Afrique Ô Féminin » se tient depuis le 25 août jusqu’au 8 septembre. Initié par Pierre Man’s et dédié aux cinémas d’Afrique vus et portés par les femmes, il met en avant la place des réalisatrices, actrices et techniciennes dans un secteur encore trop marqué par les inégalités de genre.
Le festival aborde des enjeux essentiels : visibilité des femmes, accès à la production, circulation des œuvres et émergence de nouveaux regards. La programmation propose projections de films, débats et rencontres avec des invitées venues de ... Lire la suite
La décision du comité d’organisation de ravir la couronne à la reine de beauté élue, le 22 août 2025, suscite un véritable tollé sur la toile et des interrogations sur le contenu du fameux contrat qu’elle s’est refusé à signer et brandi comme cause de la sanction infligée, selon le communiqué publié le 3 septembre.
Le bonheur de Déborah Djema aura été de bien courte durée. La couronne, elle ne l’aura gardée qu’une douzaine de jours ! Elle est bien contrainte de faire une croix sur son ardent rêve de représenter la « RDC, Cœur de l’Afrique », le 21 novembre 2025, à l’Impact Arena de Pak Kret en Thaïlande. En effet, l’annonce officielle de la destitution « avec effet immédiat » par voie de communiqué, aussi surprenante que déconcertante est formelle : « Mme Déborah Djema, la miss Universe RD Congo 2025, n’est plus autorisée à ... Lire la suite
Le cinéma africain continue de surprendre et d’émouvoir. En 2024, le réalisateur burkinabè Dani Kouyaté a présenté Katanga, la danse des scorpions, un film qui a marqué les esprits et remporté l’Étalon d’or au Fespaco 2025, la plus grande fête du cinéma africain.
L’intrigue se déroule dans un royaume imaginaire d’Afrique, le Ganzurgu. Après un coup d’État manqué, le roi confie son armée à son cousin Katanga. Mais une prophétie lui fait croire qu’il est destiné à devenir roi. Soutenu par son épouse, il se laisse emporter par l’ambition et la soif de pouvoir. Entre rivalités, trahisons et violences, Katanga s’enfonce peu à peu dans la tyrannie. Inspiré de la célèbre pièce Macbeth de Shakespeare, le film transpose cette histoire universelle en Afrique, avec une grande force symbolique.
Le film « Katanga, la danse des scorpions » a été ... Lire la suite
Le trio s’est livré à cœur joie à l’exercice, l’après-midi du 30 août au Royal garden, la bande dessinée et la littérature se côtoyant exceptionnellement pour célébrer de concert la réédition de « La voiture c’est l’aventure ».
Invités par Barly Baruti à dédicacer leurs ouvrages respectifs à ses côtés, Kash et Goubald ont participé à la séance organisée autour des dédicaces en plein air de « La voiture c’est l’aventure ». Une récente réédition du premier album de Barly paru il y a presque quatre décennies qui n’est pas faite pour déplaire aux férus de la bande dessinée. Connu pour ses caricatures, le bédéiste Kash dont la solide réputation est bâtie à partir de ses dessins de presse a sorti de ses tiroirs Fin de course. Ce recueil, une auto-édition de 230 pages, est une chronique intéressante portant sur les événements ... Lire la suite
Brazzaville vibrera au rythme du "Week-end Na Biso" le 7 septembre. Un événement festif et culturel qui promet de rassembler les passionnés de musique, d’humour et de détente dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Tout au long de la journée, les organisateurs proposeront une programmation riche en émotions, portée par des artistes de renom, des DJ survoltés et des animations variées. Le public vivra une expérience unique, placée sous le signe du plaisir, du partage et de la célébration de l’identité congolaise.
Bien plus qu’un simple concert, "Week-end Na Biso" s’impose comme un véritable carrefour culturel. Pensé pour fédérer les amateurs de spectacles vivants, cet événement vise à offrir une parenthèse festive à tous ceux qui souhaitent célébrer la vie, la musique et le rire. À travers cette initiative, Prasco entend créer un moment ... Lire la suite
Le 15 septembre prochain, les amoureux de la scène artistique congolaise découvriront « Rumba Bolingo », une comédie musicale vibrante qui rend hommage à la rumba, ce rythme emblématique qui fait danser les âmes et raconte les histoires du peuple des deux Congo. Ce spectacle, né d’une idée originale de Marian Fauney Ngombé, promet une immersion totale dans l’univers de la musique, de l’amour et de la culture congolaise.
Pensée comme une célébration vivante de l’héritage musical du Congo, « Rumba Bolingo » mêle chant, danse, théâtre et émotion. À travers une mise en scène soignée et une chorégraphie expressive signée Mari Boni Koubemba, le spectacle retrace les liens profonds entre la rumba et les histoires d’amour, de famille et de société. Chaque tableau transporte le spectateur dans une époque, une ambiance, une mémoire collective.
Pour ... Lire la suite
